Biographie
Présentation du livre
Table des matières
 
Table des matières contenues ès sept Livres
de l'Ethyque ou Philosophie Morale
 

LIVRE PREMIER
 
Preface ........................................................................................................................................................................43
I.Pourquoy nous avons plus d'inclination au mal qu'au bien.
II.Combien l'instruction est requise à l'homme.
III.Deux sortes d'instruction, l'une purgative, l'autre morale
IV.Socrates grand moraliste.
V.Qu'il n'a pas été l'inventeur de la Morale.
VI.Protestation et admonition de l'autheur au lecteur.
VII.Continuation d'icelle confirmée par une belle similitude.     
 
Chap.1.L'ordre et sommaire de cet œuvre  ...............................................................................................................49
 
Chap.2.De l'objet ou sujet de la Morale  ...................................................................................................................55
I.Irresolution des autheurs sur ce sujet.
II.Opinion d'Averroës et Ficin.
III.Opinion de S. Thomas d'Aquin.
IV.Opinion 4.
V.Opinion 5.
VI.Opinion de Picolomini.
VII.Opinion d'Averroës et Ficin refutée
VIII.La raison.
IX.L'opinion de S. Thomas aussi réfutée.
X.Fondement de l'opinion de S. Thomas.
XI.Ce fondement est destruit.
XII.Que le souverain bien n'est point le sujet de la Morale, ains la fin.
XIII.Quel est le vray objet de la Morale.
XIV.Confirmée par raison.
XV.Par authorités.
XVI.Toutes disciplines (excepté la Metaphysique) considerent leur objet avec quelque affection.
XVII.Que la Morale considere les actions necessaires comme volontaires.     
 
Chap.3.De la fin de la Morale  ...................................................................................................................................61
I.Que le gouvernement de la cité n'est point la fin de la Morale.
II.Saturne estimé premier legislateur.
III.Les plus solitaires ne se peuvent passer de la Societé civile
IV.Que la vraye fin de la Morale c'est le souverain bien.
V.Que le souverain bien est de deux sortes.     
 
Chap.4.De l'Etymologie de ces mots Morale et Ethyque  ........................................................................................65
I.L'Etymologie precede la definition de la chose.
II.L'Etymologie du mot Morale, et les diverses significations de ces mots, moeurs et coutumes.
III.Par les moeurs il faut entendre des loüables habitudes.
IV.Etymologie du mot Ethyque.
V.Pourquoy ceste discipline n'est aussi bien appellée Intellectuelle que Morale.
VI.La Morale traite des vices par accident.     
 
Chap.5.Qu'est-ce que Morale  ..................................................................................................................................69
I.Qu'est-ce que Morale.
II.Son genre est Philosophie.
III.Sa difference 1. d'avec les sciences contemplatives.
IV.Autre difference.
V.Que toutes sortes de personnes sont capables du souverain bien.
VI.Qu'il est fort mal aisé de bien et heureusement vivre en ce monde.     
 
Chap.6.De la division de la Morale  ..........................................................................................................................73
I.Opinion 1.et plus ancienne touchant ce sujet.
II.Opinion moderne distinguant la Morale en   Theoretique et Pratique.
III.Que ces deux opinions sont aucunement soustenables.
IV.Raison pour la seconde qui est preferable à l'autre.
V.Opinion de l'Autheur que la Morale a trois parties, la Monastique, l'Oeconomique et la Politique.
VI.Qu'est-ce qu'il faut entendre par la Monastique.
VII.Comment l'homme est considéré en son particulier sans relation au public.
VIII.Qu'il a neantmoins de la Morale.
IX.Le salut de l'ame est inestimable.
X.Precepte Chrestien pour ceux qui vivent en solitude.
XI.Precepte de Ciceron.
XII.La difference qui est entre un homme de bien et un bon Citoyen.
XIII.Que le public a interest que chacun vive bien en son particulier.
XIV.Que la Morale Theoretique est plus excellente que la Pratique.     
 
Chap.7.Du bien en general  .......................................................................................................................................79
I.Qu'est-ce que Bien, et quelle son affection ou condition en la Morale.
II.Que le bien ne peut estre defini par aucun genre superieur.
III.Comment il est dit que toutes choses appetent le bien.
IV.Du bien apparent.
V.L'appetit interne appartient à la Physique.
VI.L'appetit externe à la Morale.
VII.L'homme est plus enclin au mal qu'au bien.
VIII.Responce à une objection precedente.
IX.Autre responce et pourquoy les damnez sont obstinez en leurs pechez.
X.Seneque et Plotin ont mal à propos impugné la definition du Bien donnée par Aristote.
XI.Quelles sont nos actions deliberatoires.     
  
Chap.8.Division et distinction du Bien  .....................................................................................................................85
I.Distinction ou division 1. du Bien en vray et apparent.
II.Distinction 2. en Bien divin, metaphysique, physique et moral: et comme le bien divin comprend
toute sorte de grace tant eternelle que temporelle.
III.De la grace donnée gratuitement.
IV.De la grace qui opere choses agreables à Dieu.
V.La grace temporelle est comme l'effect de l'eternelle.
VI.De la grace prevenante et efficace.
VII.Que selon Dieu toutes ces graces ne sont qu'une.
VIII.Du Bien Metaphysique.
IX.Du Bien Physique.
X.Du Bien Moral.
XI.La 3.distinction du Bien en celuy qui l'est de soy ou par participation.
XII.La 4.en celuy qui est honneste, utile et delectable.
XIII.Que l'honneste comprend en soy les autres deux.
XIV.La 5.division des Biens en ceux de l'esprit, du corps et de la fortune.
XV.La 6.en biens exterieurs et interieurs.
XVI.La 7.en ceux qui sont seulement à désirer et ceux qui sont à désirer et loüer tout ensemble.
XVII.La 8.est de Ciceron, en ceux qui nous attirent par leur seule dignité, ou par leur fruict,
ou par tous les deux ensemble.
XVIII.La 9.selon Pythagoras faisant dix sortes de choses bonnes et autant de mauvaises.
XIX.La 10.distinction du Bien est en celuy qui assouvit nostre volonté, et celui qui la laisse encore alterée.
 
SECOND LIVRE
 
Chap.1.Du souverain Bien  .......................................................................................................................................93
I.Grande diversité d'opinions touchant le souverain Bien.
II.Propositions de l'Autheur.
III.Trois questions sur ce sujet.
IV.Le souverain bien consiste en la derniere fin.
V.Que le nom de souverain bien est tres advenant à la derniere fin.
VI.Que toutes choses naturelles ont une derniere fin.
VII.Il est prouvé que l'homme en doit avoir aussi.
VIII.Autre preuve.
IX.L'homme nay pour commander au monde inferieur et servir Dieu.
X.Les Anges sont jouyssans du souverain Bien, qui est Dieu.     
  
