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Biographie
Présentation du livre
Table des matières
 

LA PHYSIQUE
 
Livres 1 à 6
Épitre à Monseigneur de Cous ................................................................................................................................7
Anagramma .............................................................................................................................................................9
Au Lecteur .............................................................................................................................................................10
 
                                                       Table des matieres contenuës és huict livres de la Physique ......................11
 
                                                                                              LIVRE PREMIER  ................................................63 
 
Préface ..................................................................................................................................................................64
 
Chap I.    
L'Ordre et sommaire de ce qui est contenu és huict livres de cét œuvre ...................................................................69
Chap II.  
Si le monde a esté creé en un instant ou en six diverses journées ..........................................................................75
I. Diverses opinions des anciens Philosophes touchant la naissance du monde.
II. Que la creation est de la foy.
III. Comment la creation se peut prouver et demonstrer par raison naturelle.
IV. Que le monde a esté créé à un instant, et non avec distinction de journées,
par laquelle Moyse a voulu seulement marquer un certain ordre.
 
Chap III.
De la bonté et perfection du monde .......................................................................................................................79
I. Quatre sortes de bonté.
II. Que Moyse escrivant que Dieu vid que toutes choses estoient fort bonnes entend
la bonté Metaphysique.
III. Que le monde pouvoit estre creé meilleur selon les perfections accidentaires,
non pas selon les essentielles.
IV. Qu'il ne pouvoit estre creé meilleur selon la symmetrie.
V. Ny selon la fin pour laquelle Dieu l'a creé.
 
Chap IV.
De l'homonymie de ce mot Nature, et qu'est-ce que Physique .................................................................................83
I. Par l'ethymologie des mots on apprend quelquefois la definition des choses.
II. Nature prise pour Dieu.
III. Pour l'ordre generalement estably au monde.
IV. Pour le monde.
V. Pour une puissance et faculté, ou impuissance et foiblesse naturelle.
VI. Pour naturel.
VII. Pour le temperament des quatre premieres qualitez.
VIII. Pour le principe du mouvement et repos: et la difference entre Nature la chose
naturelle,et la chose selon nature.
IX. Qu'est-ce que Physique: et comment elle traicte autrement les choses naturelles
que la Metaphysique et la Logique.
 
Chap. V.
Du subject ou object de la Physique .....................................................................................................................89
I. Quelle doit estre la correspondance entre une discipline et son object.
II. Opinion 1. touchant l'object de la Physique.
III. Opinion 2.
IV. Opinion 3.
V. Opinion 4.
VI. Opinion 5.
VII. Toutes ces opinions reviennent en une mesme estant bien entenduës.
VIII. Le vray et propre object de la Physique c'est le corps naturel entant que naturel.
 
Chap. VI.
Si la Physique est vrayement Science .....................................................................................................................93
I. Division de la Science en Actuelle et Habituelle.
II. Division des sciences contemplatives en trois especes à sçavoir Metaphysique,
Physique, et Mathematique.
III. Objection 1. pour monstrer que la Physique n'est pas vrayement science.
IV. Objection 2.
V. Objection 3.
VI. Response à la 1. Objection
VII. Response à la 2. Objection.
VIII. Response à la 3. Objection.
 
Chap. VII.
Division des corps naturels, et enquoy ils different des artificiels .........................................................................99
I. Corps mot homonyme distingué en Substance et Quantité.
II. Corps artificiels quels.
III. Difference 1. entre les corps artificiels et naturels, en la forme.
IV. Difference 2. en la matiere.
V. Difference 3. au mouvement.
VI. Difference 4. en la faculté d'engendrer son semblable.
VII. Divisions et subdivisions des corps naturels selon la table suivante.
 
Chap. VIII.
Si les Anges ont des corps naturels, et si les Magiciens se peuvent transformer ..................................................103
I. Aristote a cogneu que les Anges sont incorporels et immortels.
II. Autheurs signalez qui tiennent que les esprits sont corporels.
III. Ceux de l'opinion contraire.
IV. Opinion tierce qui tient comme l'entre deux.
V. Opinion des premiers touchant les corps des mauvais Anges.
VI. Et touchant les corps des bons Anges.
VII. Que les apparitions des bons et mauvais Anges se font avec des corps empruntez.
VIII. Le diable ne se peut representer en forme humaine sans quelque deformité.
IX. Incubes et Succubes.
X. Apparition des malins esprits aux peuples infideles.
XI. Les bons Anges estoient au commencement
XII. Les Magiciens et sorciers ne se peuvent vayement transformer.
XIII. Il n'y peut avoir de metempsycose.
XIV. Les charmes ont plus de force à l'endroit de ceux qui ont foible foy que de ceux
qui l'ont ferme et asseurée.
XV. Resolution de la raison proposée.
 
                                                                                        LIVRE SECOND  ........................................................111
 
Chap. I
Les diverses opinions des anciens Philosophes touchant les principes des choses naturelles ...............................113
 
Chap. II.  
Des trois principes des choses naturelles, Matiere, Forme, et Privation ................................................................117
I. Quels doivent estre les principes des choses naturelles.
II. Pourquoy les principes ne peuvent estre faits d'ailleurs.
III. Pourquoy ils ne peuvent estre faits l'un de l'autre.
IV. Que toutes choses sont faites de ces trois principes.
V. Comment on peut colliger le nombre de ces trois principes.
VI. La matiere et la forme sont principes et causes essentielles, et la privation
seulement accidentaire.
VII. En quoy consiste la contrarieté des principes naturels.
 
Chap. III.
Des diverses significations de ce mot Matiere .......................................................................................................121
I. Distinction 1. de la matiere en trois diverses significations, en laquelle, de laquelle,
et envers laquelle.
II. Distinction 2. de la matiere, en mediate et immediate.
III. Distinction 3. de la matiere en premiere et seconde.
 
Chap. IV.
De la matiere premiere, premier principe des choses naturelles ............................................................................123
I. La matiere premiere est d'une consideration fort abstruse et mal-aisée.
II. Sa definition.
III. Similitude 1. pour exprimer la matiere premiere.
IV. Similitude 2.
V. Similitude 3.
VI. Comment est-ce qu'une mesme matiere s'accommode à diverses formes.
VII. Raison 1. pour monstrer l'estre de la matiere premiere: et comment est-ce que
la forme resulte de la puissance d'icelle matiere.
VIII. Raison 2.
IX. Raison 3.
X. Raison 4.
 
Chap. V.
Resolution des argumens qui concluent qu'il n'y peut avoir de matiere separée des formes ..................................129
I. Argument 1. pour destruire l'estre de la matiere premiere.
II. Argument 2.
III. Responce au 1. Argument.
IV. Responce au 2. Argument.
V. Que Dieu peut faire subsister la matiere premiere sans aucune forme.
 
Chap. VI.
De la forme second principe des choses naturelles ...............................................................................................133
I. Qu'est-ce que forme?
II. Qu'est-ce qu'il faut entendre par ces mots puissance et acte?
III. La forme humaine et les formes assistantes sont incorruptibles.
IV. Forme c'est-à-dire beauté.
V. La forme est autrement en la matiere que les accidens.
VI. Pour quoy est-ce qu'il n'y a aussi bien une forme premiere, comme une matiere premiere?
 
Chap. VII.
De la privation, troisiesme principe des choses naturelles ....................................................................................137
I. Qu'est-ce que Privation
II. Que la Privation est le principe de l'estre, encore qu'elle signifie non estre.
III. La Privation en qualité de Principe est quelque chose, parce qu'elle est considerée
en la Matiere,non pas nuement en soy mesme.
 
Chap. VIII.
Des quatre causes, Efficiente, Matiere, Forme, et Fin  .........................................................................................141
I. La cognoissance des causes est fort necessaire à toutes sciences et sur tout à la Physique.
II. Comment est-ce qu'on collige le nombre des quatre causes.
III. La fin de la generation est universelle ou particuliere.
IV. Qu'il peut avoir plusieurs causes d'un mesme effect.
V. Les causes peuvent bien estre reciproquement causes les unes des autres.
VI. Qu'une mesme cause peut causer des effects contraires.
VII. Causes precedentes et proches ou posterieures et esloignées.
VIII. Causes de soy et causes par accident.
IX. Causes simples et causes conjointes.
X. Causes actuelles, ou seulement par puissance.
 
Chap. IX.
De la fortune, cas fortuit, hazard, rencontre ou adventure, et destin ou destinée ..................................................147
I. Opinion des anciens Philosophes touchant la Fortune.
II. La Fortune adorée comme Deesse.
III. Les Romains ont fait plusieurs divinitez de la Fortune.
IV. Destin, Parques, leurs noms, leur etymologie diverse, avec l'explication de la fable poëtique
touchant les Parques.
V. Destin pris pour Dieu mesme.
VI. Destin pour le cours ordinaire de toutes choses.
VII. Destin pour une connexité indissoluble des causes entrelassées ensemble,
que les uns ont dit apporter necessité aux actions humaines, d'autres non.
VIII. Destin pris pour les constellations et rencontre des astres.
IX. Destin pour l'execution du conseil ou providence divine.
 
Chap. X. Quelle a esté l'opinion d'Aristote touchant la Fortune, cas fortuit, hazard,
rencontre ou adventure .......................................................................................................................................153
I. Qu'est-ce que fortune selon Aristote.
II. Qu'est-ce que cas fortuit, hazard rencontre ou adventure.
III. Trois notables considerations touchant les effects des causes naturelles.
IV. Quelles choses sont attribuées à la fortune, et au cas fortuit ou adventure.
V. Difference entre la fortune et le cas fortuit ou adventure.
VI. De tous les animaux le seul homme agit librement.
VII. Exemples de la Fortune, et du cas fortuit ou adventure.
VIII. D'où vient que les Payens s'imaginoyent la fortune pour une cause certaine.
IX. Les Chrestiens ne doivent pas croire qu'il y ait fortune, ny user du mot de fortune
au sens des payens.
X. Les bons ou mauvais Anges se meslent quelquefois aux divers evenemens qui nous sont incogneus.
 
