DE LA CONNAISSANCE DE SOI-MÊME
TOME I (TRAITÉS I ET II)
TABLE DES TITRES DU PREMIER TRAITÉ
A son Altesse royale .................................................................................................................11
Preface et dessein de l’ouvrage .................................................................................................13
PREMIÈRE PARTIE.
UTILITÉ DE LA SOLITUDE POUR LA CONNOISSANCE DE SOI-MÊME ..................27
Section I. Importance et necessité de la connoissance de soi-même ............................................29
Section II. Difficulté de réüssir dans la connoissance de soi-même .............................................33
Section III. Facilitez que donne la solitude pour la connoissance de soi-même .............................39
Chapitre I. Avantages de la solitude au dessus du commerce pour cette connoissance ...................39
Chapitre II. Solitude, infirmerie des ames ....................................................................................42
DEUXIÈME PARTIE.
DE LA FUITE DU SOI-MÊME, ET DE SES MAUVAIS EFFETS.....................................47
Section I. Le grand monde, plein de fugitifs du soi-même...........................................................47
Section II. L’art de se méconnoître, et de se fuïr soi-même usité dans le monde..........................47
Chapitre I. Des personnes du premier rang................................................................................49
Chapitre II. Des personnes du second ordre...............................................................................51
Section III. Que la solitude a aussi des fugitifs du soi- même. Abus qu’ils font de leurs
exercices pour se fuïr ..............................................................................................................62
Section IV. Des mauvais effets de la fuite du soi-même chez les Solitaires.................................66
Section V. Préservatifs et remedes contre ces abus et ces mauvais effets..................................77
Chapitre I. Préservatifs contre les retours des Solitaires dans le grand monde, et contre
leur empressement pour les Charges ........................................................................................77
Chapitre II. Remedes contre les abus qu’on fait des principaux exercices de la solitude pour
se fuir soi-même .....................................................................................................................82
TROISIÈME PARTIE.
DU BON USAGE DES PRINCIPAUX EXERCICES DE LA SOLITUDE POUR
LA CONNOISSANCE DE SOI-MÊME...............................................................................85
Section I. De l’Etude..............................................................................................................85
Chapitre I. Son rapport avec la vie solitaire................................................................................85
Chapitre II. Du choix et de l’étenduë des études propres aux Solitaires........................................98
Chapitre III. De la fin de la lecture ou de l’étude......................................................................119
Chapitre IV. De la maniere de vacquer à la lecture, ou à l’étude................................................123
Art. I. Trois maniéres d’étudier, ou de vaquer à la lecture ........................................................123
Art. II. Divers effets de ces trois maniéres de lire, ou d’étudier.................................................125
Art. III. Quel usage on doit faire de ces trois maniéres de lire ..................................................129
Section II. Du Travail des mains et des Exercices corporels ...................................................135
Chapitre I. Leur rapport avec la vie solitaire.............................................................................135
Chapitre II. De la nature et de l’étenduë des travaux et des exercices corporels propres
aux Solitaires.........................................................................................................................147
Chapitre III. De la fin des travaux et des exercices corporels....................................................154
Chapitre IV. De la maniére et des dispositions avec lesquelles on doit vacquer au travail.............156
Art. I. Avantages de l’Etude au dessus du travail manuel dans la profession Monastique.............160
§. I. Que le Travail n’a nulles utilitez considérables dans la vie solitaire, qui ne conviennent
plus parfaitement à l’étude, 160
§. II. Que l’Etude n’a nul des défauts et des inconveniens ausquels le travail est sujet, 170
§. III. Que l’Etude meine incomparablement plus droit que le travail, aux fins principales
de la vie Solitaire, 171
Section III. De la Conversation .............................................................................................176
Chapitre I. 1. Raport de la Conversation et du silence avec la vie solitaire. 2. Tempérament
entre l’une et l’autre. 3. L’usage qu’on en doit faire...................................................................176
Section IV. De la présence d’une Communauté.......................................................................180
Chapitre I. Remedes contre les abus que les Solitaires peuvent faire de la présence continuelle
d’un Supérieur et d’une Communauté pour se dérober à eux-mêmes..........................................180
CONCLUSION ...................................................................................................................186
TABLE DES TITRES DU SECOND TRAITÉ
PREMIÈRE PARTIE.
[QUELS SONT LES ETRES QUI CONSTITUENT L’HOMME.