Chap.2.Si l'homme peut estre heureux en ce monde et en l'autre  ..........................................................................99
I.Opinion 1.que l'homme ne peut estre heureux en ce monde.
II.Opinion 2.que l'homme ne peut estre heureux qu'en ce monde.
III.Opinion 3.de Solon que la felicité doit estre estimée apres la mort.
IV.Refutation de la 1.opinion.
V.La 2.est indigne de l'homme.
VI.L'opinion de Solon combattuë par Aristote.
VII.Elle peut estre deffenduë.
VIII.Deux sortes de vie et deux sortes de souverain bien.
IX.Souverain bien de la vie presente.
X.Souverain bien de la vie future.     
  
Chap.3.Des conditions de proprietez inseparables du souverain Bien  ..................................................................105
I.Cinq conditions du souverain Bien.
II.La 1.qu'il est souverainement bon.
III.La 2.qu'il est tres parfait.
IV.La 3.qu'il est tres beau.
V.La 4.qu'il est suffisant de soy.
VI.Comment il faut mesurer cette suffisance.
VII.La 5.condition qu'il est delectable.
VIII.Les cinq ornemens que les susdites conditions apportent à l'ame.
 
Chap.4.La refutation des erreurs touchant l'establissement de Souverain Bien ...................................................109
I.L'ordre proposé en ce chapitre.
II.Les diverses opinions touchant le souverain bien procedent des diverses affections.
III.Trois conditions de personnes diversement affectionnées.
IV.Contre l'opinion d'Epicure.
V.Que le souverain bien ne peut consister en la volupté sensuelle.
VI.Opinion de ceux qui ont estably le souverain bien en l'honneur és dignitez, és richesses, en la santé, ou en la vertu
VII.Qu'il ne peut consister en l'honneur.
VIII.Ny és dignitez.
IX.Ny és richesses de fortune.
X.Ny en la santé.
XI.Touchant la vertu il faut user de distinction, et la resolution en est remise au chapitre suivant.
  
Chap.5.Les raisons des Stoïciens contre les Peripateticiens touchant le souverain Bien  ....................................115
Dix raisons des Stoïciens sont rapportées et dressées en forme de Syllogisme, pour monstrer
que le souverain bien consiste en la vertu comme habitude, non és actions vertueuses, ainsi
que tiennent les Peripateticiens.
  
Chap.6.Les raisons des Peripateticiens contre les Stoïques, avec la resolution de leur controverse  ..................119
Depuis le I.nombre jusques au X.sont comprises dix raisons pour l'opinion des Peripateticiens,
soustenant que le souverain Bien consiste és actions vertueuses, non en l'habitude de la vertu.
XI.Conciliation des deux Opinions.
XII.Que tout bien examiné celle des Peripateticiens est preferable.
XIII.XIV.XV.Responce aux argumens des Stoyciens.     
 
Chap.7.Si l'idée du Bien est le souverain Bien selon l'opinion de Platon  .............................................................125
I.Proposition de l'autheur sur ce sujet.
II.Trois sortes d'idées selon Platon.
III.Qu'il a entendu Dieu par l'idée du bien.
IV.Aristote mal à propos censuré par Plutarque et autres.
V.Que l'idée du bien ne peut estre le souverain bien.
VI.Qu'Aristote n'impose point à Platon.
VII.Dilemme contre l'idée du bien de Platon.
VIII.Conclusion et resolution de la question proposée.     
 
Chap.8.Qu'est-ce que le souverain Bien de la vie civile  .......................................................................................131
I.La definition du souverain bien.
II.Qu'est-ce qu'il faut entendre par l'action de l'ame.
III.Que l'action de la faculté raisonnable de l'ame est propre à l'homme.
IV.L'ame de l'homme est dite raisonnable par deux considerations.
V.Resolution et recapitulation de tout ce que dessus.
VI.Que l'action en laquelle consiste la felicité doit estre conforme à la vertu.
VII.Interpretation de ces mots En la vie parfaite.
VIII.Autre interpretation selon Aristote.     
 
Chap.9.Quelle vertu entend Aristote par la meilleure et plus parfaite  ..................................................................135
I.Addition à la definition du souverain bien.
II.Opinion de Picolomini sur la question proposée.
III.Deux sortes de souverain bien.
IV.Le mot Si pris pour d'autant.
V.Resolution de la question.
 
Chap.10.Que toutes sortes de biens sont requises à la parfaite beatitude  ...........................................................139
I.Qu'au souverain bien est requis le comble de tous biens.
II.Les biens de l'ame.
III.La santé.
IV.La force du corps.
V.La santé et la force procedent de mesme cause.
VI.La beauté
VII.Les biens externes.
VIII.La noblesse.
IX.Les amis.
X.La posterité.
XI.Prerogative pour le nombre des enfants.
XII.Les amis sont plus requis que les enfans.
XIII.Les richesses sont plus necessaires que les amis ny la noblesse.
XIV.La joye et le plaisir sont requis au souverain bien.
XV.La contemplation est plus excellente que l'action.     
 
Chap.11.Que la doctrine d'Aristote touchant le souverain Bien est conforme ou nullement  ..............................147
repugnante à la Theologie
I.Qu'Aristote conformément à la Theologie desire des bonnes oeuvres pour le souverain bien de la vie active.
II.Que les richesses sont promises aux gens de bien.
III.Que pour estre heureux en ce monde il faut toujours estre homme de bien.
IV.Que Dieu est la vraye cause de nostre felicité.
V.Calomnie de P. Martyr heretique refutée.
VI.La joye compagne inseparable de la felicité.
VII.La contemplation plus excellente que l'action, et qu'Aristote a cogneu le souverain bien de la vie future.
VIII.Quelle est l'affection des trepassez selon Aristote.
IX.Autre calomnie de P. Martyr refutée.     
 
LIVRE TROISIESME
 
Chap.1.La definition et division de la Vertu: et que la vertu morale ne nous est point innée,  .............................155
ains s'acquiert par exercice
I.Proposition du sujet.
II.Qu'est-ce que vertu en general.
III.Distinction de la vertu en intellectuelle et morale.
IV.Leurs causes efficientes.
V.Raison 1. par laquelle est prouvé que la vertu morale ne nous est point innée, ains qu'elle s'acquiert par exercice
VI.Raison 2.
VII.Raison 3.
VIII.Les vices s'acquierent aussi par coustumes.
IX.La preuve qu'en fit Licurgus.
X.Combien importe l'education des enfans.
XI.Qu'on a plus ou moins d'inclination naturelle à certaines vertus.
XII.Qui est cause qu'on ne peut determiner le nombre des actions requises pour former l'habitude.
XIII.Le plaisir de l'action tesmoigne la perfection de l'habitude.
XIV.De mesme est de la facilité et obeyssance de la sensualité à la raison.
XV.Difference des actions de l'ame à celle de la vertu.     
  
