ARNAULD
DES VRAIES ET DES FAUSSES IDÉES
PREAMBULE. Que l'on croit avoir demontré que ce qu'en dit l'Auteur du Livre De la Recherche de la Vérité
n'est appuyé que sur de faux prejugez, et que rien n'est plus mal fondé que ce qu'il prétend:
Que nous voyons toutes choses en Dieu ..........................................................................................................................13
CHAPITRE I. Regles, qu'on doit avoir en veue, pour chercher la vérité dans cette matière des idées,
et en beaucoup d'autres semblables .................................................................................................................................17
CHAPITRE II. Des principales choses, que chacun peut connoistre de son ame en se consultant soy même .....................21
CHAPITRE III. Que l'Auteur de la Recherche de la Vérité a parlé autrement des idées dans les deux premiers
Livres de son ouvrage, que dans le Troisième Livre, où il en traite exprès ...........................................................................25
CHAPITRE IV. Que ce que l'Auteur de la Recherche de la Vérité dit de la nature des idées, dans son Troisième Livre,
n'est fondé que sur des imaginations, qui nous sont restées des prejugez de l'enfance ..........................................................31
CHAPITRE V. Que l'on peut prouver geométriquement la fausseté des idées, prises pour des estres representatifs.
Definitions, Axiomes, Demandes, pour servir de principes à ces Demonstrations ................................................................43
CHAPITRE VI. Explications de ces façons de parler: Nous ne voyons immediatement les choses:
ce sont leurs idées, qui sont l'objet immediat de nostre pensée: et c'est dans cette idée de chaque chose
que nous en voyons les proprietez ....................................................................................................................................51
CHAPITRE VII. Demonstrations contre les idées prises pour des Estres representatifs, distinguez des perceptions.
Proposition à demontrer.I.Demonstration .........................................................................................................................61
CHAPITRE VIII. II. Demonstration .............................................................................................................................65
CHAPITRE IX. III. Demonstration ...............................................................................................................................75
CHAPITRE X. IV. Demonstration ................................................................................................................................79
CHAPITRE XI. V. Demonstration ................................................................................................................................87
CHAPITRE XII. De la maniere dont l'Auteur de la Recherche de la Vérité veut que nous voyions les choses en Dieu.
Qu'il a parlé peu exactement, ou beaucoup varié, touchant les choses qu'il pretend que l'on voit en Dieu .............................101
CHAPITRE XIII. Qu'il a varié aussi dans l'explication des manieres dont nous voyons les choses en Dieu. Que la premiere
estoit par les idées. Qu'il ne s'en est departi qu'en niant qu'il y ait dans le monde intelligible des idées qui representent
chaque chose en particulier: ce qui ne se peut nier sans erreur .........................................................................................109
CHAPITRE XIV. Seconde maniere de voir les choses en Dieu, qui est de les voir dans une Estendue intelligible infinie,
que Dieu renferme. Que ce que l'on dit sur cela, ou est tout à fait indigne de Dieu, ou se contredit manifestement ...............117
CHAPITRE XV. Que l'estendue intelligible infinie ne nous sçauroit être un moyen de voir les choses que
nous ne voyons pas, et que nous voudrions connoistre .....................................................................................................133
CHAPITRE XVI. Que ce que cet Auteur fait faire à nostre esprit, pour trouver ses idées dans son estendue
intelligible infinie, est contraire à l'experience, et aux loix generales que Dieu s'est prescrites à luy même pour nous
donner connoissance de ses ouvrages ............................................................................................................................141
CHAPITRE XVII. Autre variation de cet Auteur, qui dit tantost qu'on voit Dieu en voyant les creatures en Dieu,
et tantost qu'on ne le voit point, mais seulement les creatures ...........................................................................................151
CHAPITRE XVIII. De trois prejugez, qui pourroient empescher qu'on ne se rende si facilement à ce qui a été dit
contre la nouvelle philosophie des idées, dont le premier est l'estime que l'on fait de celuy qui en est l'auteur ......................159
CHAPITRE XIX. Du II. préjugé, qui est que cette nouvelle Philosophie des idées fait mieux voir qu'aucune autre
combien les esprits sont dependans de Dieu, et combien ils luy doivent être unis
CHAPITRE XX. Du III. préjugé: Qu'en n'admettant point cette Philosophie des idées on est reduit à dire que nostre
ame pense, parce que c'est sa nature, et que Dieu en la creant luy a donné la faculté de penser..........................................177
CHAPITRE XXI. Que, quand cet Auteur dit qu'il y a des choses que nous voyons sans idée, ce qu'il entend
par là n'est pas assez démeslé, et cause tant de confusion, qu'on n'en peut avoir aucune notion claire..................................183
CHAPITRE XXII. Que s'il estoit vrai que nous vissions les choses matérielles par des estres representatifs
(ce qui est la même chose à cet Auteur que de les voir en Dieu) il n'auroit eu nulle raison de pretendre que nous
ne voyons pas nostre Ame en cette maniere .................................................................................................................191
CHAPITRE XXIII. Reponse aux raisons que cet Auteur apporte pour montrer que nous n'avons point d'idée
claire de nostre ame, et que nous en avons de l'estendue .................................................................................................197
CHAPITRE XXIV. Conclusions des raisons de cet Auteur contre la clarté de l'idée de l'ame. D'où vient qu'il ne l'a pu
trouver dans luy même ..................................................................................................................................................223
CHAPITRE XXV. Si nous connoissons sans idée les ames des autres hommes ..............................................................235
CHAPITRE XXVI. Si nous voyons Dieu en luy même, et sans idée ...............................................................................239
CHAPITRE XXVII. De l'origine des idées. Qu'il n'y a aucune raison de croire que nostre Ame soit purement passive,
au regard de toutes ses perceptions, et qu'il est bien plus vray-semblable qu'elle a reçu de Dieu la faculté
de s'en former plusieurs ................................................................................................................................................249
CHAPITRE XXVIII. Diverses reflexions, sur ce que dit l'Auteur de la Recherche de la Vérité qu'on ne peut estre
entièrement assuré de l'existence des corps que par la foy ..............................................................................................263
CONCLUSION .........................................................................................................................................................279