Chap. XI.
Les erreurs des payens touchant la destinée, et mesmement de ceux qui l'attribuent aux constellations,
et qu'est-ce que les Astrologues peuvent predire ..................................................................................................159
I. Que le destin n'est pas Dieu, comme Seneque l'a estimé.
II. Que le destin ne peut estre la nature.
III. Que le destin ne peut apporter necessité aux actions humaines.
IV. Les devins et prognostiqueurs chassez de toute communauté bien policée.
V. Les choses necessaires ne peuvent arriver que tousjours d'une façon.
VI. Le seul homme a ses actions libres. Les bons Anges sont du tout enclins au bien,
les mauvais du tout obstinez au mal, et les bestes sont subjettes à leur appetit naturel.
VII. Les choses contingentes peuvent arriver diversement.
VIII. Les Astrologues peuvent predire les choses necessaires, non pas les volontaires ny
les contingentes.
IX. Raison tirée d'une experience manifeste.
X. Comment les Astrologues peuvent quelquefois conjecturer les choses contingentes qui sont à venir.
 
Chap. XII.
Que la destinée est l'execution de la providence divine ........................................................................................165
I. Les Chrestiens ne doivent point user de ce mot destin, ou destinée: à la façon des Payens.
II. La providence divine et la destinée sont relatifs, comme la cause et l'effect.
III. Difference 1. entre la providence divine et la destinée.
IV. Difference 2.
V. Difference 3.
VI. Dieu a soin égal de toutes choses.
VII. Dieu fait tout pour le mieux, quoy qu'il semble quelquesfois autrement selon le monde.
VIII. Les hommes ne doivent point rechercher les secrets particuliers de Dieu.
 
Chap. XIII.
A quel genre des causes il faut rapporter la fortune, cas fortuit, hazard, rencontre, adventure,
la destinée, et la providence de Dieu ..................................................................................................................169
I. La fortune, cas fortuit, hazard, rencontre ou adventure se rapportent à la cause efficiente naturelle.
II. La destinée est plustost effect que cause.
III. La destinée peut estre appellée cause instrumentaire.
IV. La providence de Dieu est une cause efficiente universelle.
 
                                                                                        LIVRE TROISIESME ...............................................171
 
Chap. I.
Que toutes choses naturelles sont en perpetuel mouvement .................................................................................173
I. Estranges opinions d'Heraclite touchant le changement des choses naturelles.
II. Le mouvement respond à quatre Categories.
III. Le mouvement est d'une consideration fort longue et difficile.
 
Chap. II.
De la definition de la Nature prinse pour le principe du mouvement et repos des choses naturelles ....................177
I. Qu'est-ce que Nature?
II. La Nature signifie la matiere et la forme.
III. Qu'est-ce qu'il faut entendre par le mouvement et par le repos.
IV. La cause du mouvement est active ou passive.
V. La cause du mouvement doit estre premierement et de soy.
VI. Quelle est la vraye difference des choses naturelles: et que plusieurs choses semblent
naturelles qui ne le sont pas: et d'autres le sont qui ne le semblent pas estre.
VII. Comment est-ce que les corps naturels immobiles de soy-mesme ont en soy la cause de ce mouvement.
 
Chap. III.
La resolution de deux objections notables contre la susdite definition de Nature .................................................181
I. Institution methodique.
II. Objection contre la susdicte definition de Nature, prinse du mouvement des choses artificielles.
III. Autre objection prinse de ce que les cieux sont en perpetuel mouvement, et la terre immobile.
IV. Response à la 1. objection.
V. Response impertinente d'aucuns à la 2. objection.
VI. Bonne solution et vray sens de la susdicte definition suivant ceste distinction.
VII. Autre solution asseurée.
VIII. Que les cieux et la terre sont subjets à alteration.
 
Chap. IV.
Qu'est-ce que mouvement .....................................................................................................................................187
I. Definition du mouvement.
II. Autre definition.
III. Division des choses en celles qui sont des actes purs, et celles qui sont des actes meslez
avec la matiere.
IV. Tout mobile est actuellement quelque chose, et une autre chose par puissance, et le mouvement
tend tousjours à ce qui n'est pas, mais qui peut estre.
V. Il y a deux sortes d'actes, de la chose en tant qu'elle est, ou en tant qu'elle est faicte
ce qu'elle n'estoit pas au precedent.
VI. L'acte ou action et passion en ce subject reviennent à une mesme chose, comme le chemin pour
aller et retourner.
VII. Le mouvement est un acte imparfaict tendant à perfection.
VIII. Qu'est-ce qu'il faut icy entendre par perfection.
 
Chap. V.
En combien de predicamens ou categories se trouve le mouvement .....................................................................191
I. Le mouvement estant chose incomplete n'est pas proprement en aucun predicament,
bien qu'il se rapporte à quatre divers predicamens.
II. La generation et corruption à la Substance.
III. L'accroissement et decroissement à la Quantité.
IV. L'alteration à la Qualité, dont il y a quatre sortes.
V. Le transport ou changement de lieu au predicament Où.
 
Chap. VI.  
Comment est-ce que le mouvement est dit estre en certains predicamens ou categories .......................................195
I. Que le mouvement n'est point en certains predicamens comme l'espece sous son genre.
II. Qu'il y est rapporté à cause de l'affinité qu'il a avec eux.
III. Comment la generation et corruption se rapportent à la substance.
IV. Comment est-ce que l'accroissement et decroissement se rapportent à la quantité.
V. Comment est-ce que l'alteration se rapporte à la qualité.
VI. Objection fondée sur ce qu'ésontraires médiats le mouvement ne procede pas tousjours.
d'une extremité à l'autre
VII. Response à ceste objection.
VIII. Comment est-ce que le transfert ou changement de lieu se rapporte à la categorie Où.
 
Chap. VII.  
Quelles choses sont requises au mouvement ........................................................................................................199
I. Cinq choses sont requises au mouvement, le moteur, le mobile, les deux extremitez, et le temps.
II. La generation et corruption seule de tous les mouvemens, se font en un instant,
et sont plustost simples changemens que mouvement.
III. Que la generation et la corruption ne sont pas proprement contraires, ains opposites privatifs.
IV. Que l'accroissement et decroissement esgalent une juste contrarieté en ce qui regarde le mouvement.
 
Chap. VIII.
Si le mouvement enclost en soy du temps .............................................................................................................203
I. La durée du mouvement est mesurée par le temps, sans que pourtant le temps soit enclos au mouvement.
II. Pourquoy est-ce que la generation et corruption seules se font en un instant?
III. Pourquoy tous les autres mouvemens se font avec quelque espace de temps?
IV. Autre raison pourquoy les mouvemens en la quantité, qualité, et predicament ne se peuvent
faire en un instant?
V. Qu'est-ce qu'instant?
VI. Lors qu'un contraire est chassé de quelque suject par son contraire, laquelle des deux precede
ou l'introduction de l'un, ou l'expulsion de l'autre.
 
Chap. IX.
De l'unité et convenance du mouvement ...............................................................................................................207
I. Les mouvemens conviennent en genre, ou en espece, ou en nombre.
II. Les mouvemens conviennent en genre estant sous mesme predicament.
III. Les mouvemens conviennent en espece estant sous une mesme espece infinie.
IV. Les mouvemens locaux conviennent en espece, si les extrémitez, et l'entre-deux conviennent
aussi en espece.
V. Aux mouvemens convenans en nombre est requise l'unité du moteur, du mobile, de l'extremité
tend le mouvement, et d'ailleurs que le temps soit continuel.
VI. Objection 1.
VII. Objection 2.
VIII. Responce à l'objection 1.
IX. Responce à l'objection 2.
 
Chap. X.
De la contrarieté du mouvement ...........................................................................................................................211
I. De quelle contrarieté est icy parlé.
II. Contrarieté de la generation et corruption.
III. Contrarieté de l'accroissement et decroissement.
IV. Contrarieté des alterations.
V. Contrarieté du mouvement local.
VI. Contrarieté du mouvement et repos.
 
Chap. XI.
De l'esgalité ou inesgalité du mouvement .............................................................................................................215
I. Quel est le mouvement esgal.
II. Quel est le mouvement inesgal.
III. L'inesgalité du mouvement procede de l'inesgalité de l'espace, ou du moteur, ou du mobile mesme.
IV. Pourquoy les choses animées croissent plus du commencement apres leur naissance, qu'elles ne font
quelque temps apres.
V. De l'inesgalité du mouvement local, et du mouvement circulaire naturel, violent ou artificiel.
VI. De l'inesgalité du mouvement direct, naturel, violent, ou artificiel.
VII. Pourquoy le mouvement des choses lancées est plus viste au milieu qu'au commencement ny à la fin.
 
Chap. XII.
Observations particulieres sur la generation et corruption ..................................................................................219
I. D'où vient la vicissitude et entresuitte infaillible de la generation et corruption.
II. Le mespris de certaines choses fait mescognoistre ceste entre-suitte de la generation et corruption.
III. L'ignorance de certaines causes peu apparentes cause la mesme chose.
IV. La generation et corruption regardent tout l'estre de la chose, et les autres mouvemens
seulement accidens.
V. La generation est simple ou selon quelque chose.
 
Chap. XIII.
Observations particulieres sur l'accroissement et decroissement ...........................................................................223
I. Parties homogenées et semblables.
II. Parties heterogenées et dissemblables.
III. Les parties heterogenées et dissemblables croissent par le moyen des parties homogenées et semblables.
IV. Que l'accroissement se fait par le moyen de l'aliment, et comment est-ce que la chaleur naturelle
est entretenuë par l'humide radical.
V. Qu'on digere plus en la jeunesse, parce que la chaleur naturelle est plus fervente et active.
VI. Le corps ayant atteint son periode, l'accroissement cesse et l'aliment ne sert qu'à l'entretenir.
VII. Sur le declin de l'aage l'aliment ne pouvant reparer ce qui se perd de l'humide radical,
le suject est conduit à sa fin.
VIII. Les animaux reçoivent leur aliment au rebours des plantes.
IX. Qu'est-ce que concoction ou cuison.
X. La 1. concoction se faict dans l'estomach, et qu'est-ce que l'appetit.
XI. Le ruminer est propre aux animaux cornus.
XII. La 2. concoction se faict és veines meserayques.
XIII. La 3. concoction se fait au foye.
XIV. Comment apres les trois concoctions l'alimens se change en la substance du corps.
 