Chap.2.Qu'est-ce que la vertu Morale ....................................................................................................................163
I.Qu'est-ce que la vertu Morale.
II.Quatre sortes de qualité.
III.Que la vertu morale n'est forme ny figure.
IV.Qu'elle n'est ni passion, ny passible qualité.
V.Qu'elle n'est point puissance    naturelle.
VI.Qu'elle est necessairement habitude, et icelle est elective.
VII.Qu'il y a difference entre faire justement et faire justice.
VIII.Que la vertu differe du vice par la mediocrité.
IX.La mediocrité est selon la chose.
X.La mediocrité selon nous doit estre reglée avec raison et prudence.
 
Chap.3.De la mediocrité de la Vertu morale, et qu'est-ce que proportion Arithmetique et Geometrique  ...........169
I.La mediocrité conserne toutes choses.
II.Mediocrité de deux sortes.
III.Mediocrité au respect de la chose.
IV.Mediocrité au regard des personnes.
V.Celle-ci respond à la proportion Geometrique. Celle-là à l'Arithmetique.
VI.Qu'est-ce que proportion et raison.
VII.Proportion arithmetique.
VIII.Proportion geometrique.
IX.La difference des mediocritez selon les diverses proportions.
X.Consideration de la mediocrité selon les personnes.
XI.Combien la piété envers Dieu et la charité envers le prochain est icy necessaire.     
 
Chap.4.Si la Vertu Morale consiste tousjours au milieu de deux extrémitez ........................................................175
I.Le milieu est determiné et fini.
II.III.IV.V.VI.VII.Six argumens qui concluent que la vertu ne consiste point au milieu de deux extrémitez.
VIII.IX.X.XI.XII.XIII.La solution des susdits six argumens par ordre.
 
Chap.5.De l'opposition des extrémitez au milieu, et des extrémitez entr'elles  ....................................................181
I.Le subjet de ce chapitre.
II.Comment les deux extrémitez sont opposées entr'elles et au milieu.
III.Raison par laquelle est prouvé que les extrémitez sont plus contraires entr'elles qu'au milieu.
IV.Autre raison concluant de mesme.
V.Objection.
VI.Resolution d'icelle, et comment est-ce que la vertu est dite plus ou moins contraire aux
extrémitez que les extrémitez entr'elles.     
 
Chap.6.Pourquoy l'une des extrémitez a quelquefois plus d'affinité au milieu que l'autre ...................................185
I.Comment est-ce que par la nature des habitudes, mesmes du vice et de la vertu il arrive que l'un
des vices extrêmes a plus d'affinité avec la vertu que l'autre.
II.Que cela peut arriver aussi par nostre propre inclination.
III.Que pour trouver la vertu il faut s'esloigner de l'extremité à laquelle nous avons le plus de propension.
IV.Qu'il faut en toutes choses fuyr la volupté.     
 
Chap.7.De ce qui est volontaire et outre ou contre la volonté  ..............................................................................189
I.Pourquoy ceste matiere appartient à la Morale.
II.La nature des contraires suit mesme raison.
III.Qu'est-ce que force.
IV.Distinction de l'ignorance en universelle et particuliere, ou du bien du droit et du fait.
V.Moyen de descouvrir la malice, et la discerner de l'ignorance et innocence.
VI.La difference entre pecher par ignorance et pecher ignorant.
VII.Que nous ne faisons pas outre nostre volonté ce que nous faisons par courroux.
VIII.Des actions contraintes esquelles il faut faire choix de necessité.     
 
Chap.8.De la volonté, deliberation et eslection  .....................................................................................................195
I.Le bien soit vray, soit apparent est l'objet de la volonté.
II.Qu'est-ce que consultation ou deliberation.
III.De quelles choses elle est.
IV.En quelles choses elle est inutile.
V.Qu'est-ce qu'eslection.
VI.Que le jugement recognoit les desfauts de la volonté dépravée.
 
Chap.9.Si l'homme peche à escient et volontairement  ..........................................................................................199
I.Platon a tenu la partie negative de la question proposée et Aristote l'affirmative.
II.III.IV.Déduction des raisons de Platon.
V.VI.VII.Responce à icelles.
VIII.IX.X.XI.Raisons des Peripateticiens.
XII.Platon a estimé que celuy qui peche par ignorance est plus blasmable que celuy qui peche volontairement.
XIII.Aristote a mieux dit en distinguant les actions de l'art des actions morales: et l'opinion de Platon
est vraye en celles là non en celles cy.
XIV.XV.Comment le Medecin abusant de son art est coulpable.
 
Chap.10.De la matiere des vertus, et particulierement des passions ou perturbations de l'ame  .........................205
I.Opinion 1.
II.Autre opinion.
III.Opinion de l'Autheur que tant les passions que certaines actions sont la matiere des vertus morales.
IV.Que les passions peuvent estre dites actions en la cause qui les produit.
V.Comment la douleur et la volupté ne peuvent estre dites passions.
VI.Comment elles le peuvent estre.
VII.Erreur de Ciceron et des Stoyques.
VIII.Comment les passions   se forment en l'ame.
IX.Qu'est-ce que passion.
X.Denombrement des principales passions.
XI.Distinctions d'icelles selon saint Thomas d'Aquin.
 
Chap.11.A quelle faculté de l'ame appartient la vertu morale et les passions,et si les bestes
en sont capables  .......................................................................................................................................................211
I.Le sujet de ce chapitre divisé en 4. questions.
II.Que les vertus morales sont en la faculté sensitive.
III.Comment elles peuvent estre rapportées à l'intellect
IV.Objection.
V. VI. VII.Response: et comment toutes les facultez principales de l'ame servent à la perfection de la  vertu morale.
VIII.Que les passions sont aussi en la faculté sensitive.
IX.Comment elles se rapportent à la raison.
X.Que les bestes ont des passions et perturbations.
XI.Que les Stoyciens deguisent leurs passions.
XII.Que les hommes sont sujets à plus de passions que les bestes.
XIII.Que les bestes sont incapables de la vertu morale.
XIV.Qu'aucunes en ont neantmoins quelque ombrage.     
 
