Biographie
Présentation du livre
Table des matières
CONSIDERATIONS SUR LES CORPS ORGANISÉS
Table des chapitres et articles contenus dans ce volume
Avertissement ............................................................................................................................................................9
Préface ...................................................................................................................................................................13
PREMIERE PARTIE
CHAPITRE I .........................................................................................................................................................21
Des Germes, Principes des Corps Organisés
I. Fondement de l'existence des Germes 21
II. Deux Hypotheses sur les Germes ibid.
III. Ire. Hypothese; l'Emboîtement ibid.
IV. 2de. Hypothese; la Dissémination 22
CHAPITRE II .......................................................................................................................................................23
De l'accroissement des Corps Organisés en général
V. Difficulté du sujet 23
VI. Principes sur l'accroissement. La Nature ne va point par sauts ibid.
VII. Gradations Universelles ibid.
VIII. Développemens 24
IX. La Nutrition, cause du développement ibid.
X. Alimens ibid.
XI. Leur préparation ibid.
XII. Trois opérations des Vaisseaux ibid.
XIII. Composition des Vaisseaux ibid.
XIV. Idées sur la distribution et sur l'assimilation des sucs nourriciers 25
XV. Limites de l'accroissement ibid.
CHAPITRE III ......................................................................................................................................................26
De la Génération des Corps Organisés. Des Monstres et des Mulets en général
Principes et Conjectures sur leur Formation
XVI. Introduction 26
XVII. La Génération est un Mystere qu'on découvrira peut-êre un jour ibid.
XVIII. Deux Hypotheses sur le lieu de l'Embryon. 1re. Qui admet des Œufs ou des Graines prolifiques ibid.
XIX. 2de. Qui place l'Embryon dans la liqueur séminale 27
XX. Animaux spermatiques ibid.
XXI. Systêmes auxquels ces Animaux ont donné naissance ibid.
XXII. Application qu'on a faite d'un de ces Systêmes à la génération des Plantes 28
XXIII. Doutes et difficultés sur le Systême des Animaux Spermatiques ibid.
XXIV. Réflexions sur les nouvelles Conjectures qu'on peut imaginer pour expliquer la Génération 29
XXV. Principe fondamental sur la Génération ibid.
XXVI. Que la Génération n'est qu'un simple développement de ce qui existoit auparavant en petit 30
XXVII. Que ce développement s'opere par la Nutrition ibid.
XXVIII. Question sur ce sujet: la liqueur séminale ne seroit-elle point le suc nourricier destiné à procurer
les premiers développemens du Germe ibid.
XXIX. Application de cette Idée aux principaux Phénomenes de la Génération ibid.
XXX. Des Monstres ibid.
XXXI. Quatre Genres de Monstres ibid.
XXXII. Des Mulets 31
XXXIII. Questions qu'offrent les principaux phénomenes de la Génération dans l'Hypothese de l'Auteur ibid.
XXXIV. Tentatives pour résoudre quelques-unes de ces Questions ibid.
XXXV. Quelle est la véritable Idée qu'on doit se faire du Germe 33
XXXVI. Conséquence de cette Idée ibid.
XXXVII. Autre conséquence qui se tire de la variété des Parties du Corps Animal, relativement à leurs
proportions et à leur degré de consistance ibid.
XXXVIII. Rapports de la liqueur séminale à ces variétés ibid.
XXXIX. Suppositions de l'Auteur, touchant la liqueur séminale, pour essayer d'expliquer la Génération 34
XL. Essai d'explication du Mulet, conformément aux principes de l'Auteur, et exposition abrégée de son hypothese ibid.
XLI. Objections et Réponses ibid.
XLII. Importance des expériences sur les Mulets, pour éclaircir le mystere de la Génération. Réflexions sur ce sujet 35
XLIII. Principe de la circulation dans le Germe, suivant l'hypothese de l'Auteur 36
XLIV. Maniere dont l'Auteur envisage son hypothese; qu'il ne la regarde que comme un Roman 37
XLV. Réflexions favorables à cette hypothese ibid.
CHAPITRE IV ......................................................................................................................................................38
De la Multiplication de Bouture et de celle par Rejettons
XLVI. Faits principaux, qui s'offrent ici à l'examen du Physicien 38
XLVII. 1er Fait: la conservation de la vie dans chaque portion. Explication ibid.
XLVIII. 2d. Fait: la consolidation de la plaie et les premiers accroissemens. Explication 39
XLIX. 3me. Fait: la production d'une nouvelle tête et d'une nouvelle queue. Explication ibid.
L. Difficulté qui résulte de l'explication précédente 40
LI. Réponse à la difficulté ibid.
LII. Conjectures sur la maniere dont les Germes sont distribués dans les Vers qu'on multiplie de bouture,
et sur celle dont ils parviennent à s'y développer 41
LIII. Exemple tiré des Plantes et de leurs boutures ibid.
LIV. 4me. Fait extraordinaire: Vers qui poussent une queue au lieu d'une tête. Difficulté d'expliquer ce Fait 42
LV. Différence entre la multiplication de bouture des Vers et celle des Plantes ibid.
LVI. Multiplication du Polype par rejettons. Explication. Question sur ce sujet. Réponse 43
LVII. Objection contre le systême des Germes, tirée de leur prodigieuse petitesse et de la rapidité de leur
accroissement. Réponse ibid.
LVIII. De la conservation des Germes; maniere de la concevoir 44
CHAPITRE V ........................................................................................................................................................46
Nouvelles Réflexions sur les Germes et sur l'Œconomie Organique
LIX. Introduction. But de l'Auteur 46
LX. 1re. Question: pourquoi certains Germes ont-ils besoin de la liqueur que fournit le Mâle pour se développer?
Réponse ibid.
LXI. 2de. Question: comment le Germe continue-t-il à croître après que la liqueur séminale a cessé d'agir?
Réponse ibid.
LXII. 3me. Question: pourquoi les Germes qui s'introduisent dans les Mâles, ne s'y développent-ils point? Réponse 47
LXIII. 4me. Question: pourquoi parmi tant de Germes qui s'introduisent dans les Femelles, n'y en a-t-il que
deux ou trois qui parviennent à se développer?
Réponse ibid.
LXIV. De ce qui peut arriver dans des Germes dont les premiers développemens ont été arrêtés:
il est possible qu'ils reviennent à leur premier état 48
LXV. 5me. Question: les Germes d'une même Espece sont-ils tous identiques, ou est-il entre eux des
différences individuelles?
Réponse ibid.
LXVI. Réflexions sur la ressemblance des Enfans à leurs Parens ibid.
LXVII. 6me. Question: pourquoi les Mulets n'engendrent-ils point? Réponse 49
LXVIII. 7me. Question: les Germes qui dans les Plantes, donnent naissance aux branches,
produisent-ils encore la Plantule logée dans la Graine? Réponse ibid.
LXIX. 8me. Question: comment se forme une nouvelle écorce, une nouvelle peau? Réponse 50
LXX. 9me. Question: si les mues et les métamorphoses des Insectes, la production des dents,
la reproduction des pattes de l'Ecrevisse, prouvent qu'il est des Germes appropriés à différentes parties?
Réponse 51
LXXI. 10me. Question: un Germe d'une espece donnée, peut-il se développer dans un Tout organisé,
d'une espece différente? Réponse ibid.
