LA METAPHYSIQUE
Livres 1 à 11
Table de la première partie
de la Metaphysique ou science surnaturelle
LIVRE PREMIER
Chap. I
L'Ordre et sommaire de ce qui est contenu au premier livre de la Metaphysique. ........................................................75
Chap. II
Des divers noms de la Metaphysique. .........................................................................................................................85
I. Belle similitude pour monstrer l'excellence de la Metaphysique.
II. Pourquoy la Metaphysique est ainsi nomée.
III. Pourquoy elle est appellée Science.
IV. Pourquoy Theologie.
V. Pourquoy simplement Philosophie.
VI. Pourquoy Philosophie premiere.
VII. Pourquoy Prudence.
VIII. Pourquoy la Princesse et maistresse des autres sciences.
IX. Pourquoy Science universelle.
X. Pourquoy Dialectique.
Chap. III
Qu'est-ce que Metaphysique et enquoy elle differe de la Theologie Chrestienne. ........................................................89
I. La definition de la Metaphysique.
II. Que l'estant rationel et par accident n'est point de l'objet de la Metaphysique.
III. Objection avec la resolution.
IV. Que signifient ces mots, l'estant en tant qu'il est.
V. La I. difference qui est entre la Theologie, et la Metaphysique.
VI. La 2. difference.
VII. La 3.
VIII. La 4.
IX. La 5.
Chap. IV
De l'object ou subject de la Metaphysique. ................................................................................................................95
I. Difference d'object entre la Theologie Chrestienne et la Metaphysique.
II. Erreur de ceux qui ont confondu l'object de la Theologie et Metaphysique.
III. Objection premiere.
IV. Objection seconde.
V. Resolution des deux objections precedentes, et comme Dieu et les intelligences sont
considerées avec les choses naturelles sous mesme object universel.
VI. Conclusion de toute la controverse precedente.
VII. Quelles sortes d'estant sont rejettées de l'object de la Metaphysique.
Chap. V
Si les autres Sciences sont subalternes à la Metaphysique. .........................................................................................99
I. Qu'il semble que toutes sciences soient subalternes à la Metaphysique.
II. La seule Metaphysique considere l'estant en tant qu'il est simplement
et les autres sciences avec quelque condition.
III. Que la Metaphysique en son objet homonyme distingue tres-bien le createur des creatures,
et les choses immaterielles des materielles.
Chap. VI
De l'alliance de la Logique avec la Metaphysique. ...................................................................................................103
I. Que la Logique est fort necessaire à la Metaphysique.
II. Affinité de la Logique avec la Metaphysique.
III. Difference I. entre la Logique et la Metaphysique.
IV. Difference 2.
V. Difference 3.
VI. Difference 4.
Chap. VII
De la fin de la Metaphysique. ...................................................................................................................................107
I. La fin de toutes sciences contemplatives est la cognoissance de leur object.
II. Que la fin de la Metaphysique est plus absolüe que celle des autres sciences.
III. Que Dieu est la principale fin où tend la Metaphysique.
Chap. VIII
Des principes de la Metaphysique. ...........................................................................................................................109
I. Quels sont les principes simples, et quels les composez.
II. Que les principes de la Metaphysique sont les plus asseurez.
III. Que ce principe, une chose ne peut estre et n'estre pas ensemble, est le principal
et plus universel de la Metaphysique.
IV. Objection avec la solution.
V. Objection seconde.
VI. Response.
VII. Repliques.
VIII. Solution par la distinction de deux sortes de demonstration.
Chap. IX
Comment il faut practiquer le principe universel de la Metaphysique. .....................................................................113
I. Preuve de la force du principe proposé en la Metaphysique.
II. Preuve en la Physique.
III. Mouvement simple, et mouvement selon quelque chose.
IV. Preuve du susdit principe en la Logique.
V. Preuve en la Mathematique.
LIVRE DEUXIESME
Chap. I
Qu'est-ce que l'Estant? .............................................................................................................................................117
I. Argument ou sommaire de ce livre.
II. D'où vient ce mot estant et quelle est la force de sa signification.
III. Qu'est-ce que les Philosophes entendent par iceluy.
IV. Que l'estant ne peut estre proprement definy.
V. Qu'est-ce qu'estant.
VI. Rien ou neant est opposé à l'acte.
VII. Puissance a de l'analogie à l'acte et à rien.
VIII. L'acte et la puissance sont definis par opposition.
IX. Quel est l'estre des choses qui sont seulement par puissance.
Chap. II
Divisions, subdivisions et distinctions de l'Estant ......................................................................................................121
I. L'estant est reel ou rationel, et qu'est-ce que l'estant rationel.
II. L'estant reel finy ou infiny.
III. L'estant finy a cause par soy ou par accident.
IV. L'estant qui a cause par soy est substance ou accident.
V. La substance est complete ou incomplete.
VI. La substance complete est corporelle ou incorporelle.
VII. L'accident comprend neuf categories.
VIII. L'accident ne peut subsister qu'en la substance.
IX. La seule substance est un estant parfait.
X. L'estant rationel, ny l'estant par accident, ny les substances incompletes ne sont point
de l'objet de la Metaphysique.
XI. Division de l'estant en un et plusieurs.
XII. Division de l'estant en ses parties essentielles.
XIII. En Cathegorique et transcendant.
XIV. En existence et essence.
Chap. III
Quelle difference il y a entre existence et essence ....................................................................................................127
I. Altercation des Scholastiques sur la question proposée.
II. Opinion de Hervé.
III. Opinion d'Avicenne et d'Escale.
IV. Opinion de S. Thomas et Scot.
V. Resolution de l'autheur.
VI. Confirmation d'icelle par raison.
VII. Par l'authorité d'Aristote.
VIII. Difference entre l'existence et essence.
IX. Qu'en Dieu l'existence et l'essence sont mesme chose.
X. Comment l'existence peut estre dite accident.
Chap. IV
Des diverses manieres de l'estre. ...............................................................................................................................131
I. Qu'est-ce qu'il faut entendre par la maniere de l'estre.
II. La premiere distinction de la maniere d'estre.
III. Distinction 2.
IV. Distinction 3.
V. Distinction 4.
VI. Distinction 5.
VII. Distinction des universels en trois sortes.
VIII. Les universels en plusieurs subsistent par le moyen des individus.
IX. Si les manieres d'estre sont substances ou accidens.
X. Distinction pour la resolution de la question.
XI. Quelles manieres d'estre se confondent avec la chose dont elles constituent l'estre.
XII. Qu'elles sont purs accidens.
XIII. Raisons de ceste difference.
XIV. Advertissement au lecteur.
Chap. V
Qu'est-ce que principe, et de ses especes et diverses significations. .........................................................................139
I. L'energie de ce mot principe.
II. Que Dieu est seul vrayement principe.
III. Et seul necessaire.
IV. Principe pour le bout auquel le mouvement commence.
V. Pour un commencement reglé.
VI. Pour la partie du tout produite la premiere.
VII. Pour la cause efficiente qui n'entre point en la production de la chose.
VIII. Pour ce qui meut, change ou regle les choses.
IX. Pour l'art.
X. Principes de cognoissance.
XI. Observation sur les significations du principe ja rapportez.
XII. Principes de l'estre divisez en acte et puissance.
XIII. En naturels et surnaturels.
XIV. En internes et externes.
XV. En simples et composez.
XVI. En principes d'universalité et d'individuation.
Chap. VI
Definition generale du principe: et s'il y a priorité és personnes de la Trinité. ..........................................................145
I. Definition generale du principe.
II. Le genre du principe c'est premier.
III. Question Theologique tres-haute.
IV. Heresie d'Arrius.
V. Opinion de S. Thomas d'Aquin.
VI. Opinion de Scot.
VII. Opinion de Durand.
VIII. Opinion de Fonseque.
IX. Discussion des opinions de S. Thom. Scot, et Durand.
X. Discussion de celle de Fonseque.
XI. Trois sortes de principe se peuvent colliger de la definition icy proposée.
XII. A quelle de ces trois sortes se doivent reduire les principes d'operation et
d'appetition ou volonté.
Chap. VII
Quelle difference il y a entre Cause et Principe. .......................................................................................................151
I. Qu'Aristote usurpe quelquefois Cause et Principe pour synonymes.
II. Difference 1. entre Cause et Principe.
III. Difference 2.
IV. Difference 3.
V. Difference 4.
VI. Que ce mot Cause s'estend quelquefois plus que celui de Principe.
VII. En quel sens Cause et Principe s'estendent l'un plus que l'autre.
LIVRE TROISIESME
Chap. I
Des Principes de la production. ................................................................................................................................155
I. Principes productifs distinguez en cinq chefs.
II. Le Pere en la Trinité est principe sans principe.
III. Le Fils est principe principiant et principié.
IV. Dieu comme createur est principe productif.
V. Et comme cooperant avec les causes secondes.
VI. Les causes secondes sont principes de production.
VII. Consideration sur les deux premieres sortes de principe productif.
VIII. Considerations sur la quatriesme.
IX. Sur la cinquiesme.
X. Sur la troisiesme, qui est la creation à laquelle il faut arrester.
Chap. II
De la Creation. .........................................................................................................................................................159
I. La creation est de la foy.
II. Deux fondemens pour bastir la preuve de la creation.
III. Argument par lequel la creation est prouvée.
IV. Quand on dit que creer est faire de rien, ce mot rien, ne signifie point privation, ains negation absoluë.
V. Homonymie du mot creer, et que la creation se prouve par l'escriture.
VI. Que Dieu n'a point creé une hylé, chaos ou matiere imparfaicte, et puis d'icelle toutes choses.
VII. Faux principes des Stoïques.
VIII. Qu'est-ce que creation.
IX. Que la creation se faict en un instant.
X. Pourquoy Dieu ne cree toutes choses au lieu de les laisser produire aux causes secondes.
Chap. III
Que le monde a esté creé en un instant, non en six diverses journées. .....................................................................165
I. Les erreurs des anciens Philosophes touchant l'origine du monde.
II. Aucuns tiennent que le Monde a esté creé en six diverses journées, d'autres en un instant.
III. Authoritez sur lesquelles est fondée la seconde opinion.
IV. Argument 1. pour la confirmer.
V. Argument 2.
VI. Argument 3.
VII. Argument 4.
VIII. De la lumiere qui est dite avoir esté creée avant toutes choses.
IX. Argument 5.
X. Argument 6.
XI. Argument 7.
XII. Argument 8.
XIII. Pourquoy Moyse a usé de distinction de journées descrivant la creation du Monde.
XIV. Pourquoy il s'est servi plustost du nombre senaire que de nul autre.
Chap. IV
Si le Monde pouvoit estre creé plustost ou plus tard qu'il ne l'a esté: en quelle saison de
l'année il fust creé: et qu'est-ce que Dieu faisoit avant la creation du Monde. .........................................................177
I. Vanité des Grecs et Egyptiens touchant leur ancienneté.
II. Vanité des Chaldeens.
III. Combien il y a de la creation du Monde.
IV. Que nostre ame s'imagine une infinité au Monde, si ses conceptions ne sont reglées et
retenues par la raison.
V. Que la premiere question proposée est absurde et conduit à l'infinité, et que devant la
creation du Monde il n'y avoit ny plustost ny plus tard.