LIVRE QUATRIESME
 
Chap.1.Si les vertus morales sont une mesme ou plusieurs differentes en espece  ..............................................219
I.Il y a trois opinions sur ce sujet.
II.Opinion de Chrysipus refutée.
III.Opinions de Stoyques et Academiques.
IV.Les fondemens d'icelle.
V.Le premier fondement en est renversé.
VI.Platon a mal definy les vertus morales par la science.
VII.Le second fondement des Stoyques et Academiques est pareillement destruit.
VIII.Que les vertus morales sont plusieurs differentes en espece l'une de l'autre.
 
Chap.2.De la distinction de la vertu morale en ses especes ..................................................................................225
I.Distinction des vertus selon les Stoyques et Academiques en civiles, purgatrices, celles de l'ame purgée et ideales.
II.Qu'elle ne sert gueres à nostre sujet.
III.Qu'Aristote   ne rend point raison de la distinction qu'il donne des vertus morales.
IV.Opinion de Chrysippus establissant vertus innombrables.
V.Vertus cardinales.
VI.Ausquelles Platon adjouste la saincteté.
VII.L'opinion des Stoyques trop universelle.
VIII.Celle de Chrysippus refutée.
IX.La distinction des vertus Cardinales est superfluë et defectueuse.
X.Comment elle peut estre defenduüe.
XI.Celle de Platon est aussi redondante et defectueuse.     
 
Chap.3.La distinction de la vertu Morale en onze especes selon Aristote  ............................................................231
I.Sommaire description des onze vertus morales et des vices qui leur sont opposez.
II.Les raisons pour lesquelles les vertus morales sont ainsi distinguées, et à quoy chacune d'icelle se rapporte.
III.Comment ce nombre peut ëtre réduit à sept.
IV.Qu'il y a plusieurs autres vertus outre les onze denombrées.
V.Que telles vertus ne sont point proprement morales ou se peuvent reduire aux onze denombrées.     
 
Chap.4.De la Justice universelle ............................................................................................................................237
I.Qu'il faut commencer à traicter des vertus morales par la plus universelle.
II.La justice universelle est l'observance des loix divines et humaines et comprend toutes les autres vertus.
III.Elle regarde Dieu, le prochain, et nous mesmes.
IV.Que la   Religion unit les hommes avec Dieu et les hommes entr'eux mesmes.
V.Qu'est-ce que Religion.
VI.Du devoir envers le prochain.
VII.Du devoir envers nous mesmes.
VIII.Conclusion.     
 
Chap.5.De la justice particuliere, et premierement de la Distributive  ..................................................................243
I.Qu'il y a une Justice particuliere.
II.Sa definition suivant les Jurisconsultes.
III.Autre definition.
IV.La justice est Distributive ou Commutative.
V.Qu'en la distributive il faut garder la proportion Geometrique.
VI.Qu'il y a pour le moins quatre choses en chaque proportion.     
  
Chap.6.De la Justice commutative  .........................................................................................................................247
I.Qu'est-ce que Justice commutative.
II.Qu'en icelle il faut observer la proportion Arithmetique.
III.IV.et V.Division des obligations naturelles.
VI.Obligation civile.
VII.Elle est divisée en contract, quasi contract, malefice et quasi malefice. Depuis le nombre.
VIII.Jusques à XVII.inclusivement est traité des Obligations fondées en contract.
XVIII.De l'obligation fondée sur le quasi contract.
XIX.De celle qui est fondée sur le malefice.
XX.De celle qui est fondée sur le quasi malefice.     
 
Chap.7.De la distinction des crimes et delicts  .......................................................................................................257
I.La soudaine passion de colere est aucunement excusable et la malice punissable.
II.Distinction d'ignorance.
III.Qu'on ne fait point d'injure à celuy qui la veut recevoir.
IV.Celuy qui donne plus qu'il ne faut, commet injustice, non pas celuy qui le reçoit.
V.Que nul ne peut faire tors à soy mesme.     
 
Chap.8.De l'invention des nombres, poids, mesure et monnoye  ...........................................................................261
I.La cause de l'invention des nombres, et qui fut le premier inventeur de l'Arithmetique.
II.La cause de l'invention des poids et mesures, et qui en fut le premier inventeur.
III.La cause pourquoy la monnoye a esté inventée et qui fut le premier qui marqua le cuyvre,
l'argent et l'or à l'usage de la monnoye, et quelle fut la premiere marque.
 
Chap.9.Si la loy du Talion est equitable  ..................................................................................................................265
I.Que signifie Talion, et que la Loy du Talion peut avoir lieu tant en la Justice distributive que commutative.
II.Combien elle semble equitable.
III.Qu'elle est approuvée par le droit Romain, par la loy de Moyse et mesmes par la loy Evangelique.
IV.Comment les circonstances font que la loy du Talion est inique.
V.En quels cas la loy du Talion ne peut avoir lieu ny en la Justice distributive ny commutative.
 
Chap.10.De la distinction du droit, et comment il differe de l'equité  ....................................................................269
I.Droict est un mot homonyme.
II.Distinction 1. du droict en sacré, public et privé.
III.Qu'est-ce que droict naturel.
IV.Droict des gens.
V.Droict naturel et droit des gens pris pour un mesme.
VI.Droit civil.
VII.Distinction 2. du droit.
VIII.Distinction 3.
IX.Droit pris pour toute ordonnance et sentence des Juges.
X.Comment l'equité est l'interprete du droit.
XI.L'utilité publique passe par dessus les loix.
XII.Conclusion du droit avec l'equité.     
 
Chap.11.Des extrémitez opposées à la Justice  ......................................................................................................273
I.Qu'il y a une justice particuliere.
II.Qu'on peche en l'excez et en la defectuosité ensemble pour la Justice distributive.
III.Les concussions des Juges sont infames.
IV.La tromperie est le vice le plus frequent en la justice commutative.
V.Erreur de ceux qui ont tenu que la justice ne consiste point au milieu.
VI.Contre cét erreur.
VII.Objection.
VIII.Responce.
IX.En quel cas le droict civil permet la circonvention et pourquoy.
X.Le droict canon n'admet pas nulle fraude.     
 
LIVRE CINQUIESME
 
Chap.1.De la force ou Vaillance  ...............................................................................................................................279
I.Combien sont puissantes les passions procedantes de l'appetit de l'ire.
II.Qu'est-ce que vaillance.
III.Pourquoy elle est appellée Force.
IV. Pourquoy Vaillance.
V.Les Romains l'ont appellée simplement Vertu.
VI.La vraye Noblesse en France fait profession de ceste vertu
VII.Que la fin de la Vaillance est honneste et genereuse.
VIII.Que les hommes courageux qui ne se proposent point une fin honneste ne sont pas vaillans.
IX.Que la Vaillance consiste plus en la passion qu'en l'action.
X.Que l'homme vaillant doit estre exempt du desir de vengeance.
XI.La perfection de l'homme vaillant.     
 