LXXII. Réflexions sur l'origine des Vers du Corps Humain 52
LXXIII. 11me. Question: comment se fait la multiplication sans accouplement? Réponse 54
LXXIV. Réflexion sur l'accouplement 55
LXXV. Conjectures sur la raison métaphysique de l'accouplement ibid.
CHAPITRE VI ......................................................................................................................................................57
De la Nutrition considérée relativement à la Génération. Conjecture sur la formation de la liqueur séminale
LXXVI. Dessein de ce Chapitre 57
LXXVII. De la Nutrition en particulier, et des matieres alimentaires ibid.
LXXVIII. Différence entre les matieres alimentaires des Plantes et celles des Animaux,
et dans la maniere dont les unes et les autres reçoivent la nourriture 58
LXXIX. Idée de la méchanique de la Nutrition. Principes sur ce sujet 59
LXXX. Des Elémens et de leurs combinaisons 60
LXXXI. Deux genres d'Elémens 61
LXXXII. De la tendance des Elémens à s'unir. Réflexions sur l'attraction Newtonienne ibid.
LXXXIII. Idées sur la maniere dont les Elémens entrent dans la composition des Touts organiques 63
LXXXIV. Principe sur la méchanique de l'Assimilation ibid.
LXXXV. Des Sécrétions en général 64
LXXXVI. Conjecture sur la maniere dont les atomes nourriciers s'unissent au Tout organique 65
LXXXVII. Deux résultats principaux de la Nutrition; l'entretien des parties et leur accroissement en tout sens 66
LXXXVIII. De la disposition originelle des fibres, à s'étendre en tout sens. Raison de cette disposition ibid.
LXXXIX. Raisons de la solidité qu'acquierent les parties, après qu'elles ont pris tout leur accroissement,
et des causes naturelles de la mort 67
XC. Essai d'application des principes précédens, au développement du Germe ibid.
XCI. Soupçon de l'Auteur sur la structure des Organes de la génération et sur la formation de la liqueur séminale.
Conséquences naturelles de ce soupçon 68
XCII. Réflexions sur l'opinion qui admet que la liqueur séminale est un extrait du Tout organisé.
Maniere de le concevoir 69
XCIII. Pourquoi les Enfans n'engendrent pas? ibid.
XCIV. Remarque sur la Dissémination ibid.
CHAPITRE VII .....................................................................................................................................................71
Observations microscopiques sur les liqueurs séminales et sur les infusions de différentes espèces.
Nouveau systême sur la Génération
XCV. Occasion et dessein de ce Chapitre 71
XCVI. Précis des Observations de M. de Buffon. 1re. Expérience sur le sperme humain ibid.
XCVII. 2de. Expérience sur le sperme humain 72
XCVIII. 3me. Expérience: sur le sperme du Chien 73
XCIX. 4me. Expérience: sur le sperme du Chien ibid.
C. 5me. Expérience: sur le sperme du Lapin 74
CI. 6me. Expérience: sur le sperme du Lapin ibid.
CII. 7me. Expérience: sur le sperme du Bélier ibid.
CIII. 8me. Expérience: sur le sperme des Femelles 75
CIV. 9me. Expérience: sur le mêlange des deux spermes ibid.
CV. 10me. Expérience: sur les testicules de la Vache ibid.
CVI. 11me. Expérience: sur le même sujet ibid.
CVII. 12me. Expérience: sur l'eau d'Huitre et sur la gelée de Veau 76
CVIII. 13me. Expérience: sur les infusions des graines de l'Œillet et du Poivre ibid.
CIX. 14me. Expérience: sur une dissolution d'une poudre pierreuse par l'Eau-forte ibid.
CX. 15me. Expérience: sur les laites des Poissons, et en particulier, sur celles du Calmar ibid.
CXI. Réflexions sur la beauté de ces sortes d'Observations microscopiques 77
CXII. Précis du nouveau systême. Molécules organiques communes au Végétal et à l'Animal 78
CXIII. Que le surplus des molécules organiques est renvoyé à un dépôt commun. Quel est ce dépôt 79
CXIV. Liqueur séminale: Moule intérieur: Globules mouvans ibid.
CXV. Origine des Vers du Corps Humain dans le nouveau systême ibid.
CXVI. Végétations filamenteuses ibid.
CXVII. De la nutrition, du développement, et de la reproduction dans le nouveau systême 80
CXVIII. Source des principaux phénomenes de la Génération dans le nouveau systême. Origine du Fœtus 81
CXIX. Pourquoi les petits Animaux sont plus féconds que les grands, les Poissons à écailles plus que
les Animaux couverts de poils 82
CXX. Remarque sur ce précis du systême de M. de Buffon ibid.
CXXI. Conséquences générales de ce systême ibid.
CHAPITRE VIII ....................................................................................................................................................84
Examen du nouveau systême; comparaison de ce systême avec celui des Germes
CXXII. Principales sources des objections qu'on peut former contre le systême des molécules organiques 84
CXXIII. Comparaison abrégée du nouveau systême, avec le systême des Anciens, et celui des Natures plastiques 85
CXXIV. Objections contre le systême des Molécules organiques ibid.
CXXV. Réfutation des conséquences que les partisans de l'Epigénese tirent des observations de Malpighy
sur le Poulet, et de celles de Harvey sur les Biches 86
CXXVI. Que le nouveau systême est ingénieux; mais moins probable que celui des Germes ibid.
CXXVII. Remarques sur l'emboîtement: maniere de juger de sa possibilité ibid.
CXXVIII. Touts organisés considérés dans l'hypothese de l'Emboîtement 88
CXXIX. Touts organisés considérés dans l'hypothese de la Dissémination ibid.
CXXX. Recherches sur la nature des globules mouvans. Illusions et erreurs à craindre dans les observations
sur de semblables Corps. Vicissitudes des opinions humaines; efforts de la raison et ses écarts 90
CXXXI. Vue du Monde physique, dans la supposition que les globules mouvans sont de véritables Animaux 93
CXXXII. Conjectures et réflexions sur la nature de ces Animalcules. Remarques sur nos idées d'œconomie Animale 94
CXXXIII. Les Animalcules des liqueurs, etc. comparés aux Polypes 95
CXXXIV. Ce que l'on peut imaginer que deviennent les Animalcules du sperme, après qu'il a été repompé 96
CXXXV. De ce que l'on doit penser de l'apparition des Animalcules dans des matieres qui ont bouilli.
Note importante, ou extraits de Lettres de M. de Reaumur, qui prouvent que les globules mouvans sont de vrais Animaux 97
CXXXVI. Explication du Mulet dans l'hypothese de l'Auteur, en supposant que le Germe est fourni par le Mâle 98
CXXXVII. Invitation à faire de nouvelles expériences sur les Mulets, pour éclaircir la matiere de la Génération 100
CXXXVIII. Remarque sur les effets de l'accouplement entre des Individus d'Especes fort éloignées ibid.
CXXXIX. Que le nombre des Especes peut s'être accrû par des conjonctions fortuites ibid.
CXL. Réflexions sur la grandeur des objets que nous offre la matiere de la Génération 101
CHAPITRE IX .....................................................................................................................................................109
Nouvelles découvertes sur la formation du Poulet dans l'Œuf. Conséquences de ces découvertes.
Comparaison des Expériences de Harvey sur la génération des Biches, avec celles sur la formation du Poulet.
CXLI. Introduction. Découvertes de M. de Haller sur le Poulet 109
CXLII. 1er. Fait sur le Poulet, qui démontre que le Germe appartient uniquement à la Femelle.
Conséquence qu'on peut en tirer à l'égard des Graines 110
CXLIII. 2d. Fait: Etat de fluidité des parties de l'Embryon, lorsqu'il commence à se développer.
Nouvelle preuve de l'existence des Esprits animaux. Comment toutes les parties acquierent peu à peu de la consistance.
Conformité avec le Végétal ibid.