VI. Que le monde ne pouvoit ny plustost ny plus tard creé.
VII. Qu'il a esté creé au milieu de l'eternité.
VIII. Qu'il est vray semblable que le monde a esté creé en Automne.
IX. Que Dieu n'a jamais faict et ne fera que se contempler soy-mesme.
Chap. V
Si le Monde en son tout ou en ses parties pouvoit estre creé meilleur et plus parfaict qu'il n'est. .............................183
I. La question proposée est problematique.
II. Raisons fondamentales de la partie affirmative.
III. Que le monde a peu estre creé meilleur et plus parfaict selon la quantité et qualité.
IV. Raison I. pour la partie negative, et que le monde n'a peu estre creé meilleur et plus
parfaict selon la substance.
V. Raison 2. et que le monde n'a peu estre creé meilleur et plus parfaict selon l'ordre et symmetrie.
VI. Raison 3. et que le monde n'a peu estre creé meilleur et plus accomply selon sa fin.
VII. Si le monde n'a peu estre creé plus parfaict ny meilleur en quelque sorte, le deffaut
vient de la creature, non pas du Createur.
Chap. VI
Comment le monde archetype et les idées de toutes choses sont en Dieu de toute eternité. .......................................187
I. Que Dieu seul est vrayement.
II. Que luy seul est vrayement immortel.
III. Comment le monde a esté en Dieu de toute eternité.
IV. Idées simples et idées practiques.
V. Conclusion.
VI. Qu'en Dieu il y a des idées d'une infinité de choses qui ne seront jamais creées
ny produites au monde.
VII. Preuve par raison illustrée d'une claire similitude.
Chap. VII
Si le Monde est corruptible, et s'il doit estre embrasé et consumé par le feu, ou bien
seulement purgé et renouvellé. ..................................................................................................................................191
I. Quatre diverses opinions touchant la fin du monde:
la I. que le monde est tout corruptible
la 2. qu'il retournera en son premier chaos
la 3. qu'il sera embrasé et consumé par le feu
la 4. qu'il sera seulement purgé et renouvellé
II. En combien de sortes se prennent ces deux mots, Eternel et corruptible.
III. Les authoritez et raisons de la I. opinion.
IV. Celles de la 2.
V. Celles de la 3.
VI. Celles de la 4.
VII. Response à la I. raison.
VIII. Response à la 2.
IX Replique à la response de la 2. raison avec la resolution.
X. Response à la 3. raison.
XI. Authoritez pour fonder la quatriesme opinion.
XII. Raisons pour la confirmation d'icelle.
Chap. VIII
La resolution de quatre questions qui dependent de la precedente. ..........................................................................201
I. Où est-ce que se fera le grand jugement?
II. De quelle nature sera ce feu, duquel le monde sera embrazé ou purgé.
III. Pourquoy est-ce que le monde doit estre embrazé ou purgé par le feu?
IV. Erreur des payens touchant ceste question.
V. Erreur de Berose.
VI. Fausse et supposée prophetie d'Elie.
VII. Erreu de Leonice.
VIII. Qu'il n'y a que Dieu seul qui puisse sçavoir combien durera le monde.
IX. Que la fin du monde est proche.
LIVRE QUATRIESME
Chap. I
Des proprietez de l'Estant. ........................................................................................................................................207
I. Argument de ce livre.
II. Dilemme par lequel est conclud que l'estant n'a nulles proprietez.
III. Comment les proprietez de l'estant peuvent estre considerez, en iceluy ou separez.
IV. Objection.
V. Response.
VI. Comment nous attribuons des proprietez à Dieu et à l'Estant.
VII. La science est acquise par proprietez.
VIII. Distinction I. des proprietez en 4. manieres.
IX. Distinction 2. en celles qui sont simples et composées.
X. Icy n'est question que des simples.
Chap. II
Des Transcendans. ...................................................................................................................................................213
I. Qu'est-ce que les Philosophes appellent Transcendans.
II. Qu'ils ne sont pas d'accord du nombre des Transcendans.
III. Opinion de ceux qui en establissent six.
IV. Opinion de ceux qui n'en admettent que quatre.
V. Raisons pour la premiere opinion.
VI. Difference entre Chose et Estant.
VII. Qu'il ne faut pas s'arrester tant aux termes, qu'à la chose.
VIII. Les mots ont esté inventez la pluspart par le vulgaire.
IX. Resolution de l'autheur touchant le nombre des Transcendans.
Chap. III
De l'Un ou Unité. ......................................................................................................................................................217
I. Pourquoy Un est la premiere proprieté transcendante.
II. Un se dit en deux significations.
III. Qu'est-ce qu'un.
IV. Qu'il est fort subtilement defini par Aristote.
V. Distinction d'un en celuy qui est par soy et par accident.
VI. Distinction d'un en simple et composé.
VII. Diverses sortes de l'un composé.
VIII. De l'unité rationelle.
IX. De l'un en identité.
Chap. IV
Distinction de l'Unité par le rapport à la Quantité. ....................................................................................................223
I. Le poinct est la premiere sorte d'un en quantité.
II. Que le poinct et l'unité sont quantitez par reduction.
III. La quantité continuë est la seconde sorte d'un en quantité.
IV. La quantité discontinuë est la 3.
V. Dieu est representé par la simplicité du poinct.
VI. Les Anges par la quantité continuë.
VII. Affinité et rapport du Mesme, Egal ou Pareil, et semblable avec unité.
Chap. V
Qu'est-ce que l'unité opere envers l'Estant. ...............................................................................................................227
I. Que l'Estant et un sont reciproques.
II. Opinion d'Averroës et de S. Thomas.
III. Opinion d'Avicenne et Scot.
IV. Resolution de l'autheur.
V. Que l'unité marque perfection.
VI. Confirmé par S. Denys.
VII. Par Philon Juif.
VIII. Par Orphée.
IX. Par les hieroglyphiques des Egyptiens.
X. Que les Platoniciens ont tenu que l'unité precede à l' estre mesme.
XI. Que l'unité n'est point une pure negation ny privation contre l'opinion
d'Averroës et de S. Thomas.
Chap. VI
Du principe d'individuation. .....................................................................................................................................231
I. Qu'est-ce qu'il faut entendre par le principe d'individuation.
II. S. Thomas tient que c'est la matiere marquée.
III. Et que les intelligences different entr'elles en especes.
IV. Et que les accidens singuliers different en nombre comme les substances où ils sont attachez.
V. La 2. opinion est que le principe d'individuation consiste en la multitude des accidens.
VI. Scot tient qu'il consiste en certaine difference individuelle.
VII. L'opinion de S. Thomas semble fondée sur la doctrine d'Aristote.
VIII. Elle est reprouvée au premier chef.
IX. Au 2.
X. Au 3.
XI. Refutation de la seconde opinion.
XII. Approbation de l'opinion de Scot.
XIII. Que nous ne pouvons cognoistre en ceste vie les differences individuelles.
Chap. VII
De l'opposition d'un à plusieurs. ...............................................................................................................................237
I. Aristote semble parler diversement sur ce suject.
II. Comme font aussi ses interpretes.
III. L'unité numerale est opposée à la multitude par relation.
IV. Comment la multitude est opposée à Peu et à l'Unité.
V. Comment l'unité transcendante est opposée à la pluralité.
VI. Difference entre negation absoluë et privation.
VII. Que l'opposition de l'unité à la pluralité est plustost privative que negative.
VIII. Objection.
IX. Response.
X. Autre objection.
XI. Response commune.
XII. Reprobation de la response precedente.
XIII. Solution asseurée.
XIV. Confirmée par raison.
XV. Exemple.
XVI. Sommaire resolution de toute la question.
Chap. VIII
De la distinction ou division. .....................................................................................................................................245
I. Difference entre distinction et division.
II. Trois sortes distinctions, reelle, rationnelle et mixte.
III. Ceste division en trois est approuvée par l'autheur.
IV. De la distinction reelle.
V. A icelle est rapportée la distinction des parties integrantes d'un tout.
VI. De la distinction purement rationnelle.
VII. De la distinction mixte.
VIII. Pourquoy elle est appellée distinction de raison raisonnée, et la precedente,
de raison raisonnante.
IX. Advertissement.
Chap. IX
Du Vray ou Verité. ....................................................................................................................................................251
I. Difficulté à traicter de la verité.
II. La verité respond à l'estre des choses.
III. Les Philosophes anciens et modernes ont parlé absurdement de la verité.
IV. La verité precede la bonté en l'ordre des choses.
V. L'ordre qu'il faut observer en ce discours.
VI. Distinction de la verité.
VII. Verité en Dieu.
VIII. Deux sortes d'idées en Dieu.
IX. Verité és choses.
X. Verité en l'entendement.
XI. Advertissement.
XII. Verité és mots.
XIII. Comment les trois premieres sortes de verité respondent aux trois sortes d'universels.
XIV. Sommaire resolution.
Chap. X
Autre distinction de la verité .....................................................................................................................................259
I. Proposition.
II. Qu'est-ce que verité simple.
III. Qu'est-ce que verité composée.
IV. Qui est aussi appellée verité cogneuë.
V. La verité simple est transcendante.
VI. Non la composée.
VII. La verité simple transcendante doit estre la perfection naturelle des choses.
VIII. Erreur des Scholastiques.
IX. Que la verité ideale ou qui est és mots n'est point transcendante.
X. Il est demonstré que tout estant est vray.
Chap. XI
De la fausseté et comment elle est opposée à la verité. ..............................................................................................265
I. Comment les choses simples sont appellées fausses.
II. De la fausseté rationelle, et enquoy elle gist.
III. Comment l'entendement est subjet à erreur et fausseté.
IV. De la fausseté ou mensonge qui consiste és mots, paroles ou escriture.
Chap. XII
Du Bien ou Bonté .....................................................................................................................................................269
I. Qu'il y a divers degrez de bonté.
II. Toutes choses sont bonnes naturellement et de soy.
III. De la bonté relative.
IV. Subdivision d'icelle en ce qui regarde les biens de l'esprit, du corps et de fortune.
V. De la bonté morale.
VI. Que la bonté transcendante est reciproque à l'estant.
VII. Que toutes choses sont bonnes de soy et par relation.
VIII. Que Dieu est la racine de toute bonté.
Chap. XIII
Que toute chose est parfaicte en sa nature, et que la bonté transcendante est reelle. ...............................................273
I. L'on ne peut rien adjouster à la nature des choses ny en retrancher sans destruire leur forme.
II. Cela est confirmé par la connexité de toutes choses.
III. Erreur des Scholastiques, et que la bonté n'est point une notion purement intellectuelle.
Chap. XIV
Des principes, conditions et proprietez du Bien .......................................................................................................277
I. Proprieté 1. du bien qu'il soit accomply en sa nature.
II. Proprieté 2. qu'il soit communicatif.
III. La 3. qu'il soit appetible.
IV. Diverses definitions du bien fondées sur la proprieté precedente.
V. La 4. proprieté du bien qu'il soit la fin de toutes actions.
VI. La 5. que la chose puisse agir selon sa nature.
VII. Qu'il donne contentement à celuy qui le possede.
VIII. Que toutes les susdites conditions se rencontrent parfaictement en Dieu.
Chap. XV
Comment toutes choses appetent leur estre. ..............................................................................................................281