Chap.2.Des vices opposez à la Vaillance  ................................................................................................................287
I.Combien la temerité et lascheté sont dangereuses et que la lascheté est plus honteuse.
II.Que la temerité represente souvent la Vaillance en apparence.
III.Que l'homme vaillant ne prostituë point inconsiderément sa vie.
IV.Comment la temerité est opposée à la prudence, et comment à la vaillance.     
 
Chap.3.De la Temperance .......................................................................................................................................291
I.Combien que la Temperance est requise à toutes vertus.
II.Aristote dit qu'elle consiste en la  moderation de la volupté et douleur.
III.Comment cela se doit entendre.
IV.Pourquoy les amoureux sont blesmes et souspirent souvent.
V.La vraye definition de la temperance.
VI.Que la temperance et vaillance sont differentes en objet.
VII.Comment la Temperance doit estre pratiquée.
VIII.Pourquoy l'intemperant est pire que l'avare.
IX.En quoy consiste l'effect de la temperance.
 
Chap.4.Des vices opposez à la Temperance  ...........................................................................................................297
I.L'intemperance comprend les deux extrémitez opposées à la temperance.
II.De la stupidité insensible.
III.La volupté sensuelle s'estend à tous les  sens.
IV.Comment le sens commun est susceptible de volupté.
V.Comment la fantasie.
VI.Comment la memoire sensitive.
VII.Comment le goust et l'attouchement.
VIII.Comment la veuë.
IX.Comment l'ouye.
X.Comment l'odorat.
XI.Conclusion.
 
Chap.5.De la Liberalité  ...........................................................................................................................................303
I.Que les trois vertus precedentes sont comme universelles.
II.La liberalité est une vertu divine.
III.Sa propre definition.
IV.Qu'elle regle le desir d'avoir.
V.Et les acquests et despences.
VI.Qu'en icelle il faut observer la circonstance des personnes.
VII.Du temps.
VIII.Du lieu.
IX.De la qualité et quantité de la chose donnée.
X.Conclusion.
 
Chap.6.De la Prodigalité et Avarice  .......................................................................................................................307
I.Comment la prodigalité et avarice se produisent sous l'apparence de la vertu.
II.Raison 1. pour laquelle l'avarice est pire que la prodigalité.
III.Raison 2.
IV.Raison 3.
V.Raison 4.
VI.Contre l'usure.
VII.Pourquoy elle est permise par les loix politiques.
VIII.Que tout ce qui se prend outre le sort principal est usure.
IX.Que l'usure est semblable à la morsure d'aspic.
X.En quel cas l'usure est permise.
XI.Raison 5. pour laquelle l'avarice est pire que la prodigalité.
 
Chap.7.De la magnificence et des vices qui luy sont opposez  ...............................................................................313
I.En quoy la magnificence differe de la liberalité.
II.Qu'est-ce que magnificence.
III.Que ceste vertu est tres requise à un Prince.
IV.Maxime tyrannique de Machiavel.
V.Que les Princes ne doivent point oster aux uns pour donner aux autres.
VI.Des vices opposez à la Magnificence.
VII.Loüange du Roy Henry IV.  
 
Chap.8.De l'ambition moderée et de la Magnanimité, et des vices qui luy sont opposez ....................................317
I.Ces deux vertus doivent preceder les suivantes.
II.Difference de l'Ambition reglée et Magnanimité.
III.Qu'est-ce qu'ambition reglée.
IV.Qu'est-ce que magnanimité.
V.Que le nom d'honneur est icy pris largement, et comment l'honneur pris proprement differe de la gloire.
VI.Combien l'ambition est dangereuse.
VII.L'humilité son antidote.
VIII.Les vices.
IX.Les deux vices opposez à l'ambition reglée.
X.Qu'il est loüable en la vie active d'aspirer aux honneurs.
XI.La superbe opposée à la Magnanimité en l'excez.
XII.Et la pusillanimité en la defectuosité.
 
Chap.9.De la Clemence, et des vices qui luy sont opposez ...................................................................................323
I.Que la clemence doit suivre immediatement les vertus precedentes.
II.Qu'est-ce que clemence.
III.Combien ceste vertu est digne de l'homme.
IV.Et particulierement des Princes.
V.Combien Henry IV excelle en ceste vertu.
VI.La cruauté vice tres indigne de l'homme.
VII.Comment il faut accoiser un homme courroucé.
VIII.Contre la vengeance.
 
Chap.10.De la Verité, et des vices qui luy sont opposez  ........................................................................................329
I.En quoy consiste ceste vertu qui seroit plus proprement appellée veracité que verité.
II.Distinction de la verité.
III.Qu'est-ce que la veracité.
IV.Son excellence.
V.Combien elle estoit recommanéde entre les Perses.
VI.Contre les menteurs et blasphemateurs et parjures.
VII.Le mensonge est commun à tous les deux.
VIII.Comment on peche par dissimulation.
IX.Comment par simulation.
X.L'arrogance est une espece de simulation.
XI.Depuis ce nombre.
XII.Jusques à la fin du chapitre sont donnez quelques preceptes touchant le mensonge.
 
Chap.11.De l'Entregent, et des vices qui luy sont opposez  ...................................................................................337
I.Pourquoy ceste vertu precede en ordre la suivante.
II.Qu'est-ce qu'Entregent.
III.La recommandation et utilité de ceste vertu.
IV.Pourquoy elle est appellée Entregent.
V.Pourquoy civilité.
VI.La Noblesse se doit tenir dans les villes.
VII.Ceux qui pratiquent ceste vertu sont appellez galans hommes.
VIII.La bouffonnerie luy est opposée en l'excez.
IX.La rusticité en la defectuosité.
 
Chap.12.De l'affabilité et Courtoisie, et des vices qui luy sont opposez ................................................................341
I.Ceste vertu est tres utile aux Princes et Seigneurs.
II.Ses noms en Grec.
III.En Latin.
IV.En François.
V.Qu'est-ce qu'affabilité ou courtoisie.
VI.En quelles personnes elle est le plus requise.
VII.Comment il en faut user.
VIII.Que les Princes et leurs principaux officiers manquent ordinairement en l'exercice d'icelle.
IX.Combien Adrian Vespasian et et Trajan excelloient en icelle.
X.Ses deux vices opposez.
XI.Qu'il faut observer   en l'affabilité la proportion Geometrique.
XII.Precepte pour les gouverneurs et magistrats.
 