CXLIV. 3me. Fait: par quelles causes et dans quel ordre toutes les parties de l'Embryon deviennent visibles,
d'invisibles qu'elles étoient auparavant, Observations sur l'Œuf de la Brebis 111
CXLV. 4me. Fait: naissance des couleurs et des saveurs. Remarque sur un passage de M. de Haller,
sur la cause des couleurs dans les Végétaux 112
CXLVI. 5me. Fait: que les parties de l'Embryon revêtent successivement de nouvelles formes et de
nouvelles positions, qui aident avec l'opacité à les faire reconnoître. Ordre de ces changemens,
et leurs causes méchaniques. Que le Poulet est originairement un Animal à deux corps, et comment ibid.
CXLVII. 6me. Fait: que les visceres encore fluides, s'acquittent déja de leurs fonctions.
Observations sur la maniere dont les sécrétions s'operent 114
CXLVIII. Conséquence importante de ces faits sur la premiere origine du Germe ibid.
CXLIX. Que les ovaires des Vivipares contiennent de véritables œufs.
Nouvelle preuve tirée du Puceron vivipare dans un temps, et ovipare dans un autre 115
CL. Ressemblances et dissemblances des Vivipares et des Ovipares. Analogies du Végétal et de l'Animal ibid.
CLI. Que la graine et l'œuf, le bouton et la vésicule, renferment originairement un Embryon,
que sa petitesse et sa transparence rendent invisible. Passage de M. de Haller, qui acheve de le démontrer ibid.
CLII. Fausseté de l'opinion qui veut que le Germe réside originairement dans la liqueur que fournit le Mâle 117
CLIII. Combien la découverte de M. de Haller peut contribuer à répandre de jour sur le mystere de la Génération.
Sagacité qu'elle prouve dans son Auteur. Art de voir ibid.
CLIV. Récapitulation des Faits sur le Poulet, et remarques sur ces Faits. Que l'état de fluidité n'est qu'une apparence ibid.
CLV. Réflexion sur l'esprit de Systême. Comment M. de Haller est revenu de l'Epigénese à l'Evolution 118
CLVI. Résultats généraux des Observations de M. de Haller sur le Poulet 120
CLVII. Parallele de ces Observations avec celles de Harvey sur la génération des Biches,
exposées par l'Auteur de la Vénus Physique ibid.
CLVIII. Observation de l'Auteur sur le point vivant. Suite du parallele 123
CHAPITRE X .......................................................................................................................................................129
Remarques sur les métamorphoses, sur l'évolution et sur l'accroissement
CLIX. Uniformité dans la maniere dont les Quadrupedes et les Oiseaux se développent.
Changemens du Poulet comparés aux métamorphoses des Insectes 129
CLX. Apparences trompeuses dans les métamorphoses des Insectes. Réflexions sur ce sujet.
Le Papillon existoit déja dans la Chenille, et comment ibid.
CLXI. Conséquence sur la préexistence originelle du Papillon. La Chenille comparée à un Œuf 130
CLXII. Faits qui prouvent que les Végétaux suivent, comme les Animaux, la loi de l'Evolution ibid.
CLXIII. Que l'impulsion du Cœur est la principale puissance qui opere le développement dans l'Animal.
Remarques sur les changemens de couleur du sang, et sur l'Ossification 131
CLXIV. Exemple remarquable de l'Evolution, dans la Membrane ombilicale du Poulet 133
CLXV. Solides de l'Embryon, repliés originairement sur eux-mêmes: exemple pris des jambes et des aîles du Papillon ibid.
CLXVI. De l'augmentation de masse des solides, par l'incorporation des matieres alimentaires.
Injections colorées, propres à répandre du jour sur cette incorporation 134
CLXVII. De la transpiration insensible qui se fait tandis que l'Embryon se développe.
Idée des moyens d'abréger ou de prolonger à volonté la vie de l'Embryon. Du principe vital dans l'Animal.
Conséquences ibid.
CLXVIII. Recherches sur la puissance qui opere le développement dans le Végétal.
Expériences de l'Auteur, sur la vitesse du mouvement de la seve, et sur les injections colorées 136
CLXIX. Effets généraux de la puissance vitale dans les Plantes.
Exposition abrégée de la maniere dont les Arbres croissent. Parallele de cet accroissement avec celui des os 138
CLXX. Elémens de la théorie de l'Auteur sur la méchanique de l'accroissement 140
CHAPITRE XI .................................................................................................................;...................................142
Que les Observations sur la formation du Poulet, achevent de détruire le systême des Molécules organiques.
Faits qui concernent les Graines et les Boutons, ainsi que les Greffes et les Boutures, soit végétales, soit animales,
et la multiplication par rejettons, et celle par division naturelle
CLXXI. Que tous les Faits exposés dans les Chapitres précédens, établissent l'Evolution comme une loi de la Nature 142
CLXXII. Qu'il n'est donc point de véritable Génération dans la Nature ibid.
CLXXIII. Opposition des découvertes sur le Poulet, avec les systêmes qui les avoient précédées 143
CLXXIV. Réflexions sur les Anciens, à l'occasion de leur opinion sur le mêlange des deux semences.
De quelques opinions modernes, peu philosophiques, sur l'origine des Etres organisés ibid.
CLXXV. Remarques sur l'exposition que l'Auteur a donnée du systême de M. de Buffon,
et sur un passage de la Vénus Physique 144
CLXXVI. Que les observations de M. de Reaumur sur les globules mouvans, prouvent leur véritable origine,
et la fausseté des opinions contraires 145
CLXXVII. Que les découvertes de M. de Haller sur le Poulet, détruisent de fond en comble l'édifice
élevé par M. de Buffon, et comment 147
CLXXVIII. Réfutation du sentiment de M. Needham, sur l'origine du germe dans la graine,
et sur la maniere dont celle-ci est fécondée ibid.
CLXXIX. Que la découverte sur l'origine du Poulet, conduit par analogie à celle de tous les Êtres organisés 149
CLXXX. Origine des branches dans les Arbres. Les boutons ibid.
CLXXXI. Origine de la Plantule. La graine. Comparaison de la graine avec l'œuf. Différence de la graine et du bouton.
La bouture 150
CLXXXII. Expérience curieuse pour découvrir l'usage des lobes dans la graine ibid.
CLXXXIII. La greffe. Idée de la maniere dont elle s'unit avec le sujet.
Expérience contraire à l'opinion qui admet ici une espece de filtre pour séparer les sucs 151
CLXXXIV. Greffes naturelles, sources de diverses monstruosités ibid.
CLXXXV. Polypes multipliant par rejettons, et comment 152
CLXXXVI. Rejettons des Végétaux. Multiplication de la lentille aquatique par rejettons, qui imite celle des Polypes ibid.
CLXXXVII. Polypes chargés à la fois de plusieurs générations de Polypes 153
CLXXXVIII. Polypes à fourreaux. Origine de quelques productions marines qui ont été prises pour des plantes ibid.
CLXXXIX. Polypes multipliant de bouture par la section, et comment 154
CXC. Hydres produites par la section ibid.
CXCI. Polypes hachés, et ce qui en résulte. Comment se forme le nouvel estomac dans les plus petits fragmens 155
CXCII. Expérience de l'Auteur sur des Vers aquatiques qui multiplient comme les Polypes,
de bouture. Idée de l'organisation de ces Vers. Régularité de la circulation du sang,
jusques dans les moindres portions. Echelles des accroissemens des parties coupées.
Ver qui repousse successivement douze têtes ibid.