Chap. XIV.
Suite des observations particulieres sur l'accroissement .......................................................................................229
I. Que toutes les parties du corps accroissent ensemble.
II. En quoy l'accroissement est different de la graisse et carnosité.
III. Atropie maladie qui empesche la nourriture de quelque partie du corps.
IV. L'accroissement se faict d'une matiere externe.
V. La chose demeure apres l'accroissement la mesme qu'elle estoit au precedent,
non pas apres la generation.
VI. La matiere seule croist, et neantmoins la faculté de croistre vient de la forme.
VII. L'accroissement se fait sans penetration de dimension.
VIII. L'aliment est dissemblable au corps alimenté avant l'accroissement,
et semblable en l'accroissement.
 
Chap. XV.
Observations particulieres sur le mouvement local ..............................................................................................233
I. Mouvement des choses sensibles et insensibles.
II. Mouvement naturel ou violent.
III. Mouvement droict ou circulaire.
IV. Mouvement continué ou de reflexion.
V. S'il y a discontinuation du mouvement en la reflexion naturelle et accidentaire.
 
                                                                                         LIVRE QUATRIESME ............................................237
Chap. I.
La liaison du suject de ce livre avec les precedens ..............................................................................................239
I. Le subject de ce livre est le Lieu, le Vuide, l'Infiny et le Temps.
II. Pourquoy il faut icy traicter du Lieu.
III. Pourquoy du Vuide.
IV. Pourquoy de l'Infiny.
V. Pourquoy du Temps.
 
Chap. II.
Du Lieu ................................................................................................................................................................243
I. Quelque chose se dit estre en certain lieu en trois sortes, de soy, pour le respect de ses parties,
ou pour estre en quelque autre chose.
II. Quelque chose se dit estre en lieu circonscriptivement ou definitivement.
III. Dieu n'est pas en certain lieu, ains est par tout: et comment il est dit estre particulierement au ciel.
IV. Il y a six differences du Lieu, devant et derriere, haut et bas, à droict et à gauche.
V. Le lieu est commun ou particulier.
 
Chap. III.
Qu'est-ce que le Lieu ............................................................................................................................................247
I. Que le Lieu n'est ny forme, ny matiere.
II. Que le Lieu n'est point espace.
III. Qu'est-ce que le Lieu selon Aristote.
IV. Qu'est-ce qu'il faut icy entendre par surface.
V. Que la surface contenante est esgale au corps contenu.
VI. Objection.
 
Chap. IV.
De l'immobilité du Lieu ..........................................................................................................................................251
I. Qu'il semble que le Lieu soit plus muable que le corps mesme.
II. Opinion 1. touchant l'immobilité du Lieu.
III. Autre opinion plus saine.
IV. Opinion imaginaire de sainct Thomas d'Aquin.
V. Resolution des objections qui se font ordinairement contre l'immobilité du Lieu.
VI. Autre resolution ordinaire non recevable ny probable.
 
Chap. V.
Si le premier Mobile est en certain lieu, et si les Cieux changent de lieu par le mouvement ...................................255
I. La doute de la premiere des deux questions proposées.
II. Opinion 1. touchant la resolution d'icelle.
III. Opinion 2.
IV. Opinion 3. et plus saine, que le premier Mobile est contenu de sa propre surface superieure.
V. La seconde question proposée.
VI. La vraye resolution d'icelle, que les Cieux ne changement jamais de lieu.
VII. Opinion de sainct Thomas d'Aquin touchant ceste question.
VIII. La refutation d'icelle et que les Cieux changent d'assiette par leur mouvement eu esgard à nous,
mais que jamais ils ne changent proprement de lieu.
 
Chap. VI.  
Si deux corps peuvent estre en mesme lieu ou un corps en divers lieux en mesme temps ........................................259
I. Exemples pour prouver que deux corps peuvent estre en mesme lieu, en mesme temps.
II. Response aux objections proposées: et que cela ne se peut faire naturellement.
III. Erreurs d'aucuns touchant ceste question et qu'est-ce qu'il en faut croire.
IV. Comment Dieu faict que deux corps soient en mesme temps, en mesme lieu.
V. Qu'est-ce qu'il faut croire touchant la seconde question proposée.
 
Chap. VII.
Du Vuide ................................................................................................................................................................263
I. L'experience est preuve tres-certaine et mere des sciences et des arts.
II. Opinion 1. qu'il y a Vuide infiny dedans et dehors le monde.
III. Opinion 2. qu'il n'y a Vuide qu'au-delà du Monde.
IV. Opinion 3. qu'il n'y a point du tout de Vuide.
V. Plutarque impute malicieusement à Aristote des fausses opinions.
VI. Differences entre Rien, Vuide, Place, et Lieu.
 
Chap. VIII.
Par quelles raisons aucuns Philosophes ont voulu introduire le Vuide, et comment il y faut repondre ...................267
I. Raison 1. inferant qu'il y a Vuide, autrement qu'il n'y peut avoir de mouvement local,
ou s'il y en avoit que ce seroit avec penetration de dimensions.
II. Raison 2. inferant qu'il y a Vuide, autrement que nul corps ne sçaurait croistre.
III. Raison 3. induisant le Vuide ou l'infinité des corps.
IV. Experience 1. pour confirmer qu'il y a Vuide.
V. Autre experience.
VI. Experience 3.
VII. Responce à la 1. Raison.
VIII. Responce à la 2. Raison.
IX. Responce à la 3. Raison.
X. Responce à la 1. Experience.
XI. Responce à la 2. Experience.
XII. Responce à la 3. Experience.
 
Chap. IX.
Qu'il n'y a point de Vuide en la Nature ......................................................................................................................273
I. Raison 1. prise du mouvement local du bas en haut.
II. Que la celerité ou tardité du mouvement ne vient pas seulement de la resistance du corps mitoyen,
ains aussi de la pesanteur ou legereté du mobile, et mesme de sa figure.
III. Raison 2. tirée de ce que la Nature ne fait rien en vain.
IV. Raison 3. tirée de la disposition et liaison de tout l'univers.
V. Experience 1.
VI. Experience 2.
VII. Experience 3.
VIII. Experience 4.
IX. Experience 5.
 
Chap. X.
De l'Infiny ............................................................................................................................................................277
I. Diverses sciences considerent diversement l'infini.
II. L'ordre de ce traicté.
III. Qu'est-ce qu'infini.
IV. Resveries d'aucuns anciens Philosophes touchant l'infini.
V. Infini en essence.
VI. Infini en masse.
VII. Infini en multitude.
VIII. Infini par puissance, et ce par addition ou detraction.
IX. Comment est-ce que toute grosseur est dite infiniement indivisible.
X. Contrarieté de l'infini par addition, et de l'infini par detraction.
XI. Infini de durée ou eternel, c'est le temps selon Aristote.
XII. La conception humaine infinie.
XIII. Les corps spheriques ou circulaires sont appellez infinis.
 
Chap. XI.
Que nulle des susdites sortes d'infini n'est propre que la premiere ........................................................................283
I. Qu'il n'y a point d'infini actuellement en la nature.
II. Que la matiere premiere n'est point infinie.
III. Le plus haut des Cieux est finy et borné par sa propre surface et circonference.
IV. Qu'il n'y a point d'infini actuellement par addition ou division.
V. Que le Temps n'est point infini.
VI. Que la conception humaine est plustost volage qu'infinie.
VII. Que les cercles ou corps spheriques et ronds ne sont point infinis.
 
Chap. XII.
Qu'il n'y a point de corps infini en la Nature, qu'il n'en y peut avoir,
et que c'est chose repugnanteà la toute-puissance divine d'en creer quelqu'un .....................................................287
I. Argument 1. pris de ce qu'un corps infini ne se pourroit mouvoir.
II. Argument 2. pris de ce qu'un corps infini ne pourroit recevoir aucune figure.
III. Argument 3. fondé sur ce qu'un corps infini occuperoit toute la place des autres corps.
IV. Argument 4. tiré de ce qu'un corps infini ne peut avoir aucunes parties finies ny infinies.
V. Quelles choses sont repugnantes à la toute puissance de Dieu.
VI. Repugnance de la part de Dieu.
VII. Repugnance de la part de l'ordre naturel.
VIII. Repugnance de la part du suject mesme.
IX. Que ces repugnances ne limitent et ne restreignent aucunement la toute-puissance de Dieu.
X. Objection et la responce à icelle.
 
Chap. XIII.
Du Temps ...............................................................................................................................................................297
I. Le temps est extremement fluide.
II. Mal aisé à exprimer.
III. Qu'est-ce que Temps.
IV. Le Temps est une quantité conjoincte.
V. Nombre prins pour mesure.
VI. Nombre nombrant et nombre nombré, mesure mesurante ou active et mesurée, passive ou formelle.
VII. Le temps est un nombre nombré ou mesure mesurée.
VIII. Le seul mouvement qui respond à la substance se fait à l'instant.
IX. Le Temps est proprement mesure du mouvement, et par accident mesure du repos.
X. Qu'est-ce qu'il faut entendre par ces mots de la definition du Temps, selon ce qui va devant et apres.
XI. Que le temps et le mouvement sont reciproquement mesurez l'un par l'autre.
XII. Le mouvement peut estre acceleré ou retardé, le Temps non.
 
Chap. XIV.
Des parties du Temps ............................................................................................................................................299
I. Argument concluant qu'il n'y a ny parties du temps, ny temps par consequent:
attendu que le present passe à l'instant le passé n'est plus, et le futur n'est pas encore.
II. Que les parties du temps sont conjointes par l'instant, bien qu'elles ne soyent pas permanentes.
III. Que le temps present se prend avec extension.
IV. Belle remarque de S. Augustin sur l'establissement du temps.
V. Que le temps est de soy tousjours present, mais au respect des choses corruptibles
il est appellé, passé, present, et futur.
VI. Le temps a commencé avec le mouvement des Cieux, et finira avec iceluy.
VII. Nous mesurons toute sorte de temps avec celuy de 24 heures.
 