L’IMMORTALITE DE L’AME] ........................................................................................189
PREFACE
Où l’on donne une idée du dessein, de l’execution et de la méthode de ce Traité, et l’on
propose les moïens de profiter de sa lecture .............................................................................189
PEINTURE
Peinture d’un homme lequel lassé de ses incertitudes et de ses inquiétudes sur l’état des
ames, après la mort, et sur la nature de son être, cherche à se délivrer de ses doutes en
s'étudiant soi-même, et découvre, sans sortir de chez soi, des preuves incontestables de
son immortalité, la nature de son être et ses principales facultez et proprietez .............................204
PROJET ..............................................................................................................................204
Premières Reflexions. Sur le corps humain, et sur ses fonction...................................................212
Secondes Reflexions. Sur les sensations et sur le principe du sentiment ..................................... 221
Troisiémes Réflexions sur le principe du sentiment ....................................................................233
Quatriémes Réflexions sur le principe du sentiment ...................................................................240
Cinquiémes Réflexions sur le principe des combats intérieurs et de la liberté ...............................245
Sixiémes Réflexions sur le principe des idées spirituelles des jugemens, des réflexions,
des raisonnemens et des inclinations .........................................................................................249
Septiémes Réflexions sur la nature de l’Ame.............................................................................252
Huitiémes Réflexions sur les propriétez de l’Ame.......................................................................258
Neuviémes Réflexions sur l’amour de la gloire et de l’élevation, et sur l’estime qu’on fait
de l’ame des autres et de la sienne propre ................................................................................270
Dixiémes Réflexions sur l’amour de la verité et de la sagesse.....................................................274
Onziémes Réflexions sur l’amour du plaisir et du bonheur...........................................................276
Douziémes Réflexions sur l’amour de la perfection....................................................................280
CONCLUSION.....................................................................................................................282
DEUXIÈME PARTIE.
OU L’ON EXAMINE CE QUI REGARDE L’UNION DE L’ESPRIT
AVEC LE CORPS...................................................................................................................285
Première Réflexion où l’on examine s’il y a vraiment union entre le corps et l’esprit.......................286
Secondes Réflexions où l’on examine en quoi consiste l’union de l’esprit et du corps......................290
Troisiémes Réflexions où l’on examine quelle est la cause effective, ou quel est l’Auteur
de l’union de l’esprit et du corps ................................................................................................296
Quatriémes Réflexions sur le même sujet....................................................................................302
Cinquiémes Réflexions sur le détail de l’union de l’esprit et du corps, où l’on examine par
quelles modalitez ou quelles parties ils sont particuliérement unis...................................................309
Sixiémes Réflexions. Par quelles sortes de pensées l’esprit est particuliérement uni au corps.
Sagesse de Dieu dans les loix de cette union...............................................................................316
Septiémes Réflexions. Suite du même sujet : où l’on examine si Dieu nous jette dans l’erreur,
en nous faisant raporter nos sentimens aux objets de dehors ; et si toutes les qualitez
sensibles ne sont que des maniéres d’être de l'esprit....................................................................323
Huitiémes Réflexions, où l’on compare l’union mutuelle de l’ame et du corps, avec l’union
non mutuelle qu’un esprit créé peut contracter avec un corps, et celle d’un Pilote
avec son vaisseau ....................................................................................................................331
Neuviémes Réflexions sur les propriétez de l’union de l’esprit et du corps ....................................335
Dixiémes Réflexions sur les Passions en général ........................................................................340
Onziémes Réflexions sur les défauts de l’union de l’esprit et du corps ..........................................346
Douziémes Réflexions sur les avantages de l’union de l’esprit avec le corps .................................352
TOME II (TRAITÉ III)
Dessein, Où l’on explique ce qu’on entend par l’estre moral de l’homme .......................................25
Première partie.