I. L'estre est appetible comme estant le premier et naturel bien.
II. Homonymie du mot appeter distinguée.
III. Comment nous disons que toutes choses appetent leur estre.
IV. Comment Dieu se plaist en son estre.
V. Comment les Anges.
VI. Difference de l'estre de l'homme et des autres animaux.
VII. Que les choses corruptibles appetent la continuation de leur estre.
VIII. Pour ce qu'elles coulent avec le temps.
IX. Estre simple et estre accidentaire.
X. Que toutes choses appetent l'un et l'autre estre.
Chap. XVI
Si on peut appeter le mal, non estre et l'impossible. .................................................................................................287
I. Le mal n'est appeté que sous l'apparence du bien.
II. Quatre sortes de non-estre: dont la I. est la negation absoluë.
III. La 2. est l'estre potentiel.
IV. La 3. de ce qui ne sera jamais, combien qu'il soit possible.
V. La 4. de l'impossible.
VI. Que le non estre en la I. et 2. signification peut estre appeté.
VII. Non la 3.
VIII. Ny la 4. si ce n'est de ceux qui sont tombez en sens reprouvé.
Chap. XVII
Si le bien est tousjours reciproque à l'estant. ...........................................................................................................291
I. Le bien reciproque à l'estant.
II. Objection prouvant qu'il y a plusieurs choses mauvaises.
III. Autre objection prouvant que le bien s'estend au delà de l'estant.
IV. Comment le diable peut estre dit bon.
V. Comment le vice.
VI. Comment la matiere premiere, les choses incompletes et les estans mathematiques.
VII. Que les privations et negations absoluës sont desirées sous l'apparence de quelque bien.
Chap. XVIII
Du mal et comment il est opposé au bien ..................................................................................................................295
I. Premiere sorte de mal.
II. Seconde sorte de mal.
III. Troisiesme sorte de mal.
IV. Mal de coulpe et mal de peine.
V. Mal materiellement et mal formellement.
VI. Le mal est opposé au bien contrairement ou privativement.
VII. Le mal positif est bon à quelque chose, non le privatif.
Chap. XIX
Resolution d'aucunes belles questions touchant le mal .............................................................................................299
I. Cinq questions proposées.
II. Que le bien peut estre cause du mal, non de soy, ains par accident.
III. Exemples en l'homme.
IV. Comment il y a deux sortes de mal extréme opposé au souverain bien.
V. Qu'en Dieu n'y a nul mal encore qu'il cognoisse tout mal.
VI. Qu'il y a mal privativement és mauvais Anges, et negativement en toutes creatures.
VII. Que la corruption est utile à la nature.
VIII. Et mesme le mal moral.
Table de la seconde partie de la Metaphysique,
ou science surnaturelle qui est de l'Ame separée.
LIVRE CINQUIESME
Chap. I
Comment l'ame est de l'object de la Physique et de la Metaphysique. ......................................................................305
I. Contre ceux qui ont plus de soin du corps que de l'ame.
II. Qu'est-ce que se cognoistre soy-mesme.
III. L'ame peut estre considerée ou avec relation au corps, ou simplement en soy:
et en la premiere consideration elle est de l'object de la Physique.
IV. En la seconde elle appartient à la Metaphysique.
V. La raison en est renduë.
VI. Confirmée par l'authorité d'Aristote.
VII. Proposition de l'autheur.
Chap. II
Qu'est-ce que l'ame separée du corps .......................................................................................................................309
I. Deux definitions de l'ame separée rapportées de sainct Augustin.
II. Definition de l'autheur.
III. Pourquoy l'ame separée est appellée substance.
IV. Que Dieu n'est point substance categorique.
V. Pourquoy l'ame separée est appellée immaterielle.
VI. Pourquoy Esprit, vent ou souffle.
VII. Pourquoy immortelle.
VIII. La difference de l'Ange d'avec l'ame separée.
Chap. III
De la creation de l'ame et de son infusion au corps humain. ....................................................................................313
I. Quatre questions touchant le subject proposé.
II. Erreurs des anciens Philosophes touchant la creation de l'ame.
III. Erreurs des Platoniciens.
IV. Doute sur la seconde question.
V. Comment il faut entendre que Dieu se reposa le septiesme jour.
VI. L'ame est infuse et creée tout ensemble.
VII. Cela est prouvé par raison.
VIII. Pourquoy l'ame peut demeurer separée du corps apres le trespas,
non pas devant qu'elle soit infuse.
IX. Quand est-ce que l'ame intellectuelle est infuse dans l'embryon au ventre de sa mere.
Chap. IV
De la similitude et difference des ames .....................................................................................................................319
I. S. Thomas a erré estimant que les Anges soient differens l'un de l'autre en espece.
II. Que nos ames sont d'une mesme espece differentes entr'elles en nombre.
III. Qu'elles different en perfection selon la diverse constitution du corps selon l'humeur predominante.
IV. Diversité des conditions de l'ame selon les regions où les hommes habitent.
V. Qu'elles differeront en gloire en l'autre vie.
VI. Recapitulation.
Chap. V
Si l'ame de l'homme est creée avec science. ................................................................................................................323
I. Adam fust creé avec une singuliere science.
II. Erreur de Platon qui a creu que la science n'est autre chose que recordation.
III. Raison 1 de Platon.
IV. Raison 2.
V. Raison 3.
VI. Raison 4.
VII. Response à la I. raison de Platon.
VIII. Response à la 2.
IX. Response à la 3.
X. Response à la 4.
XI. Contraire opinion d'Aristote soustenant que nostre ame est semblable à un tableau blanc.
XII. Raison I. d'Aristote.
XIII. Raison 2.
XIV. Raison 3.
XV. Raison 4.
XVI. Raison 5.
Chap. VI
De l'immortalité de nostre ame ..................................................................................................................................329
I. Preuve I. de l'immortalité de nostre ame tirée de la vivacité et promptitude en ses saillies,
de son mouvement et vigilance continuelle.
II. De ce qu'elle cognoist les causes des choses, les natures universelles, immortelles,
eternelles et spirituelles.
III. De ce que ces conceptions et souhaits sont infinis.
IV. Du desir immortel de l'immortalité.
V. De ce qu'elle ne trouve point en ce monde son souverain bien.
VI. De ce que Dieu estant bon et juste et veu que les meschans prosperent ordinairement selon le
cours de ceste vie plus que les gens de bien, il faut attendre les effects de ceste justice divine
en une autre vie.
VII. Des actions spirituelles de l'ame.
VIII. De ce qu'elle se cognoist elle-mesme.
IX. Du commandement et principauté qu'elle a sur tous les animaux et sur ses parties inferieures.
X. De ce qu'elle ne laisse pas d'estre la mesme, quoy que les organes du corps soient indisposez.
XI. De ce que le subject tirant à la mort, elle a ses fonctions spirituelles plus relevées.
XII. Deux lieux notables, l'un de l'Escriture saincte, l'autre de Seneque.
Chap. VII
Comment est-ce que nostre ame est l'image et la ressemblance de Dieu. ...................................................................339
I. Qu'il n'y a point de difference entre creer à l'image de Dieu et estre l'image de Dieu.
II. Comment le fils de Dieu est l'image du Pere, et comment l'homme l'est aussi.
III. Le I traict de l'image de Dieu en l'homme c'est qu'il a une ame spirituelle.
IV. Le 2. que son ame est indivisible et invisible.
V. Le 3. que le mystere de la Trinité reluit en son ame.
VI. Le 4. que son ame remplit le petit monde.
VII. Le 5. qu'elle tient son principal siege au plus haut d'iceluy.
VIII. Le 6. qu'elle est aucunement toutes choses.
IX. Le 7. qu'elle conçoit et fait toutes choses à tout le moins artificiellement.
X. Le 8. qu'elle se represente toutes choses.
XI. Le 9. qu'elle n'est point souillée par la corruption du corps.
XII. Le 10. que demeurant immobile elle meut le petit monde.
XIII. Le 11. qu'elle tend tousjours à l'infinité.
XIV. Le 12. qu'elle est l'oeil du monde.
XV. Le 13. qu'elle se cognoist soy-mesme en ses oeuvres.
XVI. Que la femme est creée à l'image de Dieu comme l'homme.
Chap. VIII
Lequel des deux est plus parfaitement l'image de Dieu, l'Ange ou l'homme. ..............................................................345
I. Pourquoy nous ferons icy mention du corps humain.
II. L'image de Dieu est considerée en deux manieres.
III. L'homme aussi est doublement consideré.
IV. Que l'homme est l'image de Dieu plus universelle que l'Ange.
V. L'ame de l'homme reçoit double consideration.
VI. En quoy l'Ange excelle sur nostre ame.
VII. Les prerogatives de nostre ame sur l'Ange.
VIII. L'homme comme mortel est inferieur à l'Ange.
IX. Et mesme l'humanité du Fils de Dieu.
X. Autres prerogatives de l'homme sur l'Ange.
XI. Oraison addressée aux Anges.
Chap. IX
Erreurs et heresies touchant l'Ame, avec les resolutions de l'Eglise sur icelles. .........................................................351
I. Erreur I. que l'ame est corporelle.
II. Quelle est immortelle.
III. Qu'elle meurt avec le corps et doit ressusciter avec iceluy.
IV. Qu'elle est eternelle et increée.
V. Qu'elle est extraicte de la vertu de la semence humaine.
VI. Qu'elle est creée des Anges.
VII. Qu'il y a qu'une mesme ame en tous les hommes.
VIII. La metempsychose et traduction des ames d'un corps en autre.
IX. Que l'ame est avant le corps.
X. Que les ames apres le trespas sont releguées aux corps des bestes, ou quelquefois
encore des hommes, ou sont faites heros, ou demons, ou bons genies.
XI. Que l'ame n'est point la forme informante du corps, ains seulement assistante.
XII. Qu'elle est une parcelle de l'essence divine.
XIII. Qu'il y a en l'homme plusieurs ames ensemble.
Chap. X
Contre la Metempsychose, et que les ames des trespassez ne peuvent estre evoquées par charmes. .........................359
I. Pythagoras a appris la science des Mages.
II. Platon semble approuver la metempsychose.
III. Cét erreur est venu des Egyptiens.
IV. Superstition des Pythagoriciens.
V. La metempsychose est refutée par les saincts Peres.
VI. Refutation de la metempsychose.
VII. Des loups-garous.
VIII. Que l'ame ne peut estre traduicte d'un corps en autre.
IX. Que Nabuchodenosor ne fut point changé en boeuf.
X. Que les ames des trespassez ne peuvent estre evoquées par charmes.
XI. De l'evocation de l'ame de Samuel par la Pithonisse.
Chap. XI
De la separation de l'ame d'avec le corps, et si elle est naturelle à l'homme. ............................................................365
I. Fable de la Deesse Calypso.
II. Comment l'ame abandonne le corps.
III. Que l'homme ne meurt pas proprement.
IV. Qu'il semble que la mort n'est point naturelle à l'homme.
V. Qu'il semble aussi qu'elle luy soit naturelle.
VI. Distinction par laquelle la question est resolue.
Chap. XII
Qu'est-ce que deviennent les ames apres le trespas. .................................................................................................369