Chap. XV.
Qu'il n'y a que les choses mortelles et corruptibles qui soyent en Temps, et subjectes au temps ............................303
I. Il y a trois rangs de choses qui ont chacune particulierement sa mesure.
II. Dieu est mesuré par l'Eternité.
III. Les Anges ou nos ames par un jamais ou perpetuité.
IV. Les choses mortelles et corruptibles par le Temps.
V. Authoritez de l'Escriture saincte et autres pour confirmer ce dessus.
VI. Que Dieu ne peut estre mesuré par le Temps.
VII. Ny les Anges, ny nos ames.
VIII. Ny nos corps apres la resurrection.
 
                                                                                        LIVRE CINQUIESME ..............................................307
 
Chap. I
I. Nous sommes naturellement désireux d'apprendre, et mesmement les choses celestes.
II. Pourquoy la cognoissance des choses celestes est mal-aisée.
III. Ce mot Ciel signifie graveure, et pourquoy ainsi appellé.
IV. Il se prend en trois sortes.
V. Aristote prouve par raisons naturelles qu'il y a des Cieux .....................................................................................309
 
Chap. II
Du Monde ...........................................................................................................................................................313
I. Distinction du Monde en cinq.
II. Le monde Archetype et idée de Platon.
III. Le monde Angelique.
IV. Le monde Elementaire.
V. Le grand Monde.
VI. Le petit Monde, c'est-à-dire l'homme, et comment c'est l'abregé de tous les autres Mondes.
VII. Que le Monde est parfait
 
Chap. III.
De la matiere des Cieux .......................................................................................................................................317
I. Trois diverses opinions touchant ce suject: la 1. que les Cieux sont exempts de matiere:
la 2. qu'ils sont d'autre matiere que les corps inferieurs: la 3. qu'ils sont de mesme matiere
que les corps inferieurs.
II. Refutation de la premiere opinion.
III. Refutation de la 2. et approbation de la 3.
IV. Les Cieux n'ont ny legereté ny pesanteur.
V. Sorte opinion d'Empedocles disant que le Ciel tomberoit à bas sans ce qu'il est arresté
par la rapidité de son mouvement.
VI. Les Cieux n'ont point de qualitez contraires comme les elemens.
VII. Comment est-ce que les Cieux et les elemens sont appellez corps simples.
 
Chap. IV.
De la figure des Cieux ..........................................................................................................................................321
I. Raison 1. pour monstrer que la figure des Cieux est ronde, tirée de la capacité de cette figure.
II. Raison 2. tirée de ce que c'est la figure la plus propre au mouvement.
III. Raison 3. tirée de ce que si le Ciel estoit d'autre figure que ronde, les estoilles sembleroyent
en quelques lieux plus grandes qu'en d'autres.
IV. Raison 4. concluant les absurditez qui s'ensuivroyent si les Cieux n'estoyent ronds.
 
Chap. V.
De la matiere et figure des Estoilles ......................................................................................................................323
I. Les anciens se persuadoyent que les Cieux estoyent ignez à cause de leur couleur et chaleur:
et pourquoy nous voyons briller les estoilles non pas les Cieux.
II. Raison 1. pour refuter la susdite opinion.
III. Raison 2.
IV. Que les corps celestes ne se nourrissent point de vapeurs.
V. Que plusieurs choses eschauffent sans qu'elles soyent ignées.
VI. Les corps celestes eschauffent par la reflexion de leurs rayons.
VII. Que les corps celestes eschauffent plus lors qu'ils dardent plus directement leurs rayons
sur la face de la terre.
VIII. Que les estoilles sont rondes.
 
Chap. VI.
Si les Cieux sont des corps animez et vivans .........................................................................................................327
I. Les anciens ont creu que les Cieux estoyent animez et vivans.
II. Refutation de cét erreur.
III. Aristote a mieux dit que les Cieux estoient animez par l'assistance des esprits moteurs.
IV. L'opinion d'Aristote approuvée des Theologiens et Philosophes, est fondée en l'escriture saincte.
 
Chap. VII.
La distinction des estoilles fixes et planettes ..........................................................................................................331
I. Division des Estoilles en fixes et errantes ou planettes.
II. Que les Estoilles fixes sont au Firmament, les Planettes chacune en un globe particulier,
et pourquoy les fixes brillent, non pas les Planettes.
III. Pourquoy les unes sont appellées fixes, les autres errantes.
IV. Le nombre des estoilles est innombrable, quoy que les Astrologues n'en marquent que 1022.
V. La distinction de 1022. estoilles en six rangs de grandeur: et de l'immensité du Ciel et des Estoilles.
 
Chap. VIII.
De l'ordre des planettes et en combien de temps elles parachevent leurs cours ......................................................335
I. L'ordre des Planettes a esté remarqué par leurs divers mouvemens et par leurs eclipses.
II. Pourquoy Venus ny Mercure ne font pas eclipser le Soleil.
III. Le vray ordre des sept Planettes.
IV. En combien de temps chaque Planette fait son cours.
V. Pourquoy Venus et Mercure font leurs cours en autant de temps que le Soleil.
 
Chap. IX.
Du nombre des Cieux .............................................................................................................................................339
I. Observation 1. du nombre de 8. Cieux.
II. Observation 2. du nombre de 9. Cieux.
III. Observation 3. du nombre de 10. Cieux.
IV. Observation 4. du nombre de 11. Cieux.
V. Opinions diverses des Saincts Peres touchant le nombre des Cieux.
VI. Que l'Astronomie est fondée sur les observations qui ont esté faites de siecle en siecle.
 
Chap. X.
Du Ciel empyrée ....................................................................................................................................................343
I. Que le Ciel Empyrée estant le sejour de la beatitude eternelle, ne doit point estre mobile.
II. Qu'à ceste cause il est dict le throsne de Dieu.
III. Que pour mesme raison il est appellé repos.
IV. Pourquoy le Ciel Empyrée est appellé le Ciel des Cieux.
 
Chap. XI.
Des diverses significations de ce mot Firmament, et s'il y a des eaux au-dessus des Cieux ....................................347
I. Moyse en mesme chapitre semble signifier trois choses diverses par le Firmament.
II. Firmament mis pour estenduë.
III. Qu'il n'y a point des eaux au-dessus des Cieux ny du vray Firmament.
IV. Quelles eaux et quel Firmament il faut entendre par l'Escriture saincte, quand il est dit
qu'il y a des eaux au-dessus et au-dessous du Firmament.
V. Observation sur la phrase Hebrayque qui ne peut dire Ciel au singulier, ains Cieux au pluriel.
 
Chap. XII.
Que les corps celestes agissent sur les corps inferieurs seulement par leur mouvement et lumiere,
mais aussi par certaine vertu occulte et influence secrette .....................................................................................351
I. Trois diverses opinions touchant ce suject: la 1. que les corps celestes agissent sur tous les corps
inferieurs, et mesme sur nos ames: la 2. qu'ils n'agissent point du tout sur les choses inferieures:
la 3. qu'ils n'agissent directement et premierement sur les corps, et secondairement sur nos ames.
II. Que la 3. opinion est la plus saine: et que la 2. est trop absoluë et fondement d'idolatrie.
III. Contre la seconde opinion, et que le Soleil agit sur les corps inferieurs.
IV. Que la Lune agit aussi sur les corps inferieurs.
V. L'opinion de ceux qui ont tenu que les corps celestes n'agissent sur les corps inferieurs
que par leur mouvement et lumiere.
VI. Raison 1. contre icelle opinion.
VII. Raison 2.
VIII. Raison 3.
IX. Raison 4.
 
                                                                                         LIVRE SIXIESME .......................................................357
 
Chap. I.
Du nom d'Element, et qu'est-ce qu'Element .............................................................................................................359
I. Element signifie et le principe ou commencement de quelque chose, et la matiere dont elle est faite.
II. L'usage commun porte que ce mot element se prend pour le feu, l'air, l'eau et la terre.
III. La definition d'Element.
 
Chap. II.
Qu'il n'y a que quatre Elemens ...............................................................................................................................361
I. Tous les grands personnages sont d'accord qu'il y a quatre elemens, non plus ny moins:
le premier qui l'a remarqué ç'a esté Empedocles.
II. Raison 1. pour confirmer le nombre des Elemens prinse du nombre des quatre premieres qualitez.
III. Raison 2. prinse des quatre divers mouvemens directs.
IV. Raison 3. prinse du nombre des qualitez mouvantes.
V. Raison 4. prinse de la dissolution des corps mixtes.
VI. Que trois des elemens sont du tout manifestes.
 
Chap. III.
Qu'il y a un feu elementaire au dessus de l'air .......................................................................................................365
I. L'opinion de ceux qui nient qu'il y ait feu elementaire au dessus de l'air, est fondée sur deux raisons:
l'une qu'on le verroit, l'autre qu'il brusleroit les Cieux et les corps inferieurs.
II. Responce à la 1. des susdites raisons.
III. Responce à la 2. Raison.
IV. La premiere raison pour confirmer qu'il y a un feu elementaire au dessus de l'air.
V. Raison 2.
VI. Raison 3.
VII. Raison 4.
VIII. Raison 5.
 
Chap. IV.
Si les elemens sont purs en leur lieu naturel ...........................................................................................................371
I. La pureté des elemens est considerable en leurs qualitez ou en leur substance.
II. Que nul des elemens n'est pur en ses qualitez.
III. Que la terre n'est point pur element en sa substance.
IV. Ni l'eau.
V. Ni l'air.
VI. Le seul feu est pur en sa substance, en son lieu naturel.
VII. La supréme region de l'air est aussi pure.
VIII. Que la terre n'est pas pure mesme pres de son centre.
 
Chap. V.
Des qualitez premieres ou agentes des quatre elemens, à sçavoir, chaud, froid, humide et sec ...............................375
I. Pourquoi, le chaud, le froid, le sec, et l'humide sont appellez qualitez premieres des elemens.
II. Pourquoy agentes ou actives.
III. Qu'est-ce que chaud.
IV. Qu'est-ce que froid.
V. Qu'est-ce qu'humide.
VI. Qu'est-ce que sec.
VII. Doute sur ce qu'Aristote appelle le chaud et le froid actives qualitez, et l'humide et le sec passives.
VIII. Impertinente resolution d'aucuns.
IX. La vraye resolution de ceste doute.
 