CXCIII. Que les Vers de terre multiplient aussi de bouture 157
CXCIV. Que la même propriété a été découverte depuis, dans d'autres especes d'Animaux ibid.
CXCV. Que cette propriété n'est pas moins étendue dans le végétal que dans l'animal.
Preuves: les boutures de feuilles, etc 158
CXCVI. Cause finale de cette propriété dans les Insectes 159
CXCVII. Polypes et Anguilles qui multiplient naturellement de bouture ibid.
CXCVIII. Millepié qui multiplie aussi de lui-même par bouture, et comment 160
CXCIX. Multiplication des Polypes à bouquet par division naturelle ibid.
CC. Multiplication des Polypes en entonnoir par division naturelle 161
CCI. Multiplication par division naturelle de certains Polypes à bouquet, surnommés Polypes à bulbes 162
CCII. Polypes greffés 164
CCIII. Autre exemple de greffes animales. La greffe de l'ergot du Coq sur la crête 166
CCIV. Réfutation de l'opinion singuliere de Vallisnieri, sur la formation du Tænia ou Solitaire 167
CCV. Polypes retournés et déretournés. Phénomenes remarquables qui suivent les déretournemens incomplets 170
CCVI. Promptitude des reproductions dans les Polypes 173
CCVII. Réflexion sur la belle histoire des Polypes de M. Trembley,
et sur un passage de l'histoire de l'Académie de Prusse ibid.
CHAPITRE XII ...................................................................................................................................................176
Réflexions sur la découverte des Polypes, sur l'échelle des Etres naturels, et sur les regles prétendues générales.
Exposition abrégée de divers faits concernant les végétaux, et à cette occasion, de l'analogie des arbres et des os.
Essai d'explication de ces faits
CCVIII. Que nous sommes mieux placés pour expliquer les merveilles des Polypes,
qu'on ne l'étoit au temps de leur découverte. Réflexion sur les causes qui ont retardé cette découverte 176
CCIX. Que le Polype met en évidence la gradation qui est entre toutes les parties de la Nature.
Extrait d'une Lettre de Leibnitz, qui prouve qu'il avoit soupçonné l'existence de cet Insecte.
Réflexions sur l'échelle des Etres naturels, publiée par l'Auteur 177
CCX. Observations sur le sentiment de M. Bourguet et de quelques autres Auteurs,
touchant la prétendue organisation des sels, des crystaux, des pierres.
Que nous ignorons le passage du fossile au végétal 179
CCXI. Observations sur l'opinion de M. de Maupertuis, touchant la prétendue réalité des interruptions
dans l'Echelle des Etres naturels. Réflexions sur les progrès de l'esprit humain dans les recherches Physiques 182
CCXII. Lumieres que les Polypes peuvent répandre sur divers points de Physiologie 183
CCXIII. Que les Polypes nous enseignent à nous défier des regles générales.
Réflexions sur l'usage et sur l'abus de l'analogie 184
CCXIV. Introduction à l'essai d'explication des reproductions végétales et animales 185
CCXV. Des plaies des arbres, et de ce qui se passe dans leur consolidation ibid.
CCXVI. Loix de la consolidation des plaies végétales. Résultats généraux 187
CCXVII. Expérience qui constate la production d'un nouveau bois ibid.
CCXVIII. Que le bois parfait est incapable de faire de nouvelles productions.
Ordre et progrès de l'endurcissement dans les différentes couches ibid.
CCXIX. L'aubier, sa nature et ses fonctions 188
CCXX. Différences caractéristiques entre la structure du bois et celle de l'écorce.
Qu'il n'est point de véritable conversion de l'écorce en bois. Raisons de cette assertion.
Solution d'une difficulté de M. Duhamel 189
CCXXI. Analogie entre la formation du bois et celle des os, dans les idées de M. Duhamel 190
CCXXII. Exposition du sentiment de M. de Haller sur la formation des os, en opposition avec celui de M. Duhamel 192
CCXXIII. Précis de la réponse de M. Fougeroux aux objections de M. de Haller,
pour servir d'éclaircissement aux analogies de M. Duhamel 193
CCXXIV. Raisons qui portent l'Auteur à suspendre son jugement sur la question controversée entre
deux célebres Physiciens 198
CCXXV. Résultats généraux des faits, indépendans de la question agitée 199
CCXXV Bourlets des plaies végétales, leur nature, leur formation, leurs effets.
Manière de faire reprendre de bouture toutes sortes d'Arbres. ibid.
CCXXVII. Confirmation de l'usage et de l'importance des bourlets dans les boutures 201
CCXXVIII. Expériences de l'Auteur sur la végétation des boutures 202
CCXXIX. Remarques sur la seve descendante, cause de la production des bourlets.
Que cette seve descend par une force qui lui est propre ibid
CCXXX. Effet des deux bourlets qui naissent au-dessus et au-dessous de la plaie 203
CCXXXI. Expériences qui prouvent que ces deux bourlets sont de même nature. Arbres plantés,
les racines en haut, et qui reprennent ibid
CCXXXII. Conséquence des expériences précédentes contre les valvules, que quelques Auteurs
ont admises dans les vaisseaux. Expérience de l'Auteur à ce sujet 205
CCXXXIII. Pourquoi le bourlet supérieur est plus gros que l'inférieur. Action des feuilles établies par l'Auteur ibid
CCXXXIV. Comment certaines circonstances favorisent l'éruption des germes
Preuves tirées de quelques boutures singulieres de l'Auteur 206
CCXXXV. De l'union de la greffe avec son sujet, considérée dans les différentes sortes de greffes ibid
CCXXXVI. Essai d'explication de la régénération des plaies végétales. Ressources ménagées de loin par la Nature 208
CCXXXVII. Comment toutes les fibres s'endurcissent peu à peu, et paroissent revêtir une autre nature 210
CCXXXVIII. Germes répandus dans tout le corps de la Plante, source féconde de reproductions.
Preuves de cette dissémination ibid
CCXXXIX. Comment certaines circonstances favorisent l'éruption des germes 212
CCXL. Comment une simple bouture, une simple feuille, etc. peuvent faire par elles-mêmes de nouvelles productions 213
CCXLI. Explication des greffes ibid.
SECONDE PARTIE
CHAPITRE I ......................................................................................................................................................217
Exposition abrégée de divers faits concernant les boutures et les greffes animales.
Observations sur la reproduction des Vers de terre, sur celle des Vers d'eau douce,
et sur la régénération des pattes de l'Ecrevisse. Essai d'explication de ces faits
CCXLII. Introduction 217
CCXLIII. Invitation à faire de nouvelles expériences sur les Vers de terre, pour perfectionner la théorie des
reproductions animales, et celle de la Génération ibid.
CCXLIV. Expériences de l'Auteur sur la reproduction des Vers de terre 219
CCXLV. Conséquences de ces expériences. Parallele des reproductions des Vers de terre avec celles des Végétaux.
Conformités des unes et des autres 225
CCXLVI. Expériences de l'Auteur sur la reproduction d'une espece de Vers d'eau douce 227
CCXLVII. Maniere dont se fait la reproduction. Circonstances qui la précédent et qui la suivent ibid.
CCXLVIII. Tubercules que poussent les portions de cette Espece de Vers. Conjectures sur leur nature 228
CCXLIX. Continuation de même sujet. Ver à deux têtes, et à deux volontés 229
CCL. Très-petits Vers sortis de l'intérieur de quelques portions du grand Ver 230
CCLI. Expériences de l' Auteur sur une autre Espece de Ver d'eau douce.
Combien cette Espèce est remarquable par la singularité de ses reproductions, et en quoi consiste cette singularité.