I. Erreur de Platon touchant l'estat des ames apres le trespas.
II. Erreur des Cabalistes et d'Origene.
III. Qui est refuté.
IV. La refutation de la question.
V. Que toutes les ames appetent le souverain bien qui consiste en joye.
VI. Miserable estat des ames damnées.
VII. Toutes sortes de gens ont cogneu le paradis et l'enfer.
VIII. Qu'il y a un troisiéme lieu distingué en trois sortes d'estat des ames.
IX. L'estat des ames au sein d'Abraham.
X. L'estat des ames des enfans non baptisez.
XI. Que les enfans decedez sans baptesme ne peuvent estre sauvez en la foy de leur parens.
XII. Que leurs ames sont punies de la peine de dommage non de sentiment.
XIII. Virgile a descrit leur estat.
XIV. L'estat des ames en purgatoire.
XV. Qu'il y a un purgatoire.
XVI. Que les anciens sages l'ont cogneu.
XVII. Et mesme les Poëtes.
XVIII. Que les ames sont en purgatoire, comme au port du salut.
Chap. XIII
Si l'ame separée du corps retient toutes les mesmes facultez qu'elle avoit en iceluy. .................................................379
I. Diverses conditions des puissances de l'ame.
II. La puissance vegetative et le sentiment ne suivent point l'ame intellectuelle apres le trespas.
III. Qu'il n'y a jamais qu'une ame au corps humain.
IV. L'estat des puissances de l'ame intellectuelle separée du corps, soit elle en paradis ou en enfer.
V. Qu'elle retient les habitudes acquises.
VI. En quel sens l'Apostre dit que la science de ce monde sera destruite en l'autre.
Chap. XIV
De la cognoissance de l'ame separée du corps ........................................................................................................383
I. Deux questions proposées.
II. Que les ames separées du corps estant bien heureuses cognoissent toutes choses.
III. Qu'elles cognoissent les choses singulieres confusément.
IV. Qu'elles voyent ce qui se fait en ce monde, ne sont pas les damnez.
V. Que le sein d'Abrahame est un lieu proche de l'enfer.
VI. Que les societez de ce monde sont à mespris en l'autre.
VII. Que les ames apres le trespas ont soin du salut des hommes.
VIII. Que c'est sans trouble ny passion dereglée.
IX. Platon tient qu'elles n'ont nul soing des affaires de ce monde.
X. Opinion de S. Thomas touchant la maniere d'entendre des ames separées.
XI. Ceste opinion est courte.
XII. Qu'est-ce qu'il y faut adjouster, et que les ames separées entendent et cognoissent en deux manieres.
Chap. XV
Si l'ame separée du corps desire y retourner pour l'informer derechef .....................................................................391
I. S. Thomas d'Aquin tient la partie affirmative de la question proposée, et quelles sont ses raisons.
II. Raisons de Scot pour la partie negative.
III. Le corps humain peut estre consideré ou comme corruptible ou comme ressuscité en gloire et incorruptible.
IV. L'ame ne desire point retourner dans le corps corruptible.
V. Que les belles et relevées ames desirent leur dissolution d'avec le corps.
VI. L'ame bien heureuse desire la reünion avec le corps glorifié.
VII. L'ame damnée a le corps en horreur.
Table de la troisiesme partie
de la Metaphysique ou science surnaturelle
LIVRE SIXIESME
Chap. I
Qu'est-ce qui nous empesche de cognoistre les choses immaterielles et spirituelles? ................................................397
I. Pourquoy tous les animaux desirent conserver leur estre.
II. Combien le corps empesche l'ame.
III. Les Sadduceens et plusieurs des SS. Peres ont estimé que les Anges fussent materiels et corporels.
IV. Pourquoy les Sadduceens estoient en cét erreur.
V. Pourquoy aucun des SS. Peres.
VI. Autre raison.
VII. Nous n'avons point de raisons necessaires pour prouver qu'il y a des Anges.
VIII. Qu'il n'y a point danger de fortifier les raisons naturelles par celles de la Theologie.
IX. L'ordre que l'autheur entend garder en ceste troisiesme partie de son œuvre.
Chap. II
Qu'il y a des Anges. ..................................................................................................................................................405
I. Preuve 1. remise au ch. suivant.
II. Preuve 2. fondée sur la ressemblance de l'effect à sa cause.
III. Preuve 3. fondée sur l'ordre et la liaison des choses.
IV. Que tel ordre seroit mesme requis és choses artificielles.
V. Opinion de Paracelse refutée.
VI. Preuve 4. fondée sur un principe naturel.
VII. Preuve 5. fondée sur ce qu'il n'y a repugnance de la cause ny de l'effect.
VIII. Preuve 6. tirée de l'experience.
Chap. III
Que les mouvemens celestes sont reiglez par les Anges. ............................................................................................411
I. Platon a creu que les Cieux fussent animez et des dieux.
II. En quel sens Aristote a dit aussi que les cieux sont animez.
III. Que les cieux estans en leur lieu naturel ne se meuvent point de soy.
IV. Qu'ils ne peuvent estre meus que par des intelligences.
V. C'est blaspheme de dire que Dieu mouve les Cieux.
VI. Authoritez de l'Ecriture pour prouver que les Anges mouvent les cieux.
VII. Les noms des Anges moteurs des cieux.
VIII. Erreur de ceux qui ne comptent qu'autant d'Anges que d'orbes celestes.
IX. Qu'Aristote a cogneu qu'il y avoit d'autres Anges que les moteurs des cieux.
Chap. IV
Des noms des bons Anges .........................................................................................................................................419
I. Les noms sont communs ou propres.
II. Les noms communs aux Anges regardent leur nature, leur dignité ou leur office.
III. Le I. nom de leur nature c'est Dieux.
IV. Le 2. Esprit.
V. Le 3. Intelligence.
VI. Le 4. Demon.
VII. Noms marquant leur dignité sont neuf.
VIII. Nom d'office le plus commun c'est Ange.
IX. Que les malins esprits ne sont jamais appellez simplement Anges.
X. Les bons sont appellez Ministres et Assisteurs.
XI. Noms des bons Anges terminez en El.
XII. Noms des Anges precepteurs des Patriarches selon aucuns.
Chap. V
Des noms des mauvais Anges ...................................................................................................................................425
I. Demon nom commun aux mauvais Anges és sainctes Escritures.
II. Son etymologie selon les Hebrieux.
III. Selon Platon.
IV. Selon Eusebe.
V. L'usage de ce mot demon.
VI. Authorité d'Orphée.
VII. Authoritez d'Homere.
VIII. De Platon, d'Aristote, de Plutarque, et mesmes de l'Escriture saincte prenant de mot Demon, pour Dieu.
IX. Demon, pour une nature moyenne entre Dieu et les hommes.
X. Pourquoy Platon a esté appellé divin, et Aristote demonien.
XI. A present Demon ne signifie que les mauvais Anges.
XII. Heros, Semones, Manes, Sumanus.
XIII. Lares, Laruae, Lemures.
XIV. Lutins.
XV. Genies, Lares, Penates.
XVI. Demones Alexikaki, Apopompaei, Apotropaei , Lisii, Phyxii.
XVII. Aliterii, Prostropaei, Alastores, Palamnaei, Ternistratores.
XVIII. Silenes, Sylvains, Faunes, Satyres, Tritons, Nereides, Demons d'Onoscelides, Aegypanes,
et d'autres noms de bestes farouches et sales.
XIX. Vulcains, Salamandres, Sylphes, Melusines, Pygmées et Gnomons.
XX. Demons Badusées ou Barusées et Cataboliques.
XXI. Nymphes, Fées et Lamyes.
XXII. Dii patellarii.
XXIII. Demons Oniropompées.
XXIV. Diable, Satan, etc.
XXV. Noms propres de plusieurs Demons rapportez par ordre alphabetique.
Chap. VI
Qu'est-ce qu'Ange ....................................................................................................................................................437
I. Le nom d'Ange convient mieux aux esprits creés que celuy d'intelligence.
II. Qu'est-ce qu'Ange.
III. Pourquoy il est definy esprit.
IV. Pourquoy il est definy créé, et qu'il est compris en la categorie de substance, non pas Dieu.
V. Que les choses corruptibles et incorruptibles peuvent estre sous mesme predicament,
non pas sous un mesme genre subalterne.
VI. Que l'Ange est immortel.
VII. Comment il est distingué de nostre ame.
Chap. VII
Que les Anges ont esté creez: et pourquoy Moyse n'a point fait mention de leur creation. ........................................441
I. Proposition que les Anges ont esté creez.
II. Qu'ils ne sont point eternels.
III. Qu'ils ne peuvent avoir esté tirez d'aucun esprit.
IV. Ny d'aucune chose materielle.
V. Pourquoy Moyse n'a point fait mention de la creation des Anges selon S. Chrysostome et Theodoret.
VI. Ceste opinion refutée.
VII. Opinion de S. Augustin.
VIII. Aussi refutée.
IX. Opinion de S. Hierosme approuvée.
X. Questions pour le suject des chapitres suivans.
Chap. VIII
Quand, et en quel lieu les Anges furent creez. ..........................................................................................................445
I. La distinction des journées qu'on rapporte à la creation du monde apporte icy de la confusion.
II. Que les Anges n'ont peu estre creez plusieurs siecles avant le monde.
III. Que les Anges ne peuvent estre là où il n'y a rien.
IV. Raison de Theologie pour monstrer que les Anges n'ont point esté creez avant le monde.
V. Que les Anges n'ont point esté creez apres les autres choses.
VI. Fables des Thalmudistes.
VII. Irresolution d'aucuns touchant le lieu où les Anges ont esté creez.
VIII. Opinion de ceux qui tiennent que les Anges ont esté creez en la region sublunaire.
IX. Refutation de l'opinion precedente: et est monstré que les Anges ont esté creez au Ciel.
Chap. IX
De la cheute de Lucifer et de ses complices ..............................................................................................................449
I. La cause de la haine des demons envers les hommes.
II. Opinion I. touchant la cheute des demons.
III. Opinion de Hugues de Sainct Victor.
IV. Opinion de l'autheur que les demons n'ont jamais gousté la gloire celeste.
V. Refutation des opinions precedentes, et quel est l'instant des Anges.
VI. Que le tiers des Anges cheut avec Lucifer.
VII. La fable d'Ophionée signifie la cheute des demons.
VIII. Celle de Typhon et des geans aussi.
IX. Celle d'Athée s'y rapporte encore mieux que les precedentes.
Chap. X
Du nombre des Anges ...............................................................................................................................................455
I. Il ne faut pas determiner le nombre des Anges à celuy des spheres celestes.
II. Fables d'aucuns Rabbins.
III. Que le nombre des Anges surpasse celuy de tous les individus naturels.
IV. Raison I.
V. Raison 2.
VI. Raison 3.
VII. Raison 4.
VIII. Raison 5.
IX. Authoritez de l'Escriture saincte.
X. Que le nombre des Anges n'est point infini encore qu'il soit innombrable.
Chap. XI
Que les Anges sont incorporels ................................................................................................................................459
I. Preuve que les Anges sont incorporels.
II. Erreur d'aucuns anciens Peres.
III. Contre cét erreur.
IV. Que les Anges ne peuvent estre composez d'air.
V. Pourquoy ils sont appellez vents ou esprits.
VI. Pourquoy feu ardant.
VII. Comment ils sont dits estre attachez en enfer.
VIII. L'Eglise a determiné qu'ils sont immortels.
IX. Qu'ils ne sont pas exempts de toute composition.
Chap. XII
Quelle sorte de composition convient aux Anges ......................................................................................................463
I. La composition physique est de deux sortes.
II. La premiere sorte de composition metaphysique est d'existence et d'essence.
III. Le 2. est de suppost et de nature.
IV. La 3. est de genre et de difference.
V. La 4. est d'acte et de puissance, et subdivisée en autres trois sortes.
VI. La composition physique ne peut convenir aux Anges.
VII. Mais toutes les sortes de composition metaphysique leur conviennent.
Chap. XIII
De l'apparition des Anges ........................................................................................................................................467