Chap. VI.
Du bel ordre et disposition des Elemens à cause de la contrarieté de leurs qualitez ...............................................379
I. Qu'il y a en chaque Element deux des susdites qualitez premieres; l'une en l'extremité, l'autre moderée.
II. La disposition des Elemens bien reglée en ce que les contraires sont esloignez.
III. Les Elemens amis sont voisins.
IV. Que chaque Element symbolize avec deux autres Elemens, et est contraire au quatriesme.
V. Accord admirable des Elemens, nonobstant la contrarieté de leurs qualitez.
 
Chap. VII.
Que l'attribution et distribution des quatre qualitez premieres aux quatre elemens a esté
bien faite par les anciens .......................................................................................................................................383
I. Que c'est sans doute que le feu est chaud.
II. Que la terre est appellée seiche ou aride en la saincte Escriture.
III. Doute touchant les qualitez attribuées à l'air et à l'eau.
IV. Resolution d'icelles et pourquoy l'eau humecte plus que l'air.
V. Pourquoy l'air desseche nonobstant qu'il soit tres-humide.
VI. Autre doute touchant la froideur extréme de l'eau.
VII. Resolution de la doute.
 
Chap. VIII.
De la legereté ou pesanteur, qualitez mouvantes des elemens, et des corps mixtes .................................................387
I. Pourquoy la legereté et pesanteur sont appellées qualitez mouvantes.
II. Comment ces qualitez mouvantes despendent des elemens et en tous les corps naturels,
des qualitez agentes.
III. La definition des choses legeres et pesantes.
IV. Que la legereté ou pesanteur des corps mixtes despend de l'element predominant en eux:
et que tout element, excepté le feu, est pesant en son lieu naturel.
 
Chap. IX.
Si l'air et l'eau sont plus pesans que legers en leur lieu naturel .............................................................................391
I. Que l'air et l'eau pesent en leur lieu naturel, et comment est-ce qu'ils descendent promptement en bas.
II. Que l'eau ne monte qu'à force, et moins vitte qu'elle ne descend.
III. Raisons au contraire pour monstrer que l'eau ne pese point en son lieu naturel.
IV. Resolution des raisons contraires, et pourquoy est-ce que les plongeons nageans entre deux eaux,
et ceux qui puisent de l'eau dans un seau tandis que le seau est dans l'eau ne se sentent pas peser l'eau.
 
Chap. X.
Si tous les Elemens se peuvent changer l'un en l'autre ...........................................................................................395
I. Pourquoy les Elemens se peuvent transformer l'un en l'autre nonobstant la contrarieté de leurs qualitez.
II. Distinction impertinente d'aucuns.
III. Autre distinction aussi non recevable.
IV. Pourquoy les elemens symboles sont plus aisez à se changer et transformer l'un en l'autre que
les dissymboles.
V. Resolution de la question proposée.
 
Chap. XI.
De la proportion des elemens les uns envers les autres ..........................................................................................399
I. Que l'element inferieur est dix fois plus espais que le superieur voisin,
et que d'une mesure d'iceluy s'en font dix de l'autre.
II. Que l'element superieur contient dix fois autant de place que l'inferieur voisin selon les Peripateticiens.
 
Chap. XII.
Si les formes elementaires entrent en la composition des corps mixtes ....................................................................401
I. La question proposée est fort irresoluë entre les Philosophes.
II. La 1. opinion est que les formes elementaires demeurent au mixte.
III. La 2. que les seules qualitez y demeurent.
IV. Toutes les deux se fondent sur l'authorité d'Aristote.
V. Raison 1. pour la confirmation de la 1. opinion.
VI. Raison 2.
VII. Raison 3.
VIII. Raison 4.
IX. Raison 5.
X. Raison 6.
XI. Raison 1. pour la 2. opinion.
XII. Raison 2.
XIII. Raison 3.
XIV. La 1. opinion est la plus saine.
XV. Responce à la 1. Raison de la 2. opinion.
XVI. L'erreur d'Averroës refutée.
XVII. Responce aux authoritez d'Aristote.
XVIII. Contre l'opinion de S. Thomas d'Aquin.
XIX. Contre luy-mesme.
XX. La solution et exposition de la question proposée.
 
                                                                                       LIVRE SEPTIESME  ....................................................409
Chap. I.
Que signifie ce mot Meteore: et quelle est la matiere et cause efficiente des meteores ............................................411
I. L'etymologie de ce mot meteore, qui signifie sublime ou haut eslevé.
II. Pourquoy les meteores sont ainsi appellez.
III. La matiere des meteores sont les exhalaisons et vapeurs.
IV. Divers meteores s'engendrent des exhalaisons et vapeurs.
V. Les vapeurs comme estant plus grossieres sont visibles, les exhalaisons non.
VI. Pourquoy du feu ny de l'air ne s'engendrent aucunes meteores.
VII. Que le Soleil, la Lune et les autres astres sont les causes efficientes des meteores.
 
Chap. II.
De la division de l'air en trois regions ou estages ..................................................................................................415
I. L'air divisé en trois regions ou estages.
II. L'estenduë de la premiere et basse region de l'air.
III. L'estenduë de la seconde ou moyenne region de l'air.
IV. L'estenduë de la troisiesme region de l'air.
V. Les qualitez des susdites trois regions de l'air: et qu'est-ce qu'antiperistase.
VI. Effects de l'antiperistase.
 
Chap. III.
Division et distinction des meteores ........................................................................................................................419
Les meteores s'engendrent d'exhalaisons ou vapeurs. Ces exhalaisons quelquesfois s'embrasent
soit en la moyenne region de l'air, soit en l'inferieure: et de là naissent les Cometes, foudres,
le feu sainct Elme, etc. Quelquesfois ne s'embrasent pas, la matiere n'y estant pas disposée,
et de là viennent les vents. Des vapeurs s'engendrent les impressions aqueuses, comme la pluye,
la gresle, la neige, la rosée, la gelée, etc.
 
Chap. IV.
Des Cometes  ..........................................................................................................................................................423
I. La matiere des Cometes.
II. Erreur de Seneque et autres qui ont estimé que les Cometes fussent des vrayes estoilles.
III. Comete en Grec signifie chevelu, et pourquoy ce nom est attribué aux Cometes.
IV. Que la durée des Cometes est indeterminée et incertaine.
V. Que les Cometes presagent des mal-heurs.
VI. Pourquoy les Cometes presagent la mort des grands personnages et autres malheurs.
VII. Pourquoy encore particulierement la mort des grands Rois plustost que du populaire.
 
Chap. V.
Du Tonnerre, esclairs, et foudre .............................................................................................................................427
I. Comment le Tonnerre, l'Esclair, et le foudre s'engendrent.
II. Que le Tonnerre precede l'esclair, quoy que nous appercevons l'esclair le premier: et comment cela se fait.
III. Les Payens ont attribué le foudre et le tonnerre à Jupiter.
IV. Comparaison du Tonnerre avec l'esclat des canons et harquebuses.
V. Il y a trois sortes de foudre: et les admirables effects du foudre le plus subtil.
 
Chap. VI.
Des diverses flammes qui s'engendrent en l'air .......................................................................................................431
I. De la matiere des diverses flammes qui paroissent en l'air, et leurs divers noms.
II. D'où vient qu'aucunes fois l'air et le Ciel semblent estre embrasez.
III. Pourquoy cela arrive plustost la nuict que le jour.
IV. Du feu appellé Castor et Pollux, ou le feu S. Herme.
V. Des flammes qui paroissent au haut des piques des soldats quand ils marchent pendant les nuicts fort chaudes.
VI. Ou sur la teste des courriers.
VII. Ou pres des cimetieres.
 
Chap. VII.
Des choses qui paroissent ou s'entendent en l'air, bien que vrayement elles n'y soient point  ..................................435
I. Plusieurs choses apparoissent en l'air autrement qu'elles ne sont vrayement.
II. La cause des fosses et entr'ouvertures qui paroissent au Ciel.
III. La cause des diverses couleurs qui paroissent en l'air et aux nuées.
IV. Pourquoy le Ciel semble quelquefois tout embrazé, et quelquesfois tout ensanglanté.
V. Des sons et bruits qu'on entend en l'air.
VI. Comme les diverses couleurs des nuages presagent temps serain ou pluye.
 
Chap. VIII.
Des verges, couronnes ou ronds qui paroissent à l'entour du Soleil ou de la Lune, ou autres estoilles;
des fausses apparences de plusieurs Soleils ou Lunes, et des taches ou face qui paroit au rond de la Lune  ..........439
I. La cause des verges qui paroissent en l'air.
II. La cause des couronnes ou ronds qui paroissent à l'entour des Astres.
III. Pourquoy aucunesfois ne paroist qu'un demy rond.
IV. La cause des Parelies et Paraselenes ou fausses apparences de plusieurs Soleils et Lunes.
V. Pourquoy ces couronnes et Parelies paroissent plustost à l'entour de la Lune que du Soleil.
VI. Comparaison de la reflexion des nuées à la reflexion de l'air.
VII. Estrange foiblesse de la veuë d'un homme qui voyoit son image devant soy en l'air.
VIII. Opinion superstitieuse touchant les presages des Parelies, et Paraselenes.
IX. La cause des taches ou face qui paroist au rond de la Lune.
 
Chap. IX.
De l'Iris ou arc en Ciel ............................................................................................................................................443
I. L'Iris a pris son nom de l'air, et fut appellée fille de l'admiration par les anciens.
II. La cause de l'Iris et ses diverses couleurs.
III. Comment est-ce que deux ou trois arcs paroissent quelquesfois ensemble.
IV. Pourquoy est-ce que l'Iris paroist en demy rond.
V. Si l'Iris presage beau temps ou pluye.
VI. Si l'Iris paroissoit avant le deluge.
VII. Pourquoy Dieu a voulu que l'Iris nous servist de marque et signe de sa promesse plustost
que quelque autre chose.
 
Chap. X.
De la voye ou cercle de laict, dit communément, le chemin de Sainct Jacques .........................................................447
I. Pourquoy le cercle dont est question est appellé cercle de laict et chemin de S. Jacques.
II. Aristote a estimé qu'il fust cause de l'embrasement de certaines exhalaisons.
III. Refutation de cette opinion.
IV. La vraye cause de ce cercle, c'est une lumiere confuse de plusieurs petites estoilles.
 