LIVRE SIXIESME
 
Chap.1.Du nombre des Habitudes intellectuelles  ..................................................................................................347
I.La liaison du sujet.
II.La Science, Intelligence, et Sapience se proposent la cognoissance pour leur fin.
III.La Prudence et l'Art se proposent l'operation.
IV.Des arts liberaux.
V.Que l'instruction, croyance, opinion, pensée, memoire, et subtilité d'esprit ne sont point habitudes intellectuelles.
VI.Que la prudence et l'Art, quoy que leur fin soit incertaine, ne laissent pas d'estre habitudes intellectuelles.
VII.Conclusion.
 
Chap.2.De la denomination et genre des vertus intellectuelles  ............................................................................353
I.Erreur de Picolomini et autres.
II.La raison de leur erreur.
III.Ils la fondent sur le texte d'Aristote.
IV.Comment les vertus intellectuelles peuvent estre appellées et relations et habitudes.
V.Refutation du susdit erreur.
VI.Comment Aristote compare  l'entendement à un tableau auquel rien n'a esté peint.
VII.Comment l'entendement est dit passible et impassible.
VIII.Que les Anges et nostre entendement sont subjets à changement de perfection non pas de corruption.
IX.Que la memoire y est aussi sujette.
X.Pourquoy telles habitudes sont appellées Intellectuelles.
XI.Resolutions et conclusion de la question.     
 
Chap.3.De la distinction et ordre des vertus intellectuelles  ..................................................................................359
I.Distinction 1. des vertus intellectuelles selon leur fin.
II.Distinction 2. selon leur sujet.
III.Distinction 3. selon les facultez de l'ame.
IV.Trois sortes d'ordre.
V.Les vertus operatrices sont plus necessaires que les contemplatives et l'art plus que la prudence.
VI.Quelles des vertus intellectuelles doivent estre preferées selon l'ordre Methodique.
VII.Comment il les faut denombrer tant selon l'ordre de dignité que selon l'ordre methodique.     
 
Chap.4.De l'Intelligence  .........................................................................................................................................363
I.Intelligence prise pour l'entendement.
II.Pour l'action de l'entendement.
III.Pour les substances separées.
IV.Pour une des vertus intellectuelles.
V.Son genre c'est habitude.
VI.Comment elle differe des vertus morales et des autres quatre intellectuelles.
VII.Principes simples et composez.
VIII.Principes propres et communs.     
 
Chap.5.De la Science  ..............................................................................................................................................367
I.Science prise pour toute cognoissance certaine.
II.Pour toute sorte de discipline reglée.
III.Pour la cognoissance de la chose par la cause.
IV.Sa definition.
V.La science distinguée en actuelle et habituelle.
VI.Comme elle differe des autres vertus intellectuelles
VII.Que les principes de la demonstration doivent estre vrays.
VIII.Prochains et immediats.
IX.Premiers.
X.Precedens ou plus cogneus.
XI.Causes de la conclusion.     
 
Chap.6.De la Sapience ou Sagesse  .........................................................................................................................371
I.Sapience est un mot homonyme.
II.Sapience divine considerée en Dieu ou en ses oeuvres.
III.Sapience prinse pour la cognoissance des choses divines et humaines.
IV.Pour une grande experience et prudence.
V.Pour une vie retirée et cachée.
VI.Pour la probité de moeurs.
VII.Pour l'excellence en quelque art ou mestier.
VIII.Pour la Metaphysique.
IX.Pour la cognoissance des choses divines seulement.
X.Pour la cognoissance de la cause et de l'effect.
XI.Sa definition propre à ce sujet.
XII.Que c'est une vertu distincte de l'intelligence et science.
XIII.Qu'elle consiste en doctrine et bonne vie.
XIV.Les noms des sept sages de Grece.     
 
Chap.7.De la Prudence  ...........................................................................................................................................377
I.Prudens en Latin est dit quasi porro videns.
II.Qui signifie faire de necessité vertu.
III.Qu'est-ce que Prudence.
IV.Comment elle differe des autres vertus intellectuelles.
V.Sa fin regarde l'utilité humaine.
VI.A quoy elle parvient par des fortes et asserrées raisons et principes, non point par opinions, comme dit Picolomini.
 
Chap.8.Combien il y a de sortes de Prudence .........................................................................................................381
I.Prudence prinse pour Jurisprudence.
II.Elle est digne des Rois.
III.Elle a trois preceptes generaux.
IV.Elle consiste aussi en trois choses.
V.Que les recompenses des Roys sont volontaires et les services des subjets sont necessaires.
VI.Prudence Politique.
VII.Prudence Oeconomique.
VIII.Prudence monastique.   
 
Chap.9.Des raisons ou principes de la Prudence  ...................................................................................................385
I.Principes generaux de la Prudence.
II.Principes particuliers.
III.Comment les uns et les autres s'acquierent.
IV.Principes externes de la Prudence.
V.Le jugement et le courage sont les plus excellens principes internes de la Prudence.
VI.L'excellence de la Prudence accomplie.     
 
Chap.10.Si la Prudence prescrit la fin aux vertus morales  ....................................................................................389
I.Ceste question est fort controversée.
II.Il y a double fin des vertus morales, l'une universelle, l'autre particuliere.
III.Celle-ci n'est que comme le moyen ou l'instrument pour parvenir à celle-là.
IV.Que la Prudence se propose la fin universelle pour tres asseurée, et les fins particulieres pour moyens d'y parvenir.
V.Resolution de la question proposée.
VI.Qui est confirmée par l'authorité du Philosophe contre l'opinion de Scot.
 
Chap.11.De l'Art ......................................................................................................................................................393
I.L'Art est propre à l'homme.
II.Par analogie il est  aussi, attribué à Dieu, à la nature et aux bestes.
III.La propre definition de l'Art
IV.Qu'il consiste en certaines regles.
V.Qu'il est des choses futures et contingentes.
VI.Comment il differe de la Prudence.
VII.Des Arts liberaux.
VIII.Que les Mathematiques sont vrayement sciences non pas Arts.
IX.Que la Poësie et l'Histoire sont Arts liberaux.
X.L'escriture, Imprimerie et Artillerie sont des Arts admirables.
 