Qu'elle pousse aussi des tubercules 232
CCLII. Phénomenes de la reproduction des pattes de l'Ecrevisse 234
CCLIII. Essai d'explication des faits exposés dans ce Chapitre.
Principes importans tirés des reproductions végétales. Application de ces principes aux reproductions animales
dont il est ici question 236
CCLIV. Conséquence 238
CCLV. Examen de la question, si les mêmes Germes servent et à la multiplication naturelle de l'Espece,
et à la reproduction des parties coupées? Comparaison tirée de la différence essentielle qui est entre la Plantule
logée dans la graine, et celle qui est logée dans le bouton à bois 239
CCLVI. Indifférence de la question au but de l'Auteur: raisons de la laisser indécise 241
CCLVII. Réflexions sur la préexistence des parties ou des touts qui paroissent reproduits ou engendrés 242
CCLXIII. De l'union de la partie reproduite avec le tronçon : comment elle s'opére ibid
CCLIX. Régularité parfaite des reproductions dans les Vers d'eau douce, de la premiere Espece 243
CCLX. Recherches sur les causes qui déterminent ici le développement d'un Germe, préférablement à celui d'un autre,
dans un lieu donné ibid
CCLXI. Conjectures sur cette Espece de Vers d'eau douce, qui, dans certaines circonstances,
poussent une queue au lieu d'une tête 245
CCLXII. Tentatives pour expliquer la reproduction des pattes de l'Ecrevisse 246
CHAPITRE II .....................................................................................................................................................250
Continuation de l'histoire des boutures et des greffes animales. Essai d'explication des Polypes
CCLXIII. Introduction à la théorie des reproductions du Polype. Vues de l'Auteur 250
CCLXIV. Comment s'opére la reproduction du Polype partagé transversalement. Energie de la Force reproductrice 251
CCLXV. Comment on peut concevoir que s'opére la reproduction du Polype partagé par le milieu suivant sa longueur 252
CCLXVI. Explication des Hydres, et de la maniere dont se forme un nouvel estomac dans de très-petits
fragmens du Polype 253
CCLXVII. Grande singularité qu'offrent les fragmens du Polype devenus eux-mêmes de véritables Polypes.
Conséquence relative à la structure de l'Insecte et à son retournement 254
CCLXVIII. Comment des portions du Polype parviennent à se greffer les unes aux autres 255
CCLXIX. Comment on peut concevoir que s'opére l'union ou la greffe de deux Polypes mis l'un dans l'autre 256
CCLXX. Appréciation des merveilles du Polype.
Que la régénération des plaies des grands Animaux nous offre des faits aussi merveilleux.
Belle expérience de M. Duhamel sur ce sujet 257
CCLXXI. Explication de la greffe de l'ergot du Coq sur sa crête 259
CCLXXII. Tentatives pour rendre raison des divers phénomenes que présentent les Polypes déretournés en partie 260
CCLXXIII. Explication du Polype coupé, retourné, recoupé, etc. Réflexions sur nos idées d'Animalité 262
CCLXXIV. Explication de la multiplication du Polype par rejettons. Argument en faveur de l'emboîtement 263
CCLXXV. Comment de simples portions du Polype font par elles-mêmes de nouvelles productions.
Effets des dérivations 264
CCLXXVI. Nouvelles considérations sur la question, si la multiplication naturelle par rejettons et celle de bouture,
s'opérent par des Germes identiques ibid.
CCLXXVII. Monstruosités. Quelle idée on peut se faire de la multiplication naturelle de bouture 267
CLXXVIII. Conclusion. Raison de la grande fécondité du Polype 268
CCLXXIX. Comment on peut rendre raison de la multiplication naturelle par bouture, d'une Espece
de Mille-pied 269
CCLXXX. Analogie entre la multiplication du Polype en entonnoir, et celle du Mille-pied à dard 270
CCLXXXI.. Difficultés d'expliquer la multiplication par division naturelle du Polype à bulbe.
Motif du silence que l'Auteur s'impose à cet égard ibid.
CCLXXXII. Pourquoi les Insectes qui subissent des transformations, ne paroissent pas propres à être multipliés de bouture.
Réflexion sur ce sujet 271
CHAPITRE III ..................................................................................................................................................272
Idées sur le métaphysique des Insectes qui peuvent être multipliés de bouture, etc.
CCLXXXIII. Que le Polype n'est pas plus favorable au Matérialiste qu'au Cartésien.
Fausses idées qu'on s'est faites sur ce sujet, pour ne l'avoir pas assez. médité. But de l'Auteur 272
CCLXXXIV. Siege de l'Ame. Sensations. Moi du Polype 273
CCLXXXV. Où réside le Moi dans l'Insecte qu'on vient de partager en deux transversalement?
Des mouvemens qui paroissent spontanés, et qui ne sont que machinaux.
Principes propres à les expliquer, tirés de la doctrine de l'irritabilité 274
CCLXXXVI. Nouveau Moi qui est produit, et comment 276
CCLXXXVII. Que les Hydres sont des Personnes composées. Explication du Ver à deux têtes et
à deux volontés. Remarque sur le phénomene métaphysique que présentent les Hydres 277
CCLXXXVIII. Du Moi dans les Polypes greffés 278
CCLXXXIX. Du Moi dans les rejettons 279
CCXC. Du Moi dans les Insectes qui se métamorphosent ibid
CHAPITRE IV ....................................................................................................................................................280
De la fécondation et de la génération des Animaux. Variétés qu'on y observe.
Observations sur quelques endroits de l'Histoire Naturelle de M. de Buffon
CCXCI. Dessein de ce Chapitre 280
CCXCII. Bornes étroites de nos connoissances sur le Systême général. Conséquence pratique ibid.
CCXCIII. Maniere dont s'opére la fécondation dans la plupart des Animaux 281
CCXCIV. Maniere singuliere dont s'opére la fécondation dans les Poissons à écailles 282
CCXCV. Exception remarquable à la regle de l'intromission. Mouche des appartemens ibid
CCXCVI. Autre exception remarquable dans la situation des organes de la génération.
Amours des Demoiselles et ceux des Araignées ibid
CCXCVII. Fécondation et ponte de la Reine-abeille 284
CCXCVIII. Continuation du même sujet. Individus privés de sexe. Principe de la Police des Abeilles.
Idées sur leur Instinct. Observations sur le sentiment de M. de Buffon, touchant la construction des alvéoles 286
CCXCIX. Différences frappantes entre le Mâle et la Femelle dans quelques especes.
Les Papillons dépourvus d'ailes. Le Ver-luisant. Autre Scarabé singulier. Les Gallinasees 291
CCC. Amours du Crapaud et ponte de la Femelle. Fécondation et ponte des Grenouilles.
Découvertes de Swammerdam, et de MM. Demours et Roesel. 295
CCCI. Les Animaux hermaphrodites. Le Ver de terre. La Limace. Quelques especes de Coquillages.
Découvertes de M. Adanson 299
CCCII. Que les Hermaphrodites qui ne peuvent se suffire à eux-mêmes, rendoient l'existence
des vrais Androgynes plus douteuse encore. Nouvelle raison d'en douter. Problême physique 301
CCCIII. Découvertes de l'Auteur sur les Pucerons. Solution du problême physique.
Suites de générations élevées en solitude, et leurs .résultats 303
CCCIV. Distinction réelle de sexe chez les Pucerons, et leurs accouplemens.
Observation sur un passage de M. de Buffon, relatif à ce sujet 307
CCCV. Différences remarquables entre les Individus de la même Espece chez les Pucerons 309
CCCVI. Que les Pucerons sont vivipares dans la belle saison, et ovipares sur la fin de l'automne.
Conjectures sur l'usage de leurs accouplemens. Expérience à tenter pour vérifier cette conjecture 310
CCCVII. Que les Polypes n'offrent point de distinction de sexes, et qu'ils sont de vrais Androgynes 313
CCCVIII. Insectes privés de sexe pendant une grande partie de leur vie 315
C CIX. Réfutation du sentiment de M. de Buffon sur les métamorphoses des Insectes ibid.