Chap. XI.
Des embrasemens du mont Ütna et autres ................................................................................................................449
Embrasement du mont Ütna et autres montagnes vers la coste de Sicile.
II. Embrasement des monts Chimere et de Hephestia en Lycie.
III. Fontaines bruslantes.
IV. La cause des embrasemens des susdites montagnes.
V. La cause des feux qui sortent des susdites fontaines.
 
Chap. XII.
Des vents et des tourbillons .....................................................................................................................................453
I. Merveilleux effects des vents.
II. La generation des vents.
III. Pourquoy le remuëment des nuées previent les vents.
IV. Pourquoy les vents et la pluye ne durent gueres ensemble.
V. Que les vents ne sont pas impetueux pendant les extremes chaleurs et froideurs.
VI. Qu'ils sont plus chauds ou plus froids selon les climats desquels ils soufflent vers nous.
VII. Que les anciens ne remarquent pas tant de vents qu'on fait aujourd'huy.
VIII. Les noms des vents en termes de marine.
IX. Tous les vents despendent de quatre principaux.
X. La generation des tourbillons.
XI. Trois sortes de tourbillons. Ecnephias, Typhon et Prœster.
XII. L'utilité des vents.
 
Chap. XIII.
Du tremblement de terre et boüillonnement des eaux ...............................................................................................459
I. La cause efficiente et matiere des tremble-terres.
II. Autres causes des tremble-terres.
III. Leurs merveilleux effects.
IV. Pourquoy la peste suit ordinairement les tremble-terres.
V. Pourquoy ils arrivent plustost aux saisons temperées que l'Esté ny l'Hyver, et moins encore l'Hyver.
VI. La cause des boüillonnemens des eaux: et des presages des tremble-terres.
VII. Il y a des vents enfermez au dessous de certaines eaux.
 
Chap. XIV.
De l'Echo ................................................................................................................................................................465
I. Comment l'Echo se fait, et en quels lieux.
II. Quand est-ce que l'Echo repete plusieurs fois une mesme voix avec plusieurs exemples notables.
III. Comment l'Echo retentit és vallons.
IV. Comment dans les lieux voûtez ou polis et bien unis, et pourquoy on se peut mirer és corps bien polis.
V. Pourquoy l'Echo repete plus clairement les dernieres syllabes que les premieres.
VI. Qu'elle peut decevoir mesmement la nuict.
 
Chap. XV.
Des nuées, et de la pluye, gresle, et neige ...............................................................................................................469
I. Les vapeurs sont la matiere de toutes les impressions aqueuses.
II. Qu'est-ce que la nuée.
III. Comment la pluye s'engendre.
IV. La matiere de la neige et de la gresle.
V. Comment la neige s'engendre.
VI. Pourquoy il ne neige point en Esté.
VII. Qu'est-ce que la gresle.
VIII. Quand est-ce qu'elle s'engendre.
 
Chap. XVI.
Des pluyes prodigieuses .........................................................................................................................................473
I. Pourquoy certaines pluyes sont appellées prodigieuses.
II. Opinion de Cardan niant qu'il pleuve des animaux.
III. Opinion de l'Escole contraire à la precedente.
IV. Opinion de l'Autheur.
V. Quand est-ce qu'il semble pleuvoir du sang.
VI. Quand est-ce qu'il semble pleuvoir du laict.
VII. Il faut rapporter à Dieu la cause des pluyes du vray froment, orge, legumes,
et autres choses semblables, comme celle de la manne des Israëlites.
 
Chap. XVII.
De la rosée, gelée, broüée et glace .........................................................................................................................477
I. Comment et de quelle maniere s'engendrent la rosée et la gelée.
II. La matiere des broüées ou broüillards et leurs effects nuisibles.
III. Comment et de quelle matiere est engendrée la glace.
 
Chap. XVIII.  
De l'origine et source des fontaines, rivieres, lacs et estangs ..................................................................................479
I. L'opinion d'Aristote touchant la generation des fontaines, ruisseaux et rivieres.
II. La resolution de ceste question se doit prendre de l'Escriture saincte.
III. Pourquoy les anciens ont appellé l'Ocean pere de toutes les eaux.
IV. De la diverse saveur des eaux.
 
Chap. XIX.  
Du flux et reflux, et saleure de la mer .....................................................................................................................481
I. La commune resolution touchant le flux et reflux de la mer qu'il en faut attribuer la cause à la Lune.
II. Premier doute.
III. Doute 2.
IV. Doute 3.
V. Doute 4.
VI. Resolution du 1. doute.
VII. Du 2.
VIII. Du 3.
X. Aucuns ont faussement escrit qu'Aristote se precipita dans l'Euripe.
X. La 4. Doute n'est point encore bien resoluë.
XI. Merveilleux tombeau à Bordeaux où il y a de l'eau qui croist et diminuë avec la Lune.
XII. La vraye cause de la saleure de la mer.
XIII. Qu'il y peut avoir des montagnes de sel dans la mer.
 
Chap. XX.
Des Mineraux  ......................................................................................................................................................487
I. La liaison du suject.
II. Division des mineraux.
III. Etymologie de ce mot metal.
IV. Quelle est la matiere des metaux.
V. Que les metaux sont plus aqueux que terrestres.
VI. Que les Alchymistes se trompent establissant le soulfre et l'argent vif pour la matiere des mineraux.
VII. Pourquoy les metaux estant fondus et liquides n'humectent point:
et mis dans un corps humide et liquide ne s'imbibent point de son humiditié ny liqueur.
VIII. Les especes des metaux.
IX. Pourquoy les uns sont plus excellens que les autres.
X. Pourquoy l'or est si pesant, et neantmoins aisé à fondre: et le plomb aussi pesant, et neantmoins aisé à fondre.
XI. De l'argent vif.
XII. Des pierres.
XIII. De la troisiesme espece des mineraux, comme soulfre, alum, vitriol, arsenic, sel, crystal, verre.
 
Chap. XXI.
Des Monstres ......................................................................................................................................................493
I. Etymologie de ce mot Monstre.
II. Qu'est-ce que Monstre.
III. Qu'il y a plusieurs causes de la generation des Monstres.
IV. Erreur en l'excez de la matiere.
V. Erreur en la defaillance d'icelle.
VI. Erreur en l'accouplement de diverses especes.
VII. Erreur en la vertu formatrice de la semence.
VIII. De la generation des Hermaphrodites.
IX. Erreur en la matrice.
X. Erreur en l'imagination de la femelle.
XI. Que divers aspects des astres causent aucunefois la generation des monstres.
XII. Erreur en la fecondité et facilité d'engendrer.
XIII. Monstres engendrez par la permission de Dieu.
XIV. Pourquoy Dieu permemt qu'il y ait des monstres.
XV. Pourquoy les monstres ne vivent gueres long-temps.
XVI. Pourquoy l'Afrique produit plus ordinairement des monstres que les autres regions.
XVII. Plusieurs nations monstrueuses.
XVIII. Description de deux monstres tres-horribles.
XIX. Si les monstres engendrez de la conjonction de l'homme et de la femme sont doüez d'une ame raisonnable.
 
                                                                                       LIVRE HUICTIESME  ..............................................501
 
Préface  ..............................................................................................................................................................507
 
Chap. I.
Si l'ame est de la consideration et object de la physique  ....................................................................................511
I. Que la cognoissance de l'ame est necessaire à la Physique.
II. Comment la Physique considere l'ame, autrement que la Metaphysique.
III. Que l'ame intellectuelle estant une partie de l'homme est aussi de l'object de la Physique.
 
Chap. II.
Que la cognoissance de l'ame est la plus excellente, la plus certaine, et la plus utile partie de la Physique ........513
I. Comment la doctrine de l'ame est la plus excellente de la Physique.
II. Comment elle est plus certaine.
III. Comment l'ame se cognoist par reflection.
IV. Comment la cognoissance de l'ame sert à la Metaphysique et à la Logique.
V. Comment aux Mathematiques.
VI. Comment à la morale, et qu'est-ce que signifie l'ancien proverbe, Cognoy toy toy-mesme.
 
Chap. III.
De l'etymologie ou derivation de ces deux mots, Ame, et Esprit, et de leurs diverses significations ......................517
I. Pourquoy Moyse fait consulter la Trinité à la creation du seul homme.
II. Que l'Ame est appellée des Hebrieux souffle
III. Des Grecs rafraischissement.
IV. Des Latins vent, et qu'ils mettent difference entre animus et anima.
V. Etymologie de ce mot Esprit.
VI. Signification I. d'Esprit pour une substance incorporelle.
VII. Signification 2. pour l'Ame.
VIII. Signification 3. pour le naturel.
IX. Signification 4. pour les esprits animaux et vitaux.
X. Signification 5. pour fumée.
 
Chap. IV.
Qu'est-ce que l'Ame  .............................................................................................................................................521
I. Par une sorte de definition nous apprenons l'essence de la chose, et par une autre pourquoy elle est ainsi.
II. Definition de l'ame.
III. Pourquoy l'ame est appellée Entelechie ou perfection.
IV. Pourquoy perfection premiere.
V. Pourquoy du corps naturel organizé.
VI. Principaux organes des animaux.
VII. Organes des plantes.
VIII. Que signifient ces mots, ayant vie par puissance.
IX. Definition 2. de l'ame.
X. Quatre divers degrez de vie és choses animées et qui sont les animaux-plantes.
XI. Que les facultez de l'ame les moins dignes suivent les plus dignes, et non pas au rebours.
XII. Que la faculté mouvante n'est point une espece d'ame, ains une proprieté.
 
Chap. V.
S'il y a en l'homme plusieurs ames ensemble, et quand est-ce que l'ame avive et informe le corps  ......................527
I. Combien ceste question est fascheuse et irresoluë.
II. Opinion 1.
III. Opinion 2.
IV. Opinion 3.
V. Opinion 4.
VI. Opinion 5.
VII. Opinion 6.
VIII. Refutation de la 1. Opinion.
IX. De la 2.
X. De la 3.
XI. De la 4.
XII. De la 5.
XIII. De la 6.
XIV. Opinion de l'autheur.
XV. Similitude prise des nombres.
XVI. Autre similitude prise des ruisseaux, des fleuves et de la mer.
XVII. Que l'ame n'est pas plus ame en un sujet qu'en autre.
XVIII. Confirmation de ceste opinion.
XIX. Objection. XX. Responce.
XXI. Que les ames vegetative et sensitive ne sont point contenuës par eminence en l'intellectuelle.
 