I. Les Anges prennent des corps pour communiquer avec les hommes.
II. Ces corps sont de deux sortes.
III. Moins parfaits que les naturels.
IV. Comparez à la vray semblance.
V. Le defaut de la chaleur naturelle les faict bien-tost remarquer.
VI. Leur deformité.
VII. Exemple pris de Pausanias.
VIII. Les bons Anges usent quelquesfois d'illusion.
IX. Difference I. de l'apparition des bons et mauvais Anges.
X. En quelles regions les apparitions des demons sont frequentes.
XI. Difference 2.
XII. Difference 3.
XIII. De la frayeur que donnent les Anges.
XIV. Que les Anges se manifestent à aucunes personnes sans estre apperceus d'autres qui sont presentes.
XV. Les Anges n'informent et n'animent point les corps.
Chap. XIV
Que les Anges sont immortels ...................................................................................................................................475
I. Erreur des anciens touchant la durée des demons.
II. Erreur de Psellus.
III. Impostures de Cardan.
IV. Que les Anges sont immortels.
V. Objection prise de Sainct Paul, avec la solution.
VI. Comment les Anges peuvent estre dits immortels par grace et par nature.
VII. Qu'ils ne sont point subjets au temps.
VIII. Quels sont leurs instans.
IX. Qu'ils excedent sur l'homme par l'immortalité.
LIVRE SEPTIESME
Chap. I
Des facultez des Anges: et premierement de leur cognoissance ................................................................................481
I. Les facultez des Anges accompagnent leur nature.
II. Elles sont trois.
III. Les Anges ont entendement.
IV. Proposition touchant la cognoissance des Anges.
V. Dix questions traictées en ce chapitre.
VI. Resolution de la question.
VII. Resolution de la 2.
VIII. Resolution de la 3.
IX. Resolution de la 4.
X. Resolution de la 5.
XI. Resolution de la 6.
XII. Resolution de la 7.
XIII. Difference de la cognoissance de Dieu et des Anges.
XIV. Distinction des choses futures contingentes.
XV. Les Anges ne cognoissent pas les choses despendantes de la volonté humaine.
XVI. Quelles choses futures contingentes sont cogneuës des Anges.
XVII. Distinction des pensées en habituelles et actuelles.
XVIII. Les Anges superieurs cognoissent les pensées habituelles des inferieurs et les nostres aussi.
XIX. Ils ne cognoissent pas nos pensées actuelles.
XX. Pourquoy les Anges en cognoissent nos pensées actuelles.
XXI. Exemples.
XXII. Comment les Anges ne cognoissent les idées simples.
XXIII. Ils ne cognoissent les futurs mysteres que par revelation.
Chap. II
De la maniere en laquelle les Anges cognoissent, et si c'est par abstraction des especes. ........................................493
I. La question proposée est fort difficile.
II. Opinion de S. Thomas.
III. Opinion de Jules Scaliger.
IV. Opinion de S. Augustin.
V. Opinion d'Albert, de Scot et de S. Bonaventure.
VI. L'opinion de S. Thomas examinée.
VII. Celle de Scaliger aussi examinée.
VIII. De la science intuitive.
IX. L'opinion de S. Augustin fort probable.
X. Ensemble celle d'Albert, de Scot, et Bonaventure.
XI. Comment les Anges cognoissent les choses universelles selon l'opinion de l'autheur.
XII. Comment les individus.
XIII. L'opinion de l'autheur confirmée par plusieurs authoritez de l'Escriture saincte.
XIV. Comment les Anges apprennent les conditions des individus.
XV. Que Dieu ne peut estre cogneu par aucune espece.
XVI. Ains par contemplation.
XVII. Objection.
Chap. III
De la cognoissance des demons: et s'ils ont cogneu le Fils de Dieu en terre avant sa passion. .................................503
I. De quelles prerogatives sont descheus les demons.
II. Que leur cognoissance est moins parfaicte que celle des bons Anges.
III. Les demons ont une grande experience.
IV. Que les demons cognoissent Dieu en deux manieres.
V. Quatre diverses opinions touchent la cognoissance que les demons ont eu du Fils de Dieu en terre.
VI. Raisons de ceux de la I. opinion.
VII. Raison de ceux de la 2.
VIII. Raisons de ceux de la 3.
IX. La 4. opinion approuvée par l'autheur, et confirmée par raison et authorité.
Chap. IV
Si les Anges usent de discours. ..................................................................................................................................509
I. Premiere sorte de discours.
II. Seconde sorte de discours.
III. Troisiesme sorte de discours.
IV. Quatriéme sorte de discours.
V. Les trois premieres sortes conviennent aux Anges non la quatriesme selon S. Thomas.
VI. Scot et autres tiennent l'opinion contraire à S. Thomas.
VII. Le fondement de l'opinion de Scot.
VIII. L'opinion de Scot refutée, et celle de S. Thomas confirmée.
Chap. V
Si les Anges usent de langage pour exprimer leurs conceptions les uns aux autres. .................................................513
I. L'Apostre a dit metaphoriquement les langages des Anges.
II. Doute I.
III. Doute 2.
IV. Doute 3.
V. Doute 4.
VI. Que les Anges ont divers moyens d'exprimer leurs conceptions les uns aux autres.
VII. Que les Anges communiquent ensemble par irradiation ou par especes multipliées et envoyez de l'un à l'autre.
VIII. Qu'ils peuvent communiquer à toute distance.
IX. Que les Anges parlent aux hommes en formant une voix articulée dans leurs corps empruntez.
X. Pourquoy certains demons sont appellez en l'Evangile muets et demy-muets.
XI. Que les Anges n'ont point cognoissance de toutes langues.
XII. Comment Dieu et les bons Anges parlent aux demons.
Chap. VI
De la volonté des Anges ............................................................................................................................................521
I. Que les Anges ont volonté.
II. Que la volonté des bons Anges est contraire à celle des malins.
III. Les bons Anges sont tousjours en bon accord, et les mauvais en discord.
IV. Que les Anges ont leur volonté libre.
V. Que ceste liberté n'est point à choses contraires ou contradictoires, comme celle de l'homme,
ains facilement à choses repugnantes et differentes.
Chap. VII
Du lieu des Anges .....................................................................................................................................................525
I. Qu'il y a des Anges par toutes les parties de l'univers.
II. Quatre questions proposées.
III. Que les Anges ne sont point proprement en lieu, ains en où.
IV. Qu'ils sont definitivement en leur où.
V. Qu'ils se peuvent dilater ou restreindre à certaine mesure.
VI. Selon qu'il est expedient pour leur operation.
VII. Exemple de nostre ame.
VIII. Que l'Ange opere en son où, parce qu'il y est, non pas au contraire.
IX. Que plusieurs Anges peuvent estre ensemble en un poinct.
X. Exemple des choses naturelles.
Chap. VIII
Du mouvement ou faculté motrice des Anges ............................................................................................................531
I. Double proposition.
II. Que les Anges changent vrayement de lieu.
III. Deux questions.
IV. Distinction de l'instant des Anges et des hommes.
V. Que les Anges employent plusieurs de nos instans en leur mouvement s'il est à quelque distance.
VI. Qu'ils se meuvent en un instant d'un lieu en un autre contigu.
VII. Cela est confirmé par exemple de la generation et de l'infusion de nostre ame.
VIII. Que l'Ange se remuant d'un lieu en un autre esloigné passe par l'entre-deux.
IX. Que l'exemple de la pensée amené par aucuns pour prouver le contraire est ridicule.
X. La precedente opinion est confirmée par raison.
XI. Et par authoritez.
Chap. IX
Comment les Anges transportent les corps d'un lieu en autre. ...................................................................................537
I. Erreur de S. Thomas et Soncinat.
II. Qui est refuté.
III. Que ce moteur doit estre proche au mobile pour le mouvoir.
IV. Pourquoy l'Ange n'a point de peine à mouvoir un corps.
V. Exemple pris de nostre ame.
VI. Authoritez de l'Escriture saincte.
VII. Les Anges excellent en leurs facultez les uns sur les autres.
VIII. Merveilleux transports faicts par les Anges.
IX. Quand est-ce que l'Ange meut un corps sans peine.
X. Qu'il le meut quelquefois avec incommodité.
XI. Que la figure du mobile peut aider beaucoup au mouvement.
XII. Curiosité humaine.
Chap. X
Qu'est-ce que les Anges peuvent sur l'univers et son ordre. ......................................................................................543
I. Opinion des Theologiens touchant la question proposée.
II. Comment ils prouvent que les Anges ne peuvent troubler l'ordre de l'univers en son tout.
III. Ny en ses parties.
IV. Resolution de l'Autheur.
V. Que les Anges ne peuvent induire de vuide en la nature.
VI. Qu'ils peuvent tout où il n'y a point de repugnance à la nature des choses.
VII. Qu'ils peuvent estendre la mer sur la face de la terre.
VIII. Destruire les especes.
IX. Exposition de l'opinion de Theologiens.
X. Comment le diable est appellé prince de ce monde.
Chap. XI
De la puissance des Anges sur le corps et l'ame de l'homme. ....................................................................................549
I. Que les Anges ont beaucoup de pouvoir sur nos corps.
II. Qu'ils ne peuvent rien octroyer qui soit contraire à la nature.
III. Comme restablir la jeunesse.
IV. D'un Indien qui rajeunit trois fois et vescut 335 ans.
V. Que les demons peuvent troubler les facultez de l'ame.
VI. Exemple de Saul et du Lunatique de l'Evangile.
VII. Qu'ils peuvent fortifier les facultés de l'ame.
VIII. Comment les Anges fleschissent nostre volonté.
IX. Qu'ils nous peuvent induire à aimer et hayr.
X. Par quels artifices ils nous induisent à l'amour.
XI. Par quels artifices ils nous induisent à la haine.
Chap. XII
Si les demons peuvent traduire les ames d'un corps en autre, ou evoquer les ames des trespassez. ...........................557
I. Erreur de Pythagoras.
II. Illusions des loups-garous et sorciers.
III. Objection de l'exemple de Nabuchodonosor et de la femme de Loth, resoluë.
IV. Ruse du diable.
V. Que par illusions le diable fait representer les trespassez.
VI. Que les Anges ne peuvent vrayement evoquer les ames des trespassez.
VII. Que la Pithonisse n'evosqua point l'ame de Samuel, ains que ce fut une illusion diabolique.
VIII. Ou bien Dieu l'ordonna ainsi.
Chap. XIII
Si les Anges peuvent creer et aneantir ou produire et destruire les choses naturelles. ................................................561
I. Erreurs des anciens Philosophes sont dangereux.
II. Erreurs de Philon Juif.
III. Pour avoir mal pris l'Escriture.
IV. Erreur d'Origene.
V. Que les Anges ne peuvent produire nulle substance.
VI. Ils ne peuvent rien créer.
VII. Ils ne peuvent rien aneantir.
VIII. Ils ne peuvent rien produire par generation.
IX. Ny par transformation.
X. Ruse des enchanteurs de Pharaon.
XI. Que les Anges ne peuvent reünir l'ame au corps.
Chap. XIV
Comment les Anges peuvent produire des corps naturels en appliquant les choses actives aux passives. ..................567