CCCX. Réfutation de l'opinion du même Auteur sur la génération des Vers dans les Enfans, et
sur les générations équivoques 320
CHAPITRE V .....................................................................................................................................................327
Suite des variétés qu'on observe dans la fécondation et dans la génération des Animaux
CCCXI. Introduction 327
CCCXII. Variétés dans les tems de la copulation ibid
CCCXIII. Variétés dans les effets que la copulation produit sur les Individus générateurs 328
CCCXIV. Variétés dans les tems de l'accouchement et de l'incubation 330
CCCXV Especes vivipares. Especes ovipares. Especes qui semblent être également vivipares et ovipares.
Especes vivipares et Especes ovipares dans la même classe et dans le même genre.
Matrice singuliere d'une Mouche vivipare ibid
CCCXVI. Especes vivipares et ovipares à la fois. Les Pucerons et les Polypes à panache 332
CCCXVII. Nouvelle observation de M. Trembley, sur une Espece de Polype à panache, dont
les œufs peuvent être conservés au sec pendant plusieurs mois 333
CCCXVIII. Raisons qui indiquent que les Polypes à bras sont vivipares et ovipares.
Pourquoi certaines Especes sont à la fois vivipares et ovipares.
Comment les œufs des Poissons peuvent repeupler des étangs desséchés. Expérience à tenter sur ce sujet 334
CCCXIX. Especes qui ne sont proprement ni vivipares ni ovipares.
Les Polypes qui multiplient par divisions et subdivisions naturelles.
Maniere dont on peut concevoir la Génération des Polypes à bulbes.
Réflexions sur la structure des Polypes, et sur l'Animalité ibid
CCCXX. Mouvemens remarquables que se donnent la tige et les branches des Polypes à bouquet.
Principe de ces mouvemens, et ce que sont les branches 348
CCCXXI. Nouvelle découverte de M. Trembley sur les Polypes en nasses.
Corps oviformes auxquels ils doivent leur origine. Singularité de leur maniere de naître. Remarques sur ce sujet 350
CCCXXII. Espece dont les Petits naissent aussi grands que leur Mere. La Mouche- araignée.
Principes sur les métamorphoses des Insectes en général. De la métamorphose en boule-alongée, en particulier.
Nouvelle preuve de la fausseté de Épigénese 352
CCCXXIII. Explication de la Mouche-araignée. Nouvel argument en faveur de l'évolution 358
CCCXXIV. Observations de l'Auteur sur la Mouche-araignée 363
CCCXXV. Œufs qui croissent après avoir été pondus. Galles des Plantes: maniere dont elles sont produites.
Œufs des Mouches à scie 368
CCCXXVI. Œufs qui renferment plusieurs Embryons 371
CCCXXVII. Le Pipa ou Crapaud de Surinam 372
CCCXXVIII. Fécondité des Animaux 374
CHAPITRE VI ....................................................................................................................................................379
Découvertes Microscopiques de M. Needham. Remarques sur ces découvertes
CCCXXIX. Progrès de l'Histoire Naturelle depuis l'année 1740. Réflexions sur ce sujet 379
CCCXXX. Découvertes de M. Needham sur les Animalcules des infusions 380
CCCXXXI. Conséquences de M. Needham, et Observations sur ces conséquences.
Lettre de l'Auteur à ce Naturaliste et Réponse 384
CHAPITRE VII ...................................................................................................................................................409
Idées sur la maniere dont s'opere la fécondation chez les Animaux
CCCXXXII. But de l'Auteur 409
CCCXXXIII. Principes généraux sur la fécondation 410
CCCXXXIV. Deux points principaux qui restent à éclaircir 419
CCCXXXV. Comment le sperme peut parvenir au Germe. Découvertes de Malpighi sur la fécondation des œufs du Papillon.
Observation de l'Auteur sur ce sujet ibid
CCCXXXVI. Dernieres tentatives de l'Auteur pour tâcher d'éclaircir le mystere de la Génération 425
CCCXXXVII. Expériences à tenter pour décider des idées de l'Auteur sur la fécondation.
Réflexions sur ces expériences 438
CCCXXXVIII. Sources de la ressemblance des Enfans à leurs Parens, etc. Des envies des Meres 441
CCCXXXIX. De la fécondation des Germes qui doivent donner des Femelles,
et de celle des Germes de Neutres chez les Abeilles 446
CCCXL. Remarques sur l'organe de la voix du Mulet 449
CCCXLI. Que le Germe croît avant la fécondation: pourquoi il n'acheve pas de se développer sans elle? 452
CCCXLII. Faits qui indiquent l'emboîtement. Réponse à un calcul contre cette hypothese 458
CCCXLIII. Sentiment de M. Bourguet sur la Génération. Jugement sur cet Auteur 461
CCCXLIV. Sentiment d'un Encyclopédiste sur la Génération 466
CCCXLV. Sentiment de M. de Haller sur la Génération 467
CCCXLVI. Nouvelle considération sur la multiplication sans accouplement 470
CHAPITRE VIII .................................................................................................................................................473
Considérations sur la formation des Monstres. Conclusion
CCCXLVII. Dispute célèbre sur les Monstres 473
CCCXLVIII. Faits favorables à l'hypothese des causes accidentelles 474
CCCXLIX. Monstres par accident, dont la formation ne tient pas à l'union de deux Germes 476
CCCL. Divers exemples de Monstres 477
CCCLI. Remarques importantes en faveur des Monstres par accident. Différences entre le Germe et le Fœtus,
relativement à la forme et à l'arrangement des parties. Inégalités dans l'évolution 481
CCCLII. Autre remarque en faveur des Monstres par accident. Différence entre le Germe et le Fœtus,
relativement à la consistance 483
CCCLIII. Monstre qu'on cite en preuve de l'existence des Germes monstrueux. Réflexions sur ce sujet.
Maniere dont on peut concevoir que s'opérent certaines divisions accidentelles 485
CCCLIV. Influence que peut avoir la liqueur séminale sur la formation des Monstres 489
CCCLV. Familles de Monstres qui se propagent 491
CCCLVI. Essai d'explication des Monstres qui se propagent. Nouveaux éclaircissemens des principes
de l'Auteur sur la Génération 494
CCCLVII. Qu'il seroit possible que les causes accidentelles agissent avant la fécondation. 507
CCCLVIII. Individus dont les visceres sont transposés. Remarques sur cette transposition 508
CCCLIX. Maladies organiques; derniere raison en faveur des Monstres par accident 509
CCCLIX. Des raisons métaphysiques 510
CONCLUSION ...................................................................................................................................................513
INDICATION DES NOTES PRINCIPALES QUI ONT ÉTÉ AJOUTÉES PAR L'AUTEUR, DANS CETTE NOUVELLE EDITION
PREMIERE PARTIE ...........................................................................................................................................53
Article LXXII. Sur différens animaux terrestres ou aquatiques, qui avoient vécu et multiplié dans le corps humain 53
Art. CXXXIII. Animalcules des infusions qui multiplient comme les Polypes à bouquet, par divisions naturelles 95
Art. CXL. Précis des recherches de M. Spallanzani, sur les Vers spermatiques.
Démonstration de la non-existence des molécules organiques 101
Art. CXLIX. Eclaircissement sur les Pucerons vivipares dans un tems, et ovipares dans un autre 115
Art. CLI. Sur la prétendue greffe du germe fourni par le Coq, avec le jaune fourni par la Poule.