Où l’on fait voir que Dieu ne peut estre regardé sous une idée plus propre à développer les
dispositions du cœur humain, et à le régler, que celle d’une justice subsistante, ou de l’ordre
immuable de la justice ................................................................................................................29
Dessein de cette Partie ..............................................................................................................29
Section I. De l’idée de Dieu consideré comme l’Etre infiniment parfait ........................................31
Chapitre I. Que cette idée n’est ni une maniere d’estre de l’esprit humain, ni un ouvrage de
sa façon: mais que Dieu lui-même immédiatement présent à l’esprit lui tient lieu de son idée.............31
Chapitre II. Que rien n’est plus propre que cette idée, à démontrer l’existence de Dieu ..................39
Chapitre III. Où l’on satisfait à quelques objections ......................................................................41
Chapitre IV. En quel sens l’idée de l’Etre infiniment parfait peut servir à découvrir l’estre
moral de l’homme .......................................................................................................................44
Section II. De l’idée de Dieu considéré comme ordre, comme justice, comme raison universelle......45
Chapitre I. Ce que c’est que l’ordre essentiel, la loy éternelle, la regle immuable, la souveraine
justice, la droite raison, etc. et que tout cela est réellement en Dieu .................................................45
Chapitre II. Que l’idée de l’ordre, de la souveraine justice, de la verité éternelle, etc.
est commune à tous les esprits, et n’est rien de different de Dieu même; et qu’ainsi aimer
l’ordre, la justice, etc. c’est aimer Dieu même ...............................................................................48
Chapitre III. Etablissement de quelques importantes verités, suite necessaire de cette doctrine ........58
Chapitre IV. Que l’ordre de la justice tient lieu de loy à l’égard de tous les esprits, et est la
regle de tous leur devoirs .............................................................................................................59
Chapitre V. Que Dieu ne peut estre consideré sous une idée plus propre à découvrir
la situation du cœur humain, que celle d’une justice subsistante, et de l’ordre immuable.....................60
Seconde partie
Du cœur humain par raport à Dieu consideré comme justice subsistante,
et comme raison universelle ..........................................................................................................65
Section I. Que l’idée de l’ordre de la justice et de la raison universelle sert à découvrir
le dérangement et les contrariétés de la nature de l’homme,
et principalement celles de son cœur ............................................................................................66
Chapitre I. Paradoxes et contrariétés du corps humain ..................................................................66
Chapitre II. Paradoxes et contrariétés, grandeurs et petitesses de l’esprit humain..............................71
Chapitre III. Foiblesses et petitesses des lumieres de l’esprit humain ..............................................74
§. I. Point d’idées des esprits .......................................................................................................75
§. II. Point d’idées des corps .......................................................................................................79
§. III. Point d’idées de la grandeur des corps ................................................................................80
§. IV. Point d’idées de la figure des corps...
§. V. Idées des objets corporels toutes fausses ..............................................................................84
Chapitre IV. Reflexion sur cette foiblesse des lumieres de l’esprit humain .......................................87
Chapitre V. Paradoxes et contrarietés du cœur humain ..................................................................89
Chapitre VI. Foiblesse et impuissance du cœur humain ..................................................................93
Chapitre VII. Paradoxes et contrarietés de tout l’homme; et conclusion de ces reflexions ................99
Section II. Que la raison éclairée de l’idée de l’ordre, et la religion concourent à démêler ces
Paradoxes, alier ces contrariétés, et justifier la sagesse de Dieu......................................................101
Chapitre I. Ouverture que la raison et la religion donnent sur ces Paradoxes
et ces contrariétés .....................................................................................................................101
Chapitre II. Que cette découverte tire le rideau de dessus la nature de l’homme; éclaircit
tout ce qui y paroît d’énigmatique et de paradoxe; alie toutes les contrarietés, et justifie
pleinement la sagesse de Dieu ....................................................................................................106
Que les loix de l’union de l’esprit et du corps furent dans Adam innocent les mémes que
dans Adam coupable et qu’elles sont encore aujourd’huy dans ses enfans .....................................106
§. II. Que les loix de l’union de l’esprit et du corps n’eurent pas, aprez le peché, la même force
ni la méme étenduë qu’auparavant ...............................................................................................110
§. III. Idée précise de la difference des deux états; et les suites funestes de ce changement ...........114
§. IV. Resultat de ce qu’on a dit jusques ici sur ce sujet ................................................................119
Chapitre III. Où l’on acheve d’éclaircir ce qui paroît énigmatique et contradictoire dans
la nature de l’homme, et de justifier la sagesse de Dieu .................................................................120
Chapitre IV. Que l’éclaircissement de ces énigmes, et l’aliance de ces contrarietés,
par la découverte du peché originel, est une preuve de la verité de la religion Chrétienne ................123
Section III. Decouverte des principaux devoirs de l’homme dans l’idée de l’ordre
et de la raison universelle ............................................................................................................125