I. Subtilité de l'esprit humain.
II. Celle des Anges est encore plus grande.
III. Comment les Anges produisent des plantes et des animaux.
IV. Comment des meteores et mineraux.
V. Aucunement que les Anges puissent rien produire de tel.
VI. Contre ceste opinion.
VII. Authoritez de l'Escriture saincte.
VIII. Authoritez prophanes, et de ceux qui vendent et lient les vents.
IX. Preuve par les dispositions et confessions des magiciens et sorciers.
X. Que le diable ne peut rien sur nous ny sur nos biens sans la permission de Dieu.
XI. Le diable semble au bourreau qui ne peut rien sur un criminel que par ordonnance de Justice.
XII. Le diable comparé à un matin attaché qui ne peut mordre que ceux qui en approchent de trop prez.
Chap. XV
Si les Anges ou Demons peuvent engendrer? ............................................................................................................573
I. Force de l'experience.
II. Que les demons n'ont point de semence naturelle.
III. Qu'ils la prennent des pollutions des hommes salés.
IV. Fraude et suppositiion des demons.
V. Opinion de l'autheur.
VI. Pourquoy les femmes qui ont eu copulation avec les diables enfantent des monstres.
VII. Raisons de l'opinion de l'autheur.
VIII. Que les demons n'ont nul plaisir à l'accouplement charnel.
IX. Qu'ils provoquent à luxure tous ceux qui tombent en leur pouvoir.
X. Que les demons succubes ne conçoivent jamais.
Chap. XVI
Des incubes et succubes ...........................................................................................................................................579
I. Difference des incubes et succubes.
II. Que les demons se rendent premierement succubes et puis incubes.
III. Merlin engeance d'un demon.
IV. Les Huns engendrez des demons.
V. Les Candiots infectez des demons succubes.
VI. D'un demon appellé au Peru Corocoton.
VII. Histoire d'une Lamie.
VIII. Autre histoire d'une lamie.
IX. Histoire d'un demon incube.
X. Histoire d'un demon succube.
XI. Histoire tesmoignée par l'autheur.
XII. Que les demons charment les esprits humains.
Chap. XVII
Que les demons n'ont point de pouvoir sur les thresors et richesses mondaines. .......................................................589
I. Pourquoy le diable est appellé prince de ce monde.
II. Orgueil du diable.
III. Que les biens celestes et terrestres sont à la disposition de Dieu seul.
IV. Que les demons seduiroient la pluspart des hommes s'ils pouvoient disposer des biens de ce monde.
V. Leurs frauduleuses promesses.
VI. Histoire.
VII. Autre histoire.
VIII. Grand pouvoir des demons si Dieu leur permettoit d'en user.
IX. Conclusion.
X. Plusieurs tiennent que les demons gardent les mines d'or et d'argent pour l'Ante-Christ.
Chap. XVIII
Du pouvoir des Magiciens, charmeurs, sorciers, et enchanteurs. .............................................................................595
I. La societé des demons tres-dangereuse.
II. Les demons contractent avec les hommes pour les perdre.
III. Les simples et les curieux, et les femmes plustost que les hommes sont seduites par les demons.
IV. Quelles sont les conventions ordinaires des demons avec leurs disciples.
V. Vanité des magiciens et sorciers.
VI. Que les demons charment et lient quelquefois le mal, dont arrive un plus grand mal.
VII. Erreur d'aucuns.
VIII. Que c'est le diable qui fait ce que les magiciens pensent faire.
IX. Que les demons ny les magiciens ne peuvent rien faire par le moyen des nombres.
X. Recapitulation de ce qui a esté dit au precedent.
LIVRE HUICTIESME
Chap. I
Comment les Anges different les uns des autres ........................................................................................................601
I. La difference des Anges est prise de leur volonté.
II. Pourquoy Dieu a pardonné à l'homme, non au diable.
III. Que les Anges ont leur franc-arbitre, si ce n'est en choses contraires ou contradictoires.
IV. La 2. difference des Anges est fondée sur la preéminence des uns sur les autres.
Chap. II
Si les Anges different l'un de l'autre en nombre et en espece. ....................................................................................605
I. Ceste question a esté fort agitée.
II. Opinion.
III. Opinion 2.
IV. Opinion 3.
V. Opinion 4.
VI. Opinion 5.
VII. Examen de la I. opinion.
VIII. Examen de la 2.
IX. Contre S. Thomas d'Aquin.
X. Que les choses ont esté creées une ou plusieurs suivant la fin à laquelle elles estoient destinées.
XI. Examen de la 3. opinion.
XII. Examen de la 4.
XIII. La seule 5. est approuvée par l'autheur.
Chap. III
Des Hierarchies des Anges en general. .....................................................................................................................611
I. Qu'est-ce que Hierarchie, selon l'etymologie et selon l'essence.
II. Comment les Anges et les hommes sont faits semblables, voir unis à Dieu.
III. Qu'ils sont distinguez par le nombre de trois multiplié par soy mesme.
IV. Les noms des ordres Angeliques selon les Hebrieux.
V. Selon les Thalmudistes.
VI. Que l'estat de la France a de l'analogie à la Hierarchie celeste.
VII. Que les officiers de la justice ne sont point compris sous aucun des trois estats.
VIII. La priorité ou posteriorité des Anges s'entend des degrés de leur excellence.
IX. Qu'ils sont tous tres-contens et sans nulle envie.
Chap. IV
Comment les Anges sont illuminez de Dieu et les uns les autres. ................................................................................617
I. Que signifie icy illuminer.
II. Lumiere de nature, de grace, et de gloire és Anges.
III. Que Dieu n'opere pas tousjours immediatement.
IV. Charité des Anges.
V. Comment les Anges inferieurs sont illuminez des superieurs.
VI. Si les Anges sont illuminez par les hierarchies ou par ordres, ou particulierement
l'un de l'autre. Opinion 1.
VII. Opinion 2.
VIII. Opinion de l'autheur.
IX. La maniere en laquelle se fait l'illumination.
X. Similitude.
XI. Ceste opinion est plus à l'honneur de Dieu.
XII. Confirmée par raisons.
XIII. Autre raison authorisée de l'Escriture saincte.
XIV. Que chacun des Anges participe aux graces divines selon sa capacité.
XV. Erreurs d'aucuns Arabes.
XVI. Comment les Anges inferieurs sont perfectionnez par l'illumination des superieurs.
Chap. V
De la premiere hierarchie des Anges. ........................................................................................................................627
I. Distinction de ceste hierarchie en trois ordres.
II. Que signifie Seraphin.
III. Quatre conditions et proprietez du feu.
IV. Comment elles conviennent aux Seraphins.
V. Comment Dieu est appellé feu.
VI. Que signifie Cherubin.
VII. Que signifie Throne et pourquoy ce nom est attribué au 3. ordre de la I. hierarchie.
VIII. Que par ce mot Throne peut estre entendu le repos et tranquilité des esprits bien-heureux.
Chap. VI
De la seconde Hierarchie .........................................................................................................................................631
I. Pourquoy le premier ordre de ceste hierarchie est appellé Dominations.
II. Pourquoy le second est appellé Vertus.
III. Que tous les Anges sont appellez Vertus celestes.
IV. Pourquoy le troisiesme ordre est appellé Puissances.
Chap. VII
De la troisiesme Hierarchie ......................................................................................................................................635
I. Pourquoy le premier ordre de ceste Hierarchie est appellé Principautez.
II. Le second Archanges.
III. Le troisiesme Anges.
IV. Pourquoy les gens d'Eglise sont appellez Anges.
V. Que les Anges des ordres superieurs ne sont jamais envoyez en terre que pour quelque grand mystere.
Chap. VIII
Des charges et offices des Anges ..............................................................................................................................639
I. Office I. des Anges est d'assister devant Dieu.
II. Le 2. de le louanger et benir.
III. Le 3. d'estre gardiens des hommes.
IV. Le 4. de presenter nos prieres à Dieu.
V. Le 5. de prier pour nous.
VI. Le 6. de nous bien inspirer.
VII. Le 7. de recompenser les gens de bien.
VIII. Le 8. de batailler pour eux.
IX. Le 9. de descendre en terre en faveur des hommes.
X. Le 10. d'annoncer.
XI. Le 11. de mouvoir et transporter les corps.
Chap. IX
Des Anges gardiens des hommes ..............................................................................................................................643
I. Que les anciens ont faussement estimé que le monde fust animé.
II. Qu'ils ont sceu que les hommes avoient des Anges gardiens.
III. Ceste opinion est fondée en raison.
IV. Et en l'Escriture saincte.
V. Qu'il ne faut rien commettre de sale pour le respect de nostre bon Ange tousjours present.
VI. Que les infideles ont des Anges gardiens.
VII. Erreur.
VIII. Que tous les ordres des Anges assistent aux hommes.
IX. Que les personnes les plus dignes ont des Anges plus excellens.
X. Nous redoutons certains personnages à cause que leur Ange est plus fort que le nostre.
XI. Que les grands personnages n'ont pas plusieurs Anges gardiens, comme dit S. Thomas.
XII. Comment les Anges resistent quelquefois les uns aux autres.
XIII. Erreur de ceux qui ont estimé que l'homme changeant de region change d'Ange gardien.
XIV. Cét erreur est refutée.
XV. Que Jesus Christ a eu un Ange pour le servir non comme protecteur.
Chap. X
S'il y a des Anges protecteurs des peuples, Eglises et communautez: ........................................................................651
et mesmes des animaux, des plantes, etc.
I. Qu'il ne tient point aux Anges gardiens que nous ne soyons tous gens de bien.
II. Qu'il y a des Anges protecteurs des estats, villes et communautés.
III. Cela est conforme à l'Escriture saincte.
IV. Opinion des Thalmudistes conforme à la precedente.
V. Que les animaux furent conduits en l'arche de Noé par des Anges protecteurs de leurs especes.
VI. Aucuns tiennent que chaque individu n'a point un Ange protecteur.
VII. Raison I. au contraire.
VIII. Raison 2.
IX. Raison 3.
X. Raison 4.
XI. Resolution de l'autheur.
Chap. XI
Que chacun de nous a un demon adversaire. ...........................................................................................................657
I. Raisons pour monstrer que nous avons des mauvais genies.
II. Cela est confirmé par authoritez sacrées et prophanes.
III. Admonitions des SS. Peres contre les ruses du diable.
IV. Cinq degrez par lesquels les demons induisent les hommes au peché.
V. Comment nous devons leur resister.
Chap. XII
Des ordres desordonnez et accord discordant des demons. .......................................................................................661
I. Qu'il y a superiorité et inferiorité entre les demons.
II. La difference des bons et mauvais Anges en ce qui est du commandement et obeyssance.
III. De la resistance des demons inferieurs aux superieurs.
IV. Comment le Royaume de Satan peut estre appellé divisé et sans division.
V. Que les demons sont enclins à tout mal, quoy qu'ils soyent deputez pour presider particulierement
à quelque sorte de vice.