Extrait d'une Lettre de M. de Haller sur le developpement du Poulet 116
Art. CLVIII. Procédés au moyen desquels M. Beguelin a suivi les progrès du Poulet dans l'œuf 123
Art. CLVIII. Extrait de diverses Lettres de M. de Haller, en réfutation des argumens de M. Wolf, en faveur de l'épigénese 126
Observations de M. Spallanzani, qui prouvent la préexistence du germe, chez les Femelles de divers amphibies 127
Réponse de M. de Haller à une objection de M. Paul, tirée du Poulet 128
Art. CLXVIII. Indication des observations de M. Gmelin, qui paroissent prouver que les plantes ne sont pas
dépourvues d'irritabilité 137
Réflexions sur l'ignorance où nous sommes de la nature des forces 138
Art. CLXX. Idées des expériences de M. Herissant sur l'ossification 141
Art. CLXXV. Indication des expériences de Lusace, sur la formation des Reines-abeilles, etc. 145
Art. CLXXVIII. Sur la préexistence du germe dans la graine. Réflexion à ce sujet 147
Art. CLXXXVIII. Eclaircissement sur les prétendus Polypiers marins 153
Art. CXCIV. Indication des observations de M. Muller,
sur la reproduction de différentes especes d'Apodes acquatiques 157
Ibid. Indication des expériences de M. Spallanzani et de celles de l'Auteur, sur la reproduction de la tête du Limaçon,
et des membres de la Salamandre aquatique 158
Art. CXCVII. Indication des Observations de M. Muller, sur la multiplication de certaines Anguilles
d'eau douce par une sorte de division naturelle 159
Art. CCI. Multiplication par division naturelle, de divers animalcules, et de la Tremelle.
Précis des découvertes de l'Abbé Corti sur cette singuliere production 163
Art. CCIV. Indication des observations de l'Auteur sur la tête du Tænia 169
Art. CCVII. Multiplication des Anemones de mer de bouture, et par une sorte de division 175
Art. CCX. Sur le coquillage vivipare crystallin admirable de Swammerdam 181
Art. CCXX. Preuve que l'écorce ne se convertit pas en bois 190
Art. CCXXIII. Preuve de l'ossification par le périoste 194
Ibid. Sur la coloration des lames osseuses par la Garance 196
Art. CCXXIV. Extrait d'une Lettre de M. de Haller, sur la question agitée entre lui et M. Duhamel,
touchant la formation des os 198
Art. CCXXXVIII. Expérience sur les écailles de l'oignon de Scille, qui prouve la dissémination des germes
dans tout le corps de la plante 212
SECONDE PARTIE ............................................................................................................................................220
Article CCXLIV. Erreur de l'Auteur au sujet des prétendus stigmates du Ver de terre.
Résultats des expériences de l'Abbé Spallanzani, sur la respiration de ce Ver 220
... Sur la circulation du sang dans le Ver de terre 221
... Expérience de l'Auteur sur des Chrysalides exposées à un très-grand froid, et qui l'avoient bien soutenu 222
... Précis de quelques expériences de l'Abbé Spallanzani, sur la reproduction du Ver de terre. Réflexion à ce sujet 224
Art. CCL. Sur les petites Anguilles que l'Auteur avoit vu sortir vivantes de l'intérieur
des grands Vers d'eau douce qu'il multiplioit de bouture. Que ces Anguilles étoient d'Espece différente,
et que la multiplication singuliere que l'Auteur y avoit observée, s'étoit probablement opérée par une division naturelle,
analogue à celle que M. Muler a observée dans des Anguilles de même genre 231
Art. CCLXIV. Sur la signification du mot de Germe dans les idées de l'Auteur.
Application de cette remarque à la reproduction du Polype à bras 252
Art. CCLXV. Remarque sur la signification du mot de vaisseau appliqué au Polype 253
Art. CCLXXVI. Remarque sur la tête qui repousse un Polype à bras 267
Art. CCLXXVIII. Remarque au sujet de ce qui se passe dans la multiplication du Polype par rejettons 268
Art. CCLXXXIV. Sur la signification des mots de cerveau et de nerfs, relativement au Polype 274
Art. CCXCVI. Sur les organes de la génération chez les Araignées 283
Art. CCXCVII. Nouvelle découverte sur la maniere singuliere dont les œufs de la Reine-abeille sont fécondés 285
Art. CCXCVIII. Idée des découvertes de M. Schirach, sur la maniere dont les Abeilles ouvrieres
transforment un Ver commun en Ver royal 286
... Observation de l'Auteur qui paroît prouver, que les Abeilles ouvrieres ne massacrent pas les Mâles ou Faux-bourdons 287
... Que ce sont les Abeilles ouvrieres qui tuent les Reines surnuméraires 288
Art. CCXCIX. Espece de Papillon dont le Mâle et la Femelle sont également dépourvus d'aîles 291
... Observation de M. de Geer sur le tems où le Ver luisant commence à luire 292
... Observation de l'Auteur sur le tems où les jeunes Gallinsectes commencent à se fixer 294
Art. CCCVII. Sur le grand nombre d'Animaux qui multiplient sans le concours des sexes. Corps marins et leurs débris 314
Art. CCCX. Dernieres méditations de M. de Buffon, sur les molécules organiques 323
Art. CCCXIII. Observation de M. de Geer, sur l'accouplement des Ephémeres 329
Art. CCCXVI. Observation de M. Scheffer, sur le Puceron branchu aquatique 332
Art. CCCXVIII. Abrégé de l'histoire de ces Animalcules surprenans, qui reviennent à la vie après avoir été desséchés à fond.
Les Anguilles du Bled rachitique: le Rotifere; le Tardigrade, etc. 337
Art. CCCXIX. Réflexions philosophiques sur la maniere singuliere dont divers Animaux multiplient,
et sur l'extrême improbabilité des générations spontanées 348
Art. CCCXXVII. Sur le Pipa ou le Crapaud de Surinam, et sur l'Opossum 372
Art. CCCXXVIII. Sur la fécondité des Végétaux 377
Art. CCCXXXI. Sur la signification du mot de semence, relativement aux Animalcules des infusions 385
... Précis des découvertes de D. Roffredi, sur les Anguilles de la colle de farine, etc. 393
... Histoire abrégée des Animalcules des infusions, d'après les profondes recherches de M. Spallanzani.
Conséquence générale qui en découle relativement à la théorie de la génération 397
Art. CCCXXXIII. Sur les différentes sortes de Jumars.
Particularités anatomiques d'une Jumarre disséquée sous les yeux de M. Bourgelat 415
Art. CCCXXXV. Fécondation artificielle opérée par M. Spallanzani, sur les œufs de quelques Amphibies.
Que l'odeur, même la plus concentrée du sperme, ne suffit point à féconder les œufs. Conséquence de ces expériences.
Autre fécondation artificielle opérée auparavant par M. Jacobi, sur les œufs de quelques Poissons 422
Art. CCCXXXVI. Sur le Mulet proprement dit, ou le grand Mulet, et sur le Bardeau ou petit Mulet.
Réponse à une objection contre les principes de l'Auteur, tirée du Bardeau 429
... A la fin de la note. Observations de M. Bourgelat, sur les causes de la prétendue stérilité des Mulets,
et des Mules alléguées par M. Hebenstreit. Faits qui paroissent prouver que les Mulets ou les Mules ne sont pas steriles 433
... Experience de M. Bourgelat, qui prouve, que chez les Oiseaux, les Mulets propagent 436
... Autre expérience communiquée à l'Auteur par M. Bourgelat, qui prouve que le Loup et la Chienne propagent ensemble,
et que la nouvelle race se perpétue 437
Art. CCCXXXVII. Sur les Chiens auxquels on avoit retranché la queue, et qui, au rapport de M. de Buffon,
produisoient des petits sans queue. Erreur de cet Auteur à ce sujet: preuves de cette erreur.
Objections de M. de Haller contre les moules intérieurs de cet Ecrivain 440
Art. CCCXXXVIII. Que M. de Buffon a bien prouvé qu'il n'y a sur la Terre qu'une seule Espece d'Hommes 441
Dernieres méditations de M. de Buffon sur les corps jaunes.