Chapitre I. De l’obligation de consulter cette idée; et que c’est en la consultant,
qu’on aprend la volonté de Dieu, et l’ordre de ses devoirs ..............................................................125
Chapitre II. Que sur la connoissance de la nature de l’homme, l’ordre de la justice
et la raison universelle prescrivent les mêmes devoirs que la morale Chrétienne .............................128
§. I. Des devoirs qui naissent de la distinction de l’esprit et du corps, de la justesse de leur union,
de la capacité qu’a l’esprit de conoître et d’aimer; où l’on prouve l’existenced’un Dieu infiniment sage,
et qu’independemment de tout établissement humain, il y a du juste et de l’injuste,
du bien et du mal moral ..............................................................................................................131
§. II. Des devoirs qui naissent de la difference de ces deux estres,
et de la superiorité de l’esprit au dessus du corps .........................................................................136
§. III. Des devoirs qui naissent de l’immortalité de l’ame .............................................................139
Section IV. Que l’idée de l’ordre de la justice et de la raison universelle sert à developer
les plus considerables défauts et les principaux dereglemens du cœur humain ................................143
Chapitre I. Parallele des devoirs generaux que la raison et la justice prescrivent,
avec la conduite et les mouvemens du cœur humain .....................................................................144
Chapitre II. Continuation du méme parallele ................................................................................154
Section V. Que l’idée de la justice suffit pour découvrir et dissiper toutes les illusions qui
se glissent dans la voye de la pieté ...............................................................................................163
Chapitre I. Que l’idée de la pieté enferme celle de la justice .........................................................163
Chapitre II. De l’usage de cette idée pour bannir les illusions qui se glissent
dans la voye de la pieté ..............................................................................................................166
Chapitre III. Où l’on continuë de traiter de l’usage de la vraye idée de la pieté,
pour bannir toutes les illusions de cette voye ................................................................................182
Chapitre IV. Continuation du même sujet .....................................................................................195
Section VI. Que l’idée de l’ordre de la justice sert à regler notre amour,
et à decouvrir si notre charité est ordonnée ..................................................................................206
Chapitre I. Des choses qu’on ne doit pas aimer ............................................................................207
Chapitre II. Quelles choses ont doit aimer, et en quel degré ...........................................................212
§. I. Amour de Dieu ...................................................................................................................212
§. II. Amour de nous-mêmes ......................................................................................................214
§. III. Amour des autres hommes ................................................................................................217
§. IV. Amour de notre corps .......................................................................................................222
§. V. Amour des Anges ..............................................................................................................226
Section VII. Que l’amour de l’ordre de la justice et de la raison universelle nous fait éviter
tous les dereglemens, et remplir tous nos devoirs ..........................................................................227
Chapitre I. Difference du service que Dieu nous demande, à celui que les creatures exigent ...........227
Chapitre II. Description des effets de l’amour de la justice, suivant S. Paul ....................................229
Section VIII. Des principaux degrés de l’amour de la justice, suivant l’idée de S. Augustin,
pour juger à quel degré l’on est monté ..........................................................................................234
Chapitre I. Premier degré de l’amour de la justice ........................................................................235
Chapitre II. Deuxiéme degré de l’amour de la justice ....................................................................238
Chapitre III. Troisiéme degré de l’amour de la justice ...................................................................240
Chapitre IV. Quatriéme degré de l’amour de la justice ..................................................................243
Troisième partie
Du Cœur de l’homme, considéré par raport à la creature, et principalement
par raport à son corps .................................................................................................................247
Section I. Des illusions les plus generales que les creatures, ou les objets sensibles font à
notre esprit et à notre cœur ..........................................................................................................249
Chapitre I. Que les objets sensibles font illusion par la vaine montre de qualités, ou de perfections
qu’ils n’ont pas ............................................................................................................................249
Chapitre II. Que ces illusions corompent le cœur ..........................................................................254
Chapitre III. Que les objets nous font illusion par les aparences trompeuses d’une activité,
ou d’une efficace qui ne leur conviennent pas ................................................................................255
Chapitre IV. Remede à ces illusions .............................................................................................256
Section II. Que les impressions du corps sur l’esprit conspirent à nous cacher nos dereglemens
et nos devoirs .............................................................................................................................258