Chap. VI.
Si l'ame est divisible  ............................................................................................................................................537
I. Qu'est-ce qu'il faut icy entendre par division.
II. Quatre diverses opinions touchant ceste question.
III. Quels sont les animaux insectes ou incisez.
IV. D'où vient que les parties des animaux taillez en pieces palpitent encore apres leur mort.
V. Refutation de l'opinion 1.
VI. Refutation de la 2. opinion.
VII. Approbation des autres deux opinions, et resolution de la question proposée.
 
Chap. VII.
Que nostre ame est toute en tout le corps, et toute en chaque partie d'iceluy  ......................................................541
I. De quelle ame se doit entendre ceste proposition.
II. En quelle façon l'ame intellectuelle est au corps.
III. Objection.
IV. Response, et quelles sont les facultez qui accompagnent tousjours l'essence de l'ame.
V. Que les humeurs et les excremens ne sont point partie du corps.
VI. Doutes touchant le sang.
VII. La resolution de la proposition.
 
Chap. VIII.
Que le principal siege de l'Ame est au cerveau, non pas au cœur  .......................................................................545
I. Raisons d'Aristote establissant le principal siege de l'ame au cœur.
II. Authoritez de l'Escriture saincte qui semblent confirmer ceste opinion.
III. Les Medecins establissent le siege de l'ame au cerveau.
IV. Raison 1. des Medecins.
V. Raison 2.
VI. Raison 3.
VII. Les Egyptiens avoyent le cerveau en singuliere reverence.
VIII. Objection.
IX. Response, et comment l'ame est dite estre au cerveau comme en son principal siege.
X. Response aux raisons d'Aristote.
XI. Response aux authoritez de l'Escriture saincte.
 
Chap. IX.
De l'ame vegetative et de ses facultez  ..................................................................................................................549
I. Qu'est-ce que l'ame vegetative.
II. Exposition de sa definition.
III. Quand est-ce qu'elle est simplement ame ou seulement faculté d'une ame.
IV. Ses trois facultez, nourrir, accroistre, engendrer.
V. Le flux continuel et perte de nostre substance est reparé par la nourriture.
VI. Nostre corps est conduit à une juste quantité par l'accroissement.
VII. Pourquoy les enfans mangent plus et plus souvent que les hommes parfaicts.
VIII. La faculté nourrissiere ne peut de soy immediatement substanter le corps.
IX. De l'appetit.
X. De la faculté attrayante.
XI. De la retentive.
XII. De la concoctive.
XIII. De l'expultrice ou evacuante.
XIV. La faculté generante perpetuë en nostre semblable.
XV. Le siege de la faculté nutritive est au foye.
XVI. Les Medecins mettent une quatriesme espece d'ame qu'ils appellent vitale.
XVII. Reprobation de ceste opinion.
XVIII. Que les facultez de l'ame sont proprietez d'icelle et non point de son essence.
 
Chap. X.
De l'ame sensitive et de ses facultez  ....................................................................................................................555
I. Ce qui est ame sensitive és bestes n'est que faculté de l'ame intellectuelle en l'homme.
II. Qu'est-ce que l'ame sensitive.
III. L'ame sensitive a trois facultez, la cognoissance, l'appetit et le mouvement.
IV. Division de la cognoissance és sens exterieurs et interieurs.
V. Division de l'appetit en la partie concupiscible et irascible.
VI. Diversité des facultez mouvantes en diverses especes d'animaux.
 
Chap. XI.
De la veuë  ...........................................................................................................................................................557
I. Dieu representé par l'œil.
II. L'infinité de Dieu representée par la rondeur de l'œil.
III. Dieu appellé lumiere.
IV. Analogie de l'œil avec Dieu en ce qu'il reçoit toute sorte d'objects en mesme temps.
V. Autre analogie de l'œil avec Dieu en ce qu'il reçoit les objects à l'instant.
VI. Excellence de la veuë en sa certitude.
VII. En sa promptitude.
VIII. Les yeux miroirs de l'ame.
IX. Providence particuliere de la nature pour la conservation des yeux.
X. Des cinq tuniques des yeux, la reticulaire, l'araignée, l'uvée, la cornée, la blanche.
XI. Des trois humeurs des yeux, l'aqueuse, la crystaline, et la vitrée, et pourquoy le crystallin
n'a point de couleur en soy.
 
Chap. XII.
De la lumiere, et de la couleur, objects de la veuë  ...............................................................................................561
I. Difficulté de ce subject.
II. La lumiere n'est point un corps.
III. Difference entre la lueur et la lumiere.
IV. Quels sont les corps diaphanes ou lumineux terminez.
V. Quels les indeterminez.
VI. Pourquoy les Cieux sont transparens, non pas les estoilles.
VII. Qu'est-ce que couleur.
VIII. Autre definition de couleur par l'Escale.
IX. Division des couleurs, en vrayes et seulement apparentes.
X. Subdivision des vrayes couleurs.
XI. Les couleurs sont seulement és corps mixtes.
XII. Pourquoy le feu materiel semble jaune.
XIII. Les estoilles sont visibles par leur propre lumiere.
XIV. Les corps transparens sont visibles par une lumiere estrangere.
XV. Que les couleurs ne sont point lumiere et ne procedent d'icelle.
XVI. La preuve de cela.
XVII. Comment nous voyons les couleurs par un moyen ou medium illuminé.
XVIII. Comment nous voyons la lumiere.
 
Chap. XIII.
Si nous voyons par l'emission des rayons des yeux, ou par la reception des images des objects  .......................569
I. Les autheurs de deux opinions diverses touchant ceste question.
II. Raison 1. pour monstrer que les yeux sont ignez.
III. Raison 2.
IV. Raison 3.
V. Argument 1. pour monstrer que nous voyons par emission des rayons de nos yeux.
VI. Argument 2.
VII. Argument 3.
VIII. Argument 4.
IX. Argument 5.
X. Raison des Peripateticiens par laquelle est prouvé que les yeux sont aqueux et crystallins.
XI. Que le crystallin est tres-propre à voir.
XII. Argument 1. pour monstrer que nous voyons par la reception des images des objects.
XIII. Argument 2.
XIV. Argument 3.
XV. Argument 4.
XVI. Argument 5.
XVII. Argument 6.
 
Chap. XIV.
Responce aux raisons des Platoniciens  ...............................................................................................................575
I. Pourquoy nos yeux semblent flamboyans en tenebres et lors que nous sommes en colere,
et pourquoy aucuns animaux y voyent en tenebres.
II. Pourquoy nous ne voyons l'object qui touche nos yeux.
III. Pourquoy nous voyons mieux de loin que de pres les corps rares et simples,
et pourquoy ces mesmes corps semblent estre espats de loin non pas de pres.
IV. Responce à ce qui a esté cy devant object des femmes qui soüillent le miroir,
lors qu'elles ont leurs purgations naturelles: du regard du Basilic: de l'enroüement qui vient
de la veuë du loup: des sorciers charmans par leur regard: et des œillades amoureuses.
V. Pourquoy les objects paroissent plus grands à travers l'eau ou à ceux qui regardent avec des lunettes.
VI. Pourquoy nous ne voyons pas tous esgalement.
VII. Pourquoy les louches regardent l'object de fort pres, et les vieillards un peu de loin.
VIII. Comment nous recevons les especes des objects de la veuë.
IX. Pourquoy ayans deux yeux nous ne voyons pourtant qu'une espece ou image seule d'un object.
 
Chap. XV.
De l'Ouye  ............................................................................................................................................................583
I. L'ouye est le sens de la discipline.
II. L'ouye meut extrémement l'ame.
III. Pourquoy les sons et les chants esmouvent l'ame.
IV. Qu'est-ce que son.
V. Combien de corps sont requis pour faire son.
VI. Le son procede de la fracture du moyen.
VII. Les corps aëriens sont les plus resonans.
VIII. Qu'est-ce que voix.
IX. Division de la voix en celle qui est articulée et inarticulée.
X. Les animaux qui ne respirent point n'ont point de voix.
XI. La respiration sert aussi à rafreschir la chaleur interieure.
XII. Comment le son est rapporté à nos oreilles.
XIII. Pourquoy les conduits des oreilles sont tortus: et des cartillages et ordures des oreilles.
XIV. Les hommes seuls de tous les animaux ne peuvent remuer les cartilages exterieures des oreilles.
XV. Remarque du naturel par les oreilles.
XVI. Que la veuë n'est pas plus prompte que l'ouye, quoy qu'elle reçoive plus promptement les objects.
 
Chap. XVI.
Resolution d'aucunes doutes touchant l'ouye  ......................................................................................................591
I. Opinion de ceux qui nient que tout l'air soit agité au long et au large alors que nous oyons
un son ou un bruit fort loin.
II. Refutation de ceste opinion par raisons, experiences et authoritez.
III. Que nous ne percevons par l'ouye les sons mesmes, ains seulement leurs especes.
IV. Que le son est au moyen non pas és corps sonnans et s'entre-heurtans.
V. Que l'eau est un moyen de l'ouye, quoy qu'elle ne soit pas propre à rendre son.
VI. Que nous oyons sous l'eau, et les poissons aussi.
 
Chap. XVII.
De l'Odorat .........................................................................................................................................................597
I. Pourquoy les hommes ont l'Odorat moins aigu que les autres animaux, et où gist principalement
la faculté de l'odorat.
II. Pourquoy ceux qui ont bon odorat ont l'esprit plus subtil que les autres.
III. Qu'est-ce que l'odeur.
IV. Que l'odeur est une qualité et non substance.
V. Que le chaud et le sec predominent és odeurs, et que l'humidite esteint l'odeur.
VI. Que les odeurs violentes et puantes procedent d'une trop grande cuison ou adustion.
VII. L'affinité des odeurs et saveurs en la douceur ou aigreur.
VIII. L'air et l'eau sont les moyens de l'odorat.
IX. Pourquoy nous ne pouvons pas flairer sous l'eau comme font les poissons.
 