Chap.12.Par quelles raisons les vertus Morales sont plus excellentes que les intellectuelles  ...........................399
I.La Prudence doit estre jointe aux vertus morales en ceste controverse.
II.Toutes les cinq vertus intellectuelles jointes ensemble sont sans doute plus excellentes que les
morales et en necessité et en dignité ou excellence.
III.Depuis ce nombre jusques à la fin du chapitre sont rapportées sept raisons ou argumens qui
concluent que les vertus morales sont plus excellentes que les intellectuelles.
 
Chap.13.Par quelles raisons les vertus intellectuelles sont preferées aux morales  .............................................405
Neuf raisons ou argumens sont rapportez icy pour prouver que les vertus intellectuelles sont plus excellentes
que les morales.
 
Chap.14.La Decision de la controverse precedente  ..............................................................................................409
I.La vertu morale est plus requise à la vie active, et l'intellectuelle est beaucoup plus excellente.
II.Solution du troisiéme argument proposé contre la dignité des vertus intellectuelles.
III.Solution du quatriéme argument proposé à mesmes fins, la caption duquel est descouverte.
IV.Qu'un homme vrayement scavant aime la vertu morale.
V.Resolution sommaire de toute la controverse.
 
LIVRE SEPTIESME
 
Chap.1Des Vertus Heroïques  .................................................................................................................................413
I.Il y a des vertus sur-humaines et des vices brutaux.
II.La vertu Heroyque n'est point distinguée en especes des vertus morales.
III.Qu'elle reluit principalement en la vaillance.
IV.Les saints  martyrs ont esté doüez d'une vertu Heroyque.
V.La virginité et mespris des plaisirs mondains sont des vertus vrayement Heroyques.
 
Chap.2.Des vertus divines et Theologales ............................................................................................................417
I.Pourquoy ces vertus sont appellées Divines ou Theologales.
II.Le nom de foy prins pour loyauté.
III.Pour une ferme croyance.
IV.Pour la croyance sans preuve, et c'est une vertu Theologale.
V.Comment la foy differe des vertus morales.
VI.Elle ne recherche ny preuve ny raison naturelle.
VII.La foy se prend quelquefois et pour la doctrine Chrestienne et pour la profession d'icelle.
VIII.De l'esperance universelle.
IX.Qu'elle a quatre conditions, le bien, le difficile, le futur et le possible.
X.De l'esperance Chrestienne.
XI.La difference de la foy d'avec l'esperance.
XII.Qu'est-ce que charité et combien elle est excellente et necessaire.
 
Chap.3.Des demy vertus et dispositions à la vertu  ................................................................................................423
I.La disposition precede la perfection de l'habitude de la vertu.
II.Telle disposition prepare la volonté.
III.Telles dispositions sont universelles ou particulieres.
IV.Qu'est-ce qu'obeyssance.
V.L'obeyssance se remarque en tout l'univers.
VI.L'obeyssance considerée interieurement en l'homme.
VII.L'obeissance considerée exterieurement a six degrez principaux.
VIII.Son utilité.
IX.Quels vices luy sont opposez.
X.Qu'est-ce que continence.
XI.En quoy elle est differente de la temperance.
 
Chap.4.De la Honte, Emulation, Indignation, et Misericorde  ................................................................................429
I.Ces passions sont signes d'un bon naturel.
II.Qu'est-ce que honte en general.
III.Qu'est-ce que vergongne.
IV.L'effronterie et l'estonnement luy sont opposez.
V.Pourquoy on rougit par la honte.
VI.Qu'est-ce qu'Emulation.
VII.Comment elle est louable et blasmable.
VIII.Que l'envie luy est opposée.
IX.Qu'est-ce qu'Indignation.
X.Comment elle est louable et blasmable.
XI.L'envie et la malveillance luy sont opposez.
XII.Qu'est-ce que Misericorde.
XIII.L'inhumanité et le defaut de courage luy sont opposez.
XIV.Que la misericorde est autrement considerée en Dieu qu'en l'homme.
 
Chap.5.Des diverses sortes d'Amitié  .....................................................................................................................435
I.Trois sortes de fruits procedant de la vertu, l'amour de Dieu, la tranquilité de l'ame et l'amitié des hommes.
II.Qu'est-ce que l'amitié naturelle, et de combien de sortes.
III.De l'amitié qui procede d'une precedente cognoissance et de ses especes.
 
Chap.6.De l'amitié Morale  ......................................................................................................................................439
I.Pourquoy ceste amitié est appellée Morale.
II.Que son genre est en controverse.
III.Que ce n'est point l'amour.
IV.Conformité de l'amitié avec la vertu.
V.Enquoy est-ce qu'elles sont differentes.
VI.L'amitié est plustost un instrument ou fruict de vertu que proprement vertu.
VII.Qu'est-ce qu'amitié selon Ciceron.
VIII.Autre definition plus exacte.
IX.L'exposition d'icelle.
X.Le fondement de la vraye amitié c'est l'honnesteté.
XI.Flaterie est dangereuse.
 
Chap.7.Entre quelles personnes et combien de personnes l'amitié doit estre establie .......................................445
I.Combien l'amitié est utile en toutes sortes de personnes.
II.Que l'amitié doit estre establie entre personnes de mesme sorte et condition égale.
III.Que les amis ne doivent estre que deux ou trois pour le plus en une amitié perdurable.
 
Chap.8.Que l'Amitié doit estre differente de l'Amour, Dilection, Bien vueillance, Concorde, ..............................449
Societé et Charité
I.En quoy l'amitié est differente de l'Amour.
II.Beau et notable precepte.
III.En quoy la Bien vueillance est differente de l'amour et de l'amitié.
IV.En quoy la Concorde est differente de l'amitié et de l'amour.
V.En quoy la Société.
VI.En quoy la Charité.     
 
Chap.9.De l'Amour ..................................................................................................................................................453
I.Les anciens ont attribué divers parens à Cupidon.
II.L'Amour divin.
III.L'amour universel et naturel.
IV.L'amour Angelique.
V.L'amour humain.
VI.L'amour de generation.
VII.L'amour contre nature.
VIII.Bel Amour d'aucuns hommes à l'endroit des choses insensibles et mesmes inanimées.
IX.Amour reveré pour un Dieu.
X.Loüange de tout amour reglé et naturel par saint Denys et sainct Augustin.
 
Chap.10.Qu'est-ce que l'Amour humain  ................................................................................................................457
I.Qu'est-ce qu'Amour.
II.Amour prins pour action ou pour habitude.
III.Comment la beauté meut l'appetit de convoitise.
IV.Qu'est-ce que beauté tant du corps que de l'ame.
V.La jouyssance de la chose aymée est la fin de l'amour.
VI.Le courroux des amants fortifie l'amour.
VII.L'amour change au mieux le mauvais naturel des amoureux.
 