Chapitre I. Obligation d’examiner les mouvemens de son cœur par raport aux
impressions du corps ...................................................................................................................258
Chapitre II. Combien les impressions que l’esprit reçoit par le corps, entrent dans nos mœurs
et ont de pouvoir pour les varier ....................................................................................................263
Chapitre III. Que les impressions que l’esprit reçoit par le corps ne l’unissent pas simplement
à ce corps et à toutes les choses sensibles; mais même qu’elles l’en rendent esclave ......................265
Chapitre IV. Que les impressions que l’esprit reçoit par le corps le couvrent de tenebres
et l’aveuglent .............................................................................................................................268
Chapitre V. Que les impressions que l’esprit reçoit par le corps, corompent le cœur ........................270
Chapitre VI. Que c’est en substituant dans l’esprit les maximes de la Chair et du sang aux verités
et aux regles immuables de l’ordre, que les impressions sensibles nous cachent nos
dereglemens et nos devoirs .........................................................................................................273
Chapitre VII. Conclusion de cette Section ....................................................................................277
Section III. Des causes des impressions que le cœur reçoit par le corps,
et des illusions qui naissent de l’ignorance de ces causes ................................................................279
Chapitre I. Des causes prochaines. Idée generale de ces causes ...................................................279
Chapitre II. Des illusions qui naissent de l’ignorance de ces causes; et 1°. De la nature
des esprits et du sang, de la constitution des fibres, et du temperament ...........................................281
Chapitre III. Où l’on continuë à traiter des illusions qui naissent de l’ignorance de ces causes ..........290
Chapitre IV. Des illusions qui regardent l’imagination ....................................................................296
Chapitre V. Où l’on continuë à faire voir les mauvais éfets de l’imagination ....................................305
Chapitre VI. Des causes éloignées des impressions du cœur et de leurs mauvaises suites.
Et 1°. De la temperature de l’air du climat que l’on habite .............................................................309
Chapitre VII. Des divers Changemens du tems et des saisons dans un même climat .......................311
Chapitre VIII. De la nature des alimens dont on use, et du genre de vie que l’on méne ...................319
Chapitre IX. Des airs et des manieres, des discours et de la conduite de ceux avec qui
l’on converse .............................................................................................................................322
Chapitre X. Continuation du méme sujet. Que tous les hommes ont dans leur corps
des principes mécaniques de compassion et d’imitation, qui sont de grandes sources
d’illusions et de dereglemens pour le cœur .....................................................................................329
§. I. Des éfets qui naissent des principes d’imitation ......................................................................330
§. II. Des éfets qui naissent du principe de compassion ..................................................................335
§. III. Continuation du méme sujet ................................................................................................342
Chapitre XI. De la seule presence des objets corporels passionnés, ou non, animés, ou non ..............356
Chapitre XII. Preservatifs contre les impressions et les illusions qui nous reviennent
de la part des corps de dehors .......................................................................................................361
Quatriéme partie
du cœur humain consideré en lui-même ........................................................................................367
Section I. Reflexions sur les principales sources des illusions que les passions
font au cœur humain ...................................................................................................................369
Chapitre I. Que les passions ne nous laissent voir leurs objets, que par leurs beaux endroits
et par ce qu’ils ont de specieux et de legitime ................................................................................370
Chapitre II. Commerce d’illusions et d’injustices entre les passions; et qu’elles répandent
sur leurs objets, d’agreables, ou de desagreables couleurs, suivant leurs interets ...............................372
Chapitre III. Que les passions nous portent à atribuer à leurs objets les mémes sentimens
dont nous sommes frapés à leur presence .....................................................................................378
Chapitre IV. Que les passions nous portent à croire que tous les hommes doivent estre
également touchés de leurs objets .................................................................................................379
Chapitre V. Que les passions ne nous plaisent, qu’autant qu’elles nous ménent à leur objet ..............382
Chapitre VI. Que les passions nous representent comme possibles, et méme comme
faciles les choses les plus impossibles ...........................................................................................384
Section II. Reflexions particulieres sur les illusions de l’amour propre ...........................................386
Chapitre I. Que l’amour propre se cache sous les livrées de la charité et sous d’autres
aparences trompeuses, pour aler à ses fins dans la pratique des devoirs de la vertu .........................387
Chapitre II. Que sous des couleurs seduisantes l’amour propre cache ses defauts,
ses interets et ses fins, non seulement aux autres; mais à nous-mémes ............................................391
Chapitre III. Où l’on continuë à traiter des illusions de l’amour propre ............................................397
Chapitre IV. Commerce d’illusion que l’amour propre établit entre l’esprit et le cœur.