Chap. XIII
Des lutins ou esprits familiers, et que tous demons sont malins et menteurs. .............................................................665
I. Les anciens ont estimé que les esprits familiers fussent des ames des trespassez.
II. D'autres ont creu que c'estoient des demons mortels.
III. Aucuns que ce n'estoient point des malins esprits.
IV. Histoire de l'esprit familier appellé Horton.
V. Guillaume de Paris tient que ce sont demons privez de science.
VI. Opinion de l'Autheur.
VII. Pourquoy ils sont appellez follets.
VIII. Qu'ils sont malins.
IX. Qu'ils hantent aux maisons pollués de quelque meschanceté.
X. Leurs fraudes.
XI. Pourquoy Dieu permettoit anciennement que les demons rendissent des oracles veritables.
Chap. XIV
Du tourment des Demons devant et apres le grand jugement. ..................................................................................671
I. Les seuls Athees nient les tourmens d'enfer.
II. Questions sur le suject proposé.
III. Argument pour prouver que le feu ne peut agir contre les demons.
IV. Origene estime que le feu d'enfer ne soit que regret et tristesse.
V. Son opinion est refutée.
VI. Erreur de ceux qui sont les demons corporels.
VII. Que le feu d'enfer agit par une vertu surnaturelle.
VIII. Solution de l'argument precedent.
IX. Que le feu d'enfer est vrayement feu bruslant.
X. Lieux de la saincte Escriture pour prouver que les demons ne sont point tourmentez avant le jugement.
XI. Response et interpretation desdits lieux.
XII. La difference des tourmens des demons devant et apres le jugement.
XIII. Cela est confirmé par authorité de l'Escriture et des saincts Peres.
XIV. Que les payens ont eu cognoissance de ces tourmens.
XV. Plutarque compare les debteurs aux demons d'Empedocles.
XVI. Que les demons redoutent le jour du jugement.
XVII. Raison I.
XVIII. Raison 2.
XIX. Raison 3.
XX. Raison 4.
Chap. XV
Comment les demons portent leur enfer et leur peine vaguans mesmes hors de l'enfer mesme. .................................679
I. Diverses opinions sur la question proposée.
II. Opinion de S. Thomas.
III. Refutée en ce qu'il dit que les ames separées ne peuvent sentir douleur.
IV. En ce qu'il dit que ce n'est qu'une affliction de se voir attachées à un corps.
V. En ce qu'il dit que les demons ne sont tourmentez hors de l'enfer, que par l'apprehension qu'ils ont d'y retourner.
VI. Que les demons ont liberté de vaguer par le monde jusques autour du jugement.
VII. Qu'ils sont tout autant tourmentez et tout de mesme hors de l'enfer qu'en enfer.
VIII. Raison de cela.
IX. Pourquoy cela ne doit sembler estrange.
Table des matières contenues
en la quatriesme partie de la Metaphysique
LIVRE NEUFIESME
Chap. I
Avec combien de respect il faut parler de la Divinité. ..............................................................................................689
I. Superstition de Zenon Eleate.
II. Qu'il faut sobrement parler de la divinité.
III. Trois choses qu'il faut observer és discours de la divinité.
IV. Dessein de l'autheur.
V. Invocation.
VI. Proposition de l'autheur.
VII. Belle meditation de S. Augustin.
VIII. Contre les Athées.
Chap. II
Que les anciens Philosophes ont cogneu un Dieu, aucuns la Trinité et la distinction ...............................................695
des trois personnes en une hypostase.
I. Que Dieu n'est point cognoissable de soy, ains par ses œuvres.
II. Que toutes nations ont quelque cognoissance de Dieu.
III. Belles authoritez des Poëtes Payens.
IV. Que les Payens ont cogneu la Trinité.
V. Leur erreur en la procession des personnes.
VI. Qu'ils ont cogneu le Pere.
VII. Qu'ils ont cogneu le Fils.
VIII. Authoritez des Philosophes.
IX. Qu'ils ont cogneu le sainct Esprit.
X. Leur erreur.
XI. Diverses preuves et authoritez.
Chap. III
De la cognoissance de Dieu .....................................................................................................................................703
I. Belle similitude pour parvenir à la cognoissance de Dieu par ses effects.
II. La preuve par les effects est foible en ce subjet.
III. Raison I.
IV. Raison 2.
V. Raison 3.
VI. Moyen positif pour cognoistre Dieu.
VII. Moyen negatif meilleur que le precedent.
VIII. Quatre chose doivent estre esloignées de Dieu.
IX. Pourquoy il n'est pas expedient que Dieu se manifeste beaucoup aux hommes.
X. Comment nous cognoistrons Dieu en l'autre monde.
Chap. IV
Les argumens que les Athées proposent pour monstrer qu'il n'y a point de Dieu, avec la resolution d'iceux. ............709
I. Comment on peut cognoistre Dieu par le gouvernement et ordre de l'univers.
II. Athée.
III. Argument I. des Athées.
IV. Argument 2.
V. Argument 3.
VI. Argument 4.
VII. Argument 5.
VIII. Argument 6.
IX. Qu'il faut faire bouclier de la foy contre les tentations du diable.
X. Responce generalle aux trois premiers argumens.
XI. Solution du I. argument.
XII. Solution du 2.
XIII. Solution du 3.
XIV. Solution du 4.
XV. Solution du 5.
XVI. Solution du 6.
XVII. Resolution de la question.
Chap. V
Que Dieu est vrayement. ...........................................................................................................................................719
I. Belle sentence d'Aristote.
II. Proposition necessaire.
III. Autre proposition necessaire.
IV. Dilemme.
V. Que les causes efficientes ne peuvent estre infinies en masse.
VI. Ny en durée, si ce n'est Dieu.
VII. Ny en nombre.
VIII. Qu'il y a une cause premiere.
IX. Preuve de cela mesme.
X. En la ligne droite.
XI. En la circulaire.
XII. Contre la reciprocation des causes et effects.
XIII. Demonstrations.
XIV. La figure circulaire n'est point infinie.
XV. Autre argument contre la reciprocation des causes.
XVI. Preuve de la divinité par le mouvement.
Chap. VI
Que Dieu est unique. .................................................................................................................................................729
I. Excellence de sa Monarchie.
II. Les defauts procedent souvent du monarque, jamais de la Monarchie.
III. Argument I.
IV. Argument 2.
V. Argument 3.
VI. Argument 4.
VII. Contre la pluralité des Dieux du paganisme.
VIII. Conclusion et resolution de toute dispute avec remarque de certaines heresies.
Chap. VII
Si Dieu peut estre nommé. ..........................................................................................................................................735
I. Les noms sont marques des choses.
II. Doù vient qu'ils sont la pluspart peu significatifs des choses.
III. Argument I. pour monstrer que Dieu ne peut estre dignement nommé.
IV. Argument 2.
V. Argument 3. que les noms appellatifs ne luy peuvent convenir.
VI. Argument 4. que les noms propres ne luy conviennent non plus.
VII. Comment les noms de toutes choses conviennent à Dieu.
VIII. Comment au contraire le nom de nulle chose n'est advenant à Dieu.
Chap. VIII
Distinction et interpretation des noms de Dieu. ........................................................................................................741
I. Division generale des noms divins en affirmatifs et negatifs, et subdivision des affirmatifs.
en trois sortes: dont la I. est qu'ils sont abstraits ou concrets.
II. Subdivision 2. des noms affirmatifs.
III. Subdivision 3.
IV. Noms attribuez à Dieu par metaphore et par analogie.
V. Des perfections signifiées par tels noms et de la maniere de les signifier.
VI. D'un nom Hebrieu de 42. lettres pour signifier Dieu, inventé par les Cabalistes.
Chap. IX
Des noms de Dieu generaux et communs. .................................................................................................................744
I. Des dix noms de Dieu selon les Hebrieux, et particulierement du nom celebre des quatre lettres.
II. Du nom de Dieu.
III. Etymologie premiere de ce nom Dieu.
IV. Etymologie 2.
V. Etymologie 3.
VI. Etymologie 4.
VII. Diverses opinions du mot Theos.
VII. Que presque toutes nations nomment Dieu par un nom de quatre lettres.
Chap. X
Que Dieu est l'estant et l'estre mesme. .......................................................................................................................749
I. Que Dieu est le vray estant.
II. Toutes autres choses ont de l'imperfection en leur estre.
III. Que Dieu s'est nommé luy mesme l'Estant.
IV. Hebraisme remarqué.
V. Pourquoy Dieu s'est nommé Estant.
VI. Fable de Hebé.
VII. Opinion d'aucuns qui tiennent qu'il le faut appeller Sur Estant non pas Estant.
VIII. D'autres qu'il le faut appeller l'Estre, non pas l'Estant.
IX. Resolution de l'autheur sur ceste controverse.
LIVRE DIXIESME
Chap. I
Qu'est-ce que Dieu. ..................................................................................................................................................755
I. Belle deffaite des Simonides.
II. Qui empesche que Dieu ne puisse estre definy.
III. Diverses definitions de Dieu données par les anciens Philosophes.
IV. Definition qu'en donne Tertulian.
V. S. Denys. VI. S. Justin Martyr.
VII. S. Gregoire de Nazianze.
VIII. S. Augustin.
IX. L'autheur.
X. Que toutes definitions touchant Dieu sont dangereuses.
XI. Que Dieu est incomprehensible à toutes creatures.
XII. Qu'il nous est caché.
XIII. Un Dieu incogneu parmy les payens.
XIV. Que Dieu ne peut estre cogneu que par ses oeuvres.
Chap. II
La distinction des attributs divins .............................................................................................................................763
I. Difference entre l'existence et l'essence en toutes creatures.
II. Mais en Dieu c'est mesme chose.
III. Attributs divins affirmatifs et negatifs.
IV. Les attributs negatifs sont plus advenans à Dieu.
V. Que Dieu s'accommode à nostre foiblesse.
VI. Comment nous pouvons user dignement des attributs affirmatifs
VII. Que tels attributs ne sont point predicables.
VIII. Des attributs par l'abstrait et concret.
IX. Les attributs desquels nous traiterons en suite.
X. Trois sortes de preuve pour demonstrer les attributs divins.
Chap. III
Que Dieu est invisible. ...............................................................................................................................................771
I. Que Dieu est exempt de toute matiere.
II. Raison I. pour monstrer qu'il est invisible.
III. Argument I. pour monstrer qu'il est corporel.
IV. Argument 2.
V. Argument 3.
VI. Argument 4.
VII. Argument 5.
VIII. Heresie touchant ce sujet.
IX. Comment il faut entendre que Moyse a parlé à Dieu bouche à bouche.
X. Que les visions attribuées à Dieu estoient apparitions des Anges.
XI. Comment l'Escriture sainte attribuë des membres corporels à Dieu.
Chap. IV
Que Dieu est un acte tres pur, tres simple et exempt de toute composition. ...............................................................777
I. Qu'est-ce qu'acte et puissance.
II. Que Dieu n'est nullement par puissance.
III. Cinq sortes de composition.
IV. La composition du suppost et de l'essence, et celle de la relation des personnes sont de la foy.
V. Que Dieu ne reçoit point de composition physique.
VI. Ny de genre et difference.
VII. Ny de substance et accident.
VIII. Que toutes perfections attribuées à Dieu ne sont en luy qu'une seule perfection essentielle.
IX. Que Dieu ne peut changer.
X. Qu'il ne peut estre plus parfait qu'il est.
XI. Ny recevoir une autre perfection égale.
XII. Ny moindre.
Chap. V
Que Dieu est immuable, eternel, immortel, et incorruptible. ......................................................................................783
I. Argument I.
II. Argument 2.
III. Quatre sortes de changement.
IV. Que le changement en la substance ne convient point à Dieu.
V. Ny en la quantité.
VI. Ny en la qualité.
VII. Ny en où.
VIII. Deux objections dont la solution est remise ailleurs.
IX. Les argumens precedens servent à prouver l'eternité et l'immortalité de Dieu.
Chap. VI
Que Dieu est infiny ...................................................................................................................................................789