Chap.11.De la distinction de l'amour humain en trois especes ...............................................................................461
I.Deux sortes de Venus, l'une divine, l'autre humaine.
II.Troisiéme Venus, qui est brutale.
III.La premiere Venus nous apprend à aimer la beauté divine.
IV.La seconde regarde le mariage.
V.Que le mariage est un sacrement.
VI.La troisiéme Venus est la ruine des hommes.
VII.La mythologie de l'Eros et Anteros, Amour et Contre Amour.
 
Chap.12.Allegorization de la Mythologie de Cupidon  ............................................................................................465
I.Pourquoy l'amour divin est dit estre sans parens.
II.Pourquoy peint enfant.
III.Pourquoy avec des ailes.
IV.Pourquoy armé d'arc et de fleches.
V.Pourquoy aveugle.
VI.Pourquoy nud.
VII.De quels parens est extraict l'amour charnel.
VIII.Qu'il est appellé Dieu par antithese.
IX.Pourquoy il est peint enfant.
X.Pourquoy avec des aisles.
XI.Pourquoy armé d'arc et des fleches.
XII.Pourquoy aveugle et nud.  
XIII.Que Noel le Comte a mal allegorizé la fable de Cupidon.
 
Chap.13.Lequel est plus excellent aimer ou estre aimé .........................................................................................469
I.Platon estime qu'estre aimé est plus excellent qu'aimer.
II.Leon Hebrieu tient l'opinion contraire.
III.Distinction par laquelle l'une et l'autre opinion est soustenable.
IV.Qu'absoluëment estre aimé est plus excellent qu'aimer.
 
Chap.14.Des divers degrez de Charité  ...................................................................................................................473
I.La charité est ou theologale ou morale.
II.Le premier degré de charité est  du Prince envers ses sujets, et des sujets envers leur Prince.
III.Le second est envers le pays natal.
IV.Le troisiéme envers soy mesme.
V.Le quatriéme envers ses enfans.
VI.Le cinquiéme envers ses parens.
VII.Pourquoy les peres et meres aiment beaucoup plus leurs enfans qu'ils ne sont aimez d'eux.
VIII.Pourquoy la mere aime plus tendrement ses enfans que le pere.
IX.Le sixiéme degré de Charité est reciproque entre le mary et la femme.
X.Le septiéme est envers tous nos parens selon le degré de proximité.
XI.Le huitiéme est generalement de l'homme à l'homme.
 
Chap.15.De la Volupté  .............................................................................................................................................479
I.Que les Philosophes ne s'accordent pas touchant le genre de la volupté.
II.La volupté a pris son nom   de la volonté.
III.La volupté est prise en deux sortes.
IV.Comment la volupté accompagne nos actions volontaires, et resulte parfaite de la perfection d'icelles.
V.Comment Aristote dit quelques fois que la volupté est une motion, et quelquefois le nie.
VI.Volupté du corps et de l'ame.
VII.Combien les Gymnosophistes se plaisoient à la contemplation.
VIII.Mythologie à ce propos.
IX.Ravissement de Daniel et de Saint Paul.
X.Contemplation spirituelle.
XI.Que l'action honneste delecte l'homme vertueux.
XII.Le souverain bien consiste en plaisir, joye et volupté.
XIII.Volupté reglée du corps  necessaire.
XIV.Legitime et licite.
XV.XVI.La volupté desreglée consiste au manger et boire, ou en la luxure.
XVII.Detestation de la luxure.
 
Chap.16.De la bien seance  ....................................................................................................................................487
I.Le nom de bien seance se peut estendre à tout ce qui est honneste.
II.Mais il se prend proprement pour ceste bonne grace qui est requise és actions humaines.
III.Elle observe les circonstances des personnes.
IV.Du lieu.
V.Du temps.
VI.L'homme sage change quand il est besoin.
VII.Combien la bien seance est recommandable.
 
La présente édition de L'Ethique ou Philosophie morale parut en 1610 à Paris, et fut rééditée une vingtaine de fois jusqu'en 1645. L'édition de 1617 porte la mention "revueüe et corrigée par l'autheur."
Nous avons suivi l'édition de 1645, publiée chez Richard l'Allemand à Rouen, comme quatrième partie du Corps de philosophie comprenant la Logique, la Physique, la Métaphysique et l'Ethyque, par M.Scipion Du Pleix.
Roger Ariew
DUPLEIX
L'éthique (1610)
 

“ Pour moi je suis gascon, mais aussi franc que doit être un bon français, rond et hardi. La faveur des hommes ne me touche point, je ne me propose d’autre but que la vérité ”: les détracteurs de Scipion Dupleix (1569-1661) ne manquèrent pas de railler cette prétention à la liberté chez un homme qui fut secrétaire de Marguerite de Valois et maître des requêtes de son hôtel, précepteur d’Antoine de Bourbon-Moret fils d’Henri IV, conseiller d’Etat et historiographe du roi Louis XIII à la solde du Cardinal de Richelieu qui révisait ses travaux…
Scipion Dupleix fut le premier à publier en langue française un Corps de Philosophie, cours complet en quatre parties – Logique, Physique, Métaphysque, Ethique – dont chacune fut plusieurs fois rééditée entre 1603 et 1645. Si le Cours, d’inspiration aristotélicienne, n’est pas proprement novateur, il se démarque nettement de la doctrine thomiste alors enseignée dans la plupart des écoles, tout en faisant contrepoids aux courants stoïciens et libertins qui traversent l’époque. Œuvre de philosophe donc, d’historien également, mais aussi d’écrivain soucieux de la richesse et de la vigueur de la langue: c’est contre Vaugelas qui critiquait son style trop gaulois que Dupleix, sur ses quatre-vingts ans, écrira sa défense et illustration : Liberté de la langue française dans sa pureté.
Dernière partie de la philosophie, la morale est susceptible d’un enseignement théorique, comme les sciences spéculatives. L’auteur fait ici oeuvre d’historien, par la confrontation des conceptions stoïcienne et péripatéticienne — à laquelle va sa préférence —, mais surtout de théoricien, en reconstruisant la compatibilité de l’éthique aristotélicienne et de la morale héritée du christianisme, dont une philosophie moderne ne peut désormais se passer. Sa méthode est analytique et procède par concepts : le bien et le souverain bien, la vertu et les vertus, la justice et les relations humaines ; à chaque fois est prise en compte la double dimension du sujet humain : individu privé, mais aussi élément d’un collectif.
(Catalogue des Auteurs, CF)
auteurs
de N à V
auteurs
de H à M
auteurs
de D à G
auteurs
de A à C
catalogues
accueil