Chap. XVIII.
Du Goust  ............................................................................................................................................................599
I. Qu'est-ce que saveur.
II. Que la saveur n'est point substance.
III. Les elemens purs ne sont point sapides.
IV. Les saveurs consistent au sec terrestre et humide aqueux.
V. Qu'il n'y a point de saveur si l'humide aqueux n'est cuit par la chaleur.
VI. Que telle cuison doit estre moderée afin que l'humide ne soit totalement desseché.
VII. Que les corps secs peuvent estre sapides.
VIII. Autre definition de sa saveur.
IX. Diverses especes de saveurs.
X. L'instrument du goust est à la langue et au palais.
XI. L'affinité et la difference du gouster et de l'attouchement.
 
Chap. XIX.
De l'attouchement  ................................................................................................................................................603
I. Combien l'attouchement est necessaire. L'attouchement est plus fort et plus certain en la paulme
de la main qu'en nulle autre partie du corps.
III. Quelles qualitez sont objets de l'attouchement.
IV. Qu'il n'y a point diverses especes d'attouchement.
V. Si la faculté de l'attouchement gist seulement és nerfs, et de son moyen interne.
VI. Que le goust ny l'attouchement n'ont point de besoing d'un moyen externe.
VII. Que deux corps peuvent estre unis sans entre deux.
VIII. L'attouchement ne perçoit point les objects qui sont de mesme temperature que son instrument.
 
Chap. XX.
Observations generales sur les cinq sens exterieurs  ...........................................................................................607
I. Que les objects des sens exterieurs sont communs ou particuliers.
II. Raison 1. pour monstrer qu'il n'y a que cinq sens exterieurs.
III. La commodité de la veuë.
IV. La commodité de l'ouye.
V. La commodité de l'odorat, et pourquoy on use d'odeurs soüefues au divin service.
VI. La commodité du goust.
VII. La commodité de l'attouchement.
VIII. Les sens exterieurs sont comme les courriers de l'ame.
IX. Le goust et l'attouchement sont les plus necessaires.
X. Que l'homme excelle en quelque façon sur tous les autres animaux és cinq sens exterieurs.
XI. Que les choses sensibles et insensibles tombent és sens exterieurs positivement ou negativement.
XII. Pourquoy la trop grande blancheur nuit à la veuë.
XIII. Pourquoy les trop longues tenebres nuisent à la veuë.
XIV. Comment le son trop esclattant nuit à l'ouye.
XV. Comment l'odorat, le goust et l'attouchement sont offensez par les objects extrémes.
XVI. Tous les sens exterieurs ont des objects contraires.
XVII. Que les substances ne sont point objects des sens exterieurs.
XVIII. Les sens exterieurs sont differens en leurs objects et instrumens,
et ne perçoivent que les images des objects, non pas les objects mesmes.
 
Chap. XXI.
Des sens interieurs qui sont le sens commun, la fantasie et la memoire ................................................................615
I. Il y a trois sens interieurs, le sens commun, la fantasie, et la memoire.
II. Pourquoy ils sont appellez interieurs.
III. Le sens commun pourquoy ainsi appellé.
IV. En quoy il consiste, et pourquoy il n'est pas affecté particulierement à certains objects.
V. En quoy gist la fantasie ou imagination.
VI. De la memoire.
VII. Que ces trois sens sont plus parfaicts en l'homme.
VIII. Que le siege de la fantasie est au devant de la teste, et la memoire au derriere.
IX. Confirmation de ceste opinion.
 
Chap. XXII.
De la faculté mouvante  .......................................................................................................................................621
I. Qu'est-ce qu'il faut icy entendre par la faculté mouvante.
II. Que ce mouvement est mal appellé d'aucuns mouvement de progression.
III. Qu'il est mieux dit mouvement volontaire ou appetitif.
IV. La difference entre les mouvemens et inclinations des hommes et des bestes.
V. Qu'en toutes nos actions nous nous proposons quelque bien à tout le moins apparent.
VI. Quels sont les instrumens du mouvement.
 
Chap. XXIII.
De l'entendement ................................................................................................................................................625
I. Divers noms de l'ame intellectuelle.
II. Elle a trois facultez, l'entendement, la volonté, et la memoire.
III. La reminiscence de Platon condamnée.
IV. Que l'entendement est semblable à une table rase.
V. Qu'est-ce que l'entendement agent.
VI. Qu'est-ce que l'entendement passible.
VII. Comment est-ce que l'entendement fait les choses mesmes qu'il conçoit.
VIII. Que l'entendement conçoit plus proprement les choses spirituelles que les corporelles.
IX. Comment l'entendement conçoit les choses plus grandes que soy.
X. Comment il se cognoit soy-mesme.
XI. Quelle est la premiere operation de l'entendement.
XII. Quelle la seconde.
XIII. Quelle la troisiesme.
XIV. Qu'est-ce que l'entendement a de commun avec les sens.
XV. Passion corrompante et passion perfectionnante.
XVI. Que la passion des sens et de l'entendement est perfectionnante, si ce n'est és objects
extrémes et violens des sens.
XVII. Pourquoy les objects extrémes offensent les sens et non l'entendement.
XVIII. Autres differences des sens et de l'entendement.
 
Chap. XXIV.
Que les bestes n'ont aucun usage de raison ........................................................................................................633
I. L'atheisme a introduit l'erreur de ceux qui tiennent que les bestes ont l'usage de la raison.
II. Comment aucuns anciens Philosophes ont attribué l'usage de la raison aux bestes.
III. Impudence de Porphyre.
IV. Exemple de la prudence des bestes.
V. De leur justice.
VI. De leur magnanimité.
VII. De leur temperance et sobrieté.
VIII. De leur chasteté.
IX. Qu'elles ont en horreur l'inceste.
X. De leur pieté envers leurs parens, et de l'amour des parens envers leurs petits.
XI. De leur amour conjugal.
XII. De la fidelité des chiens envers leurs maistres.
XIII. Que les bestes sont capables d'apprendre et d'enseigner.
XIV. Que les hommes ont appris des bestes plusieurs belles choses et utiles à la vie humaine.
XV. Que les bestes sçavent compter et nombrer.
XVI. Exemples de la ratiocination des chiens.
XVII. Que les bestes presagent les choses futures.
XVIII. En quoy consiste le vray usage de la raison, et comment les bestes imitent les actions humaines.
XIX. Comment les bestes ont la cognoissance des simples.
XX. Que les bestes n'ont point de langue.
XXI. Qu'elles n'ont point de vertu, ains seulement quelque ombre de vertu.
XXII. Comment les bestes semblent compter et nombrer.
XXIII. Que les chiens distinguent par l'odorat.
XXIV. Que les bestes presagent pour les hommes sans recognoistre leur presage.
XXV. Le jugement se prend en trois façons.
XXVI. Jugement des sens exterieurs.
XXVII. Jugement du sens commun.
XXVIII. Jugement discursif.
 
Chap. XXV.
De la volonté  ......................................................................................................................................................647
I. Appetit vital commun aux animaux et aux plantes procede du foye.
II. Appetit animal ou sensuel.
III. La convoitise laquelle procede du cerveau.
IV. Du courroux, lequel part du cœur.
V. De la volonté ou appetit raisonnable.
 
Chap. XXVI.
De la memoire et ressouvenance  .........................................................................................................................649
I. Que la memoire ext excellente en l'homme au prix des autres animaux.
II. Que les bestes n'ont point de ressouvenance, ce que Bodin n'a pas entendu.
III. Raisons de Bodin frivoles.
IV. Qu'il y a memoire artificielle.
V. Merveilleux effects de la memoire artificielle.
VI. Personnages ayans heureuse memoire.
VII. Que la memoire artificielle trop practiquée affoiblit l'entendement.
 
La présente édition de La Physique ou sciences des choses naturelles parut en 1603 à Paris, et fut rééditée une vingtaine de fois jusqu'en 1645. De 1603 à 1623, le texte fut augmenté: l'édition de 1607 porte la mention "3è éd. augmentée"; celle de 1641 "ed.4 revueüe, illustrée, & corrigée de nouveau par l'auteur." Après 1623, La Physique reste à 472 pages plus une table es matières de 53 pages.
Nous avons suivi l'édition de 1640, la dernière à avoir été revue et corrigée par l'auteur, publiée chez Louys du Mesnil à Rouen, comme deuxième partie du Corps de philosophie comprenant la Logique, la Physique, la Métaphysique et l'Ethyque, par M.Scipion Du Pleix.
Roger Ariew
DUPLEIX
La physique (1603)
 

“ Pour moi je suis gascon, mais aussi franc que doit être un bon français, rond et hardi. La faveur des hommes ne me touche point, je ne me propose d’autre but que la vérité ”: les détracteurs de Scipion Dupleix (1569-1661) ne manquèrent pas de railler cette prétention à la liberté chez un homme qui fut secrétaire de Marguerite de Valois et maître des requêtes de son hôtel, précepteur d’Antoine de Bourbon-Moret fils d’Henri IV, conseiller d’Etat et historiographe du roi Louis XIII à la solde du Cardinal de Richelieu qui révisait ses travaux…
Scipion Dupleix fut le premier à publier en langue française un Corps de Philosophie, cours complet en quatre parties – Logique, Physique, Métaphysque, Ethique – dont chacune fut plusieurs fois rééditée entre 1603 et 1645. Si le Cours, d’inspiration aristotélicienne, n’est pas proprement novateur, il se démarque nettement de la doctrine thomiste alors enseignée dans la plupart des écoles, tout en faisant contrepoids aux courants stoïciens et libertins qui traversent l’époque. Œuvre de philosophe donc, d’historien également, mais aussi d’écrivain soucieux de la richesse et de la vigueur de la langue: c’est contre Vaugelas qui critiquait son style trop gaulois que Dupleix, sur ses quatre-vingts ans, écrira sa défense et illustration : Liberté de la langue française dans sa pureté.
 
La Physique fait la seconde partie du Corps de Philosophie , elle présente à la fois une histoire des théories du monde corporel et une réflexion sur sa méthode et son objet la physique est-elle véritablement une science, et que faut-il entendre sous le terme de nature 7 La reprise de la physique aristotélicienne, en opposition à la doctrine thomiste, s’agrémente de questions variées sur la diversité des choses naturelles elle s’achève sur une théorie de l’âme comme forme du corps déjà bien différente de celle d’Aristote.
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