I. Cinq sortes d'infini.
II. Que Dieu n'est point infini en masse, ny en multitude, ny par puissance d'addition ny detraction.
III. Qu'il est infini en durée.
IV. Que selon le Philosophe il est infini en vertu.
V. Cela est mieux confirmé par la creation.
VI. Preuve de la creation.
VII. Il est prouvé que Dieu est infini en essence.
VIII. Autre preuve à mesme fin.
IX. Argument premier pour monstrer que Dieu n'est point en categorie.
X. Argument 2.
XI. Argument 3.
XII. Comment Dieu est substance.
Chap. VII
Que Dieu est immense. ...............................................................................................................................................795
I. Que l'immensité ne convient proprement ny au corps ny aux esprits.
II. Nous en usons icy metaphoriquement.
III. Cela est exposé par une comparaison.
IV. Ceste maniere est difficile.
V. Erreurs des anciens Philosophes.
VI. Que Dieu est dit estre au ciel par l'Escriture saincte.
VII. Fondement de l'erreur precedent.
VIII. Comment Dieu est dit estre par tout.
IX. Que Dieu est en tout et par tout, par essence, par puissance et par presence.
X. Preuve de cela.
XI. Pourquoy les sainctes Escritures establissent le ciel pour le domicile de Dieu.
XII. Objection.
XIII. Erreur d'aucuns.
XIV. Responce à l'objection precedente.
XV. Que Dieu remplit infinis espaces au delà du monde.
XVI. La caption de la precedente objection descouverte.
XVII. Que Dieu n'est pas en rien, mais bien là où il n'y a rien.
XVIII. Belle preuve de cela.
XIX. Preuve 2.
XX. Preuve 3.
XXI. Que Dieu remplit les choses sales, avec les plus candides et nettes.
XXII. Mesure de l'immensité par l'eternité.
XXIII. Recapitulation.
XXIV. Comment Dieu remplit toutes choses selon S. Augustin.
Chap. VIII
Que Dieu est incomprehensible et ineffable. ............................................................................................................809
I. Dire de Platon, Apulée et S. Gregoire de Nazianze.
II. Refuté et censuré.
III. La raison de la censure.
IV. L'authorité de saint Augustin.
V. Que signifient ces deux mots incomprehensible et ineffable.
VI. D'où est-ce qu'il faut tirer la preuve de ces deux attributs.
VII. Les Anges ne peuvent comprendre Dieu.
VIII. Preuve de l'ineffabilité de Dieu.
IX. Autre preuve.
Chap. IX
Que Dieu est un et indivisible. ..................................................................................................................................813
I. Comment nous disons que Dieu est un.
II. Lieu d'argument pour la preuve de cét attribut.
III. Argument I.
IV. Argument 2.
V. Argument 3.
VI. Argument 4.
VII. Argument 5.
VIII. Argument 6.
IX. Argument 7.
LIVRE ONZIESME
Chap. I
Que Dieu est Tout puissant. ......................................................................................................................................817
I. La toute puissance est tres propre à Dieu.
II. Les Payens l'ont mieux creu que les Calvinistes.
III. Argument I. pour monstrer que Dieu est tout puissant.
IV. Argument 2.
V. Argument 3.
VI. Objection.
VII. Responce avec une notable distinction des choses possibles.
VIII. Argument I. contre la toute puissance de Dieu.
IX. Argument 2.
X. Argument 3.
XI. Argument 4.
XII. Argument 5.
XIII. Argument 6.
XIV. Qu'il faut se munir de la foy en ces controverses.
XV. Solution du premier argument.
XVI. Solution du 2.
XVII. Solution du 3.
XVIII. Solution du 4.
XIX. Solution du 5.
XX. Replique, et comment Dieu manifeste sa puissance infinie en certains effects.
XXI. Solution du 6. argument, avec une distinction de ce qui est possible selon la nature ou selon Dieu.
XXII. Autre solution selon la Logique.
XXIII. Si Dieu peut remettre en son entier une vierge deflorée.
Chap. II
Que la puissance de Dieu n'est point limitée par sa volonté. .....................................................................................831
I. Temerité des heretiques.
II. Argument I. pour monstrer que la toute puissance de Dieu n'est point limitée par sa volonté.
III. Argument 2.
IV. Argument 3.
V. Que le nom du tout puissant est plus propre à Dieu que celuy d'eternel.
VI. Imprudences des heretiques.
VII. Leur argument destruit.
VIII. Authoritez de l'Escriture saincte.
IX. Objection des heretiques.
X. Sa solution.
XI. Distinction de la puissance de Dieu en absolu et manifeste.
XII. Qu'il n'est pas expedient que la puissance absoluë de Dieu nous soit manifestée.
XIII. Que les effets de la puissance de Dieu sont accompagnez de justice.
Chap. III
De la volonté de Dieu ...............................................................................................................................................839
I. Comment se prend la volonté de Dieu.
II. Volonté de Dieu interne.
III. Externe volonté de Dieu.
IV. Question arduë.
V. Autre chose est avoir la volonté libre; autre chose vouloir necessairement.
VI. Volonté libre comment és hommes, és Anges et en Dieu.
VII. Que la volonté de Dieu est bien differente de la nostre.
VIII. Objection.
IX. Solution.
X. Autre solution.
XI. Replique.
XII. Response à icelle.
XIII. Solution par la distinction de la volonté divine en celle qui est simple et celle qui est
communicatoire ou conditionnelle.
IX. Volonté secrette et volonté de signe en Dieu.
XV. Nous sommes obligez de faire la volonté de signe, sans rechercher la secrette.
XVI. Exemple.
XVII. Que Dieu fait tout pour le mieux.
Chap. IV
De la science de Dieu ...............................................................................................................................................849
I. Combien est haut le sujet proposé.
II. Admonition de l'autheur.
III. Qu'il ne faut pas prendre la science de Dieu comme celle des hommes.
IV. Qu'est-ce qu'il faut entendre par la science de Dieu.
V. Dieu est le vray objet de sa propre science.
VI. Qu'il cognoist en soy et par soy toutes choses.
VII. Et ce distinctement quoy que d'un seul traict.
VIII. La science de Dieu contient l'intelligence, sapience et toute sorte de cognoissance parfaite.
IX. Que Dieu cognoist par les idées qui sont en luy.
Chap. V
Des idées de Dieu .....................................................................................................................................................855
I. Que toutes choses sont en Dieu.
II. Que les idées de toutes choses y sont à nostre maniere d'entendre.
III. Que nous concevons la science en Dieu premiere que la volonté.
IV. Idées simples et idées pratiques.
V. Comment Dieu opere en creant.
VI. Qu'il y a des idées en Dieu des choses infinies qui ne seront jamais.
VII. Raison I. de cela.
VIII. Raison 2.
IX. Raison 3.
X. Confirmées par l'Escriture sacrée.
XI. Science de vision et simple et nuë intelligence en Dieu.
XII. Sept questions touchant les idées.
XIII. Doute touchant la I. question.
XIV. Responce à icelle.
XV. Responce à la 2. question.
XVI. Difference entre l'idée de Dieu mesme et celle des creatures.
XVII. Responce à la 3. question.
XVIII. Responce à la 4.
XIX. Responce à la 5.
XX. Responce à la 6.
XXI. Responce à la 7.
Chap. VI
Si la prescience divine apporte necessité aux choses. ................................................................................................865
I. La chaisne d'Homere rapportée à la volonté divine.
II. Les anciens Philosophes ont tenu que la volonté de l'homme estoit libre.
III. Doute.
IV. Distinction des choses contingentes et necessaires.
V. Authoritez en l'Escriture saincte pour prouver le liberal arbitre de l'homme.
VI. Ceste matiere est arduë.
VII. Erreur de Ciceron.
VIII. Modestie de Cajetan sur ce sujet
IX. Confusion de plusieurs.
X. Resolution de l'autheur.
XI. Comment la volonté divine est concurrente à la production des choses.
XII. Grace permanente et assistante ou efficace.
XIII. Divers effects de ces graces, et comment la volonté divine est tousjours accomplie.
XIV. Que la determinaison de la prescience de Dieu n'apporte point de necessité aux choses,
avec la resolution des Theologiens.
XV. Autre resolution.
XVI. Objection.
Chap. VII
Si la predestination destruit le liberal arbitre de l'homme, et pourquoy Dieu predestine les uns à salut,
les autres à perdition. ...............................................................................................................................................877
I. Que l'homme se peut relever du peché.
II. Et la grace de Dieu cooperant avec luy, il produit toutes sortes de bonnes oeuvres.
III. Que Dieu ne pouvoit manifester sa justice sans le peché des demons et de l'homme.
IV. Que le mystere de l'incarnation, tesmoigne de l'infinie bonté de Dieu, neust pas esté accompli sans
le peché de l'homme.
V. Les marques des predestinez, et des reprouvez selon la justice presente.
Chap. VIII
De la providence de Dieu .........................................................................................................................................883
I. Deux sortes de providence.
II. Providence humaine.
III. Providence divine.
IV. Fin naturelle des choses.
V. Que les hommes abusent superstitieusement du mot Fortune, cas fortuit et adventure.
VI. Fin surnaturelle, à laquelle l'homme ne peut parvenir sans l'assistance de la grace divine.
VII. Difference du soin que Dieu a de l'homme et des autres creatures.
VIII. Predestination n'est que pour l'homme.
Chap. IX
De la bonté et misericorde de Dieu ..........................................................................................................................887
I. Ingratitude de l'homme et bonté de Dieu.
II. Dessein de l'autheur.
III. La bonté divine s'estend à toutes creatures et la misericorde au seul homme.
IV. La bonté est essentielle à Dieu, et la misericorde est à nostre regard.
V. Argument I. pour demonstrer la bonté de Dieu.
VI. Que Dieu est plustost le bien ou bonté mesme que bon.
VII. Autre argument pour demonstrer la bonté divine.
VIII. Sentence notable d'Aristote.
IX. Difference entre la bonté du Createur et des creatures.
X. Preuve de la misericorde de Dieu.
XI. Objection.
XII. Responce.
XIII. Tesmoignage de la misericorde de Dieu envers l'homme.
XIV. Que Dieu n'a tant manifesté aucune de ses perfections que la misericorde.
Chap. X
Si les vertus morales sont en Dieu. ............................................................................................................................895
I. Toutes perfections sont en Dieu.
II. La I. sorte de vertu morale marquant superiorité convient à Dieu.
III. La 2. marquant inferiorité en est esloignée.
IV. La 3. pareillement parce qu'elle consiste en la moderation de certaines passions.
V. Si telles vertus ou mesme des passions sont attribuées à Dieu c'est par metaphore,
ou pour s'accommoder à la maniere d'entendre des hommes.
Chap. XI
Comment toutes perfections estant en Dieu, il demeure neantmoins
tousjours pur, simple, indivisible, et immuable ..........................................................................................................899
I. La fable de Pandore.
II. Toutes perfections sont essentielles à Dieu.
III. Preuve ou argument de cela.
IV. Comment les perfections creées sont dites estre en Dieu.
V. Selon les Theologiens.
VI. Similitude.
VII. Trois manieres par lesquelles toutes perfections sont en Dieu, en cognoissant, en faisant et essentiellement.
VIII. L'imperfection de nostre maniere de concevoir les perfections divines.
IX. Objection.
X. Solution.
XI. Deux sortes d'action en Dieu, l'une interne: et l'autre externe.
XII. Belle similitude.
XIII. Autre maniere de concevoir toutes perfections en Dieu.
XIV. Comparaisons fort notables sur ce sujet.
XV. Protestation de l'autheur.