Objections de M. de Haller, contre l'opinion du Naturaliste François sur ce sujet.
Nouvelles observations de l'Abbé Spallanzani sur les corps jaunes, qui concourent à démontrer
la fausseté de l'opinion de M. de Buffon 442
... Sur la prétendue influence de l'imagination des Meres sur le Fœtus 446
Art. CCCXXXIX. Sur la véritable nature des Neutres chez les Abeilles 448
Art. CCCXLI. Eclaircissement sur le jaune de l'œuf de Poule: dans quel sens il est une partie essentielle de l'Embryon 453
... Que l'éclosion des Poulets peut être accélérée ou retardée jusqu'à un certain point.
Expérience de M. Achard, qui prouve que le fluide électrique peut seul faire développer le Poulet dans l'œuf.
Singuliere expérience à tenter à ce sujet 454
... Que les Germes peuvent avoir subi bien des especes de métamorphoses avant leur fécondation:
maniere de juger de ces métamorphoses par les différentes phases sous lesquelles se montre successivement
le cœur de l'Embryon. Sur la gelée et la terre animales. Puissance du cœur dans l'Embryon:
rapidité de ses premiers accroissemens d'après les observations Hallériennes.
Accroissement: nutrition. Pourquoi plusieurs œufs ne sont pas fécondés à la fois dans les grands Vivipares 455
Art. CCCXLII. Preuves directes de l'emboîtement 459
... Passage de M. de Haller sur l'emboîtement 461
Art. CCCXLIV. Exposition succinte de l'hypothese de M. Wolf sur la Génération. Remarques sur cette hypothese 467
Art. CCCXLV. Remarques sur la maniere dont M. de Haller avoit tenté d'expliquer le mystere de la Génération 470
Art. CCCXLVI. Sur les parties organiques qui se reproduisent sans aucune fécondation proprement dite.
Que la reproduction des membres de la Salamandre, prouve qu'il y a des Germes appropriés à la réparation de
chaque partie retranchée. Expériences de l'Auteur qui démontrent, que le membre qui se reproduit actuellement,
renferme les mêmes sources de réparation 472
Art. CCCXLVIII. Expérience qui prouve que les œufs à deux jaunes peuvent produire des Poulets monstrueux,
par la greffe qui s'opére entre les deux Germes 475
Art. CCCXLIX. Observations de M. Hunauld, sur des parties surnuméraires, qui paroissoient devoir leur origine à
des causes purement accidentelles 476
Art. CCCL. Monstre singulier décrit par Littre 478
... Jumelles adhérentes l'une à l'autre par le bas de l'épine, et qui avoient vécu vingt-deux ans 479
... Sur les Poissons hermaphrodites, et les Poissons neutres. Observations de M. de Latourette sur le Carpeau de Lyon.
Remarque sur le sexe, relativement aux Germes ibid.
Art. CCCLI. Poissons monstrueux qui semblent favorables à l'hypothese des causes accidentelles 482
Art. CCCLII. Divers exemples de parties qui se réparent ou se greffent dans l'Homme et dans les Animaux 484
... Monstre favorable à l'hypothese d'une greffe accidentelle entre deux Germes 485
Art. CCCLIII. Sur la division accidentelle des doigts du Germe, que l'Auteur avoit supposée.
Sentiment de M. de Haller à ce sujet 489
Art. CCCLVI. Sur le sex-digitisme, et en particulier sur celui qui se propage. Faits qui semblent établir que cette
propagation s'opére par l'un et l'autre sexe. Observations de feu M. Morand sur les sex-digitaires.
Méprise singuliere de cet Anatomiste au sujet des principes de l'Auteur.
Conséquence qui découle du sex-digitisme héréditaire, en faveur de l'hypothese des causes accidentelles 503
Art. CCCLVII. Sur la disposition à certaines monstruosités, que les Germes peuvent contracter longtems avant
la fécondation par l'influence des causes perturbatrices secrette 507
Art. CCCLX. Opinion de M. de Buffon sur l'hypothese des Germes monstrueux.
Sentiment de M. de Haller, opposé à celui de l'Académicien François.
Jugement de l'Auteur sur la question de l'origine des Monstres.
Nouvelle considération sur l'influence possible des causes accidentelles,
tirée des reproductions monstrueuses des Limaçons et des Salamandres 510
Conclusion. Indication des expériences de MM. Kolreuter, Adanson et Spallanzani, sur la génération des Plantes.
Mulets végétaux qui concourent à prouver que le Germe réside originairement dans la Femelle 513
... Extrait d'une nouvelle Lettre de M. Bourgelat sur les Jumarts.
Observations du même Auteur sur un Jumart provenu de l'accouplement d'un Etalon avec une Vache.
Parties monstrueuses que reproduisent les Limaçons et les Salamandres;
preuves en faveur de l'hypothese des causes accidentelles. Extrait d'une Lettre de M. Spallanzani sur ce sujet.
Remarques sur le sex-digitisme 514
Né à Genève, Charles Bonnet reçoit en 1740 le brevet de correspondant de l'Académie des Sciences pour ses observations sur la parthénogenèse des pucerons. Il publie l'Essai de psychologie (Londres 1754), l' Essai analytique des facultés de l'âme (Copenhague 1760), la Contemplation de la nature (Amsterdam, 1765 et 1766, 2 vol).
En 1762 il soumet le manuscrit des Considérations sur les corps organisés à Haller qui l'encourage à le publier. L'abbé Lignac, censeur royal, interdit le texte en France. Pour justifier sa théorie de l'évolution, Charles Bonnet publie encore la Palingénésie philosophique ou idées sur l'état passé et futur des êtres vivants (Genève 1769 et 1770, 2 vol).
Les Considérations connaissent plusieurs éditions (1762 et 1768) ; nous donnons ici le texte du troisième tome des Œuvres Complètes éditées de 1779 1785 à Neuchatel. Bonnet y reproduit la préface de 1762 et s'explique sur la genèse de son œuvre dans l'Avertissement daté de 1778 ; il a tenu compte des travaux intervenus dans l'intervalle, et augmenté son édition de nombreuses notes et suppléments.
Francine Markovits
BONNET
Considérations sur les corps organisés (1762)
Charles Bonnet (1720-1793), qu’une famille aisée destinait à la jurisprudence, se découvrit une vocation de philosophe naturaliste à la lecture de l’Abbé Pluche et de Réaumur. En 1740, ses observations sur la parthénogenèse des pucerons lui valent le brevet de correspondant de l’Académie des Sciences. La découverte de Haller sur la formation du poulet lui semble prouver la préexistence des germes, hypothèse que la Théodicée de Leibniz lui avait inspirée dès 1748 — Bonnet toutefois optera pour l’ovisme contre l’animalculisme.
Grand observateur (il y perdit la vue), expérimentateur habile et audacieux mais toujours soucieux de la souffrance des animaux, Bonnet correspondit avec tous les naturalistes du temps, ce qui fait de lui l’un des meilleurs connaisseurs des sciences du vivant au dix-huitième siècle.
Les Considérations donnent un abrégé de l’histoire naturelle sur l’origine, la reproduction et le développement des êtres organisés, en les ramenant "à des principes plus philosophiques" — par opposition au mécanisme du siècle passé : la préexistence, la continuité, l’évolution —, et réfutent les théories de l’épigenèse, en particulier celles de Buffon (le moule intérieur) et de Needham (les principes de vie). Soutenant déjà la théorie de l’évolution développée dans la Palingénésie philosophique, et malgré l’hypothèse d’un dessein providentiel, le livre fut interdit en France.
(Catalogue des Auteurs, CF)