Combien les pensées sourdes et clandestines entrent dans ce commerce ........................................399
Chapitre V. Que l’amour propre se dédommage toûjours sur quelque vice, ou quelque passion,
du sacrifice qu’il fait des autres .....................................................................................................411
Chapitre VI. Que l’amour propre sait aler à ses fins par des voyes détournées et
quelquefois même opposées ..........................................................................................................415
Chapitre VII. Divers artifices dont l’amour propre se sert pour nous donner de la confiance
dans les états les moins seurs pour le salut .....................................................................................418
Chapitre VIII. Des illusions que l’amour propre nous fait sur la mort ..............................................434
§. I. Illusions sur le tems de la mort ..............................................................................................435
§. II. Illusions sur la maniere de la mort ........................................................................................439
§. III. Des illusions qu’on se fait sur les suites de la mort ...............................................................444
Chapitre IX. Que l’amour propre se transforme ouvertement en amour de Dieu ..............................449
Section III. Reflexions sur les illusions et les mauvais éfets de la volupté, ou de l’amour du plaisir ..455
Chapitre I. De l’illusion qui consiste à prendre de foibles ruisseaux pour la vraye source du plaisir ....456
Chapitre II. Que la volupté, ou l’amour du plaisir fait nôtre insensibilité pour les vrais biens,
et nôtre stupidité pour les verités les plus essentielles ......................................................................461
Chapitre III. Où l’on examine si le cœur humain peut renoncer à l’amour du plaisir,
ou du bonheur, et agir contre le penchant de cet amour ..................................................................469
Precis de ce Chapitre ..................................................................................................................478
Section IV. Reflexions sur l’orgueil .............................................................................................479
Chapitre I. Des caracteres et des illusions du vrai orgueil ...............................................................479
Chapitre II. Reflexions sur les illusions, et les mauvais efets de l’amour de la gloire,
et de l’estime des hommes ............................................................................................................488
Chapitre III. Sur les illusions de la vanité .......................................................................................499
§. I. Vanité ridicule qui se fait valoir par de faux titres de gloire ......................................................499
§. 2. Vanité seductrice d’elle-même ..............................................................................................507
Chapitre IV. De l’hypocrisie .........................................................................................................514
Chapitre V. De la fausse modestie ................................................................................................527
Section V. Reflexions sur les illusions et les mauvais efets de l’ambition, ou de l’amour
de la grandeur et de l’élevation ......................................................................................................531
Chapitre I. De l’ambition en general ..............................................................................................531
Chapitre II. Que l’ambition fait des martyrs de ses partisans ...........................................................534
Chapitre III. Des illusions que le brillant de la grandeur fait au cœur et à l’esprit ..............................537
Chapitre IV. Des illusions de la flaterie, et des loüanges artificieuses et medisantes ..........................541
Section VI. Reflexion sur les illusions et les mauvais efets de l’avarice et de l’amour de l’interêt .....543
Chapitre I. Des illusions que cette passion fait aux autres, et au cœur même, qu’elle possêde ...........543
Chapitre II. Continuation du même sujet ........................................................................................548
Chapitre III. De la tirannie, et des Charmes de l’avarice .................................................................556
ce qu’il y a de déreglé dans l’homme, et de remedier à ses maux ....................................................559
§. 1. Fruit principal qu’on doit recueillir de ce Traité .......................................................................559
§. 2. Moyens de redresser ce qu’il y a de déreglé et d’injuste dans l’homme,
et de remedier à ses maux ............................................................................................................562
TOME III
ECLAIRCISSEMENS SUR LES TRAITÉS
DE LA CONNOISSANCE DE SOY-MÊME
IDÉE GÉNÉRALE ........................................................................................................................11
SUR LE PREMIER TRAITÉ .....................................................................................................15
Premier Éclaircissement .............................................................................................................15
Touchant cette pensée, que la fuite de soi-même est la source secrête de la plûpart
des mouvemens qu’on se donne dans la vie
Deuxième Eclaircissement .........................................................................................................29
Sur quelques portraits qui se trouvent dans le premier traité
Troisième Eclaircissement .........................................................................................................33
Sur quelques détails des defauts de quelques solitaires qui se trouvent dans le
premier traité
Quatrième Eclaircissement .......................................................................................................46
Sur ce que j’ay dit de l’étude des manuscrits, de la critique, des faits, et des siences
de memoire et d’imagination
Différence des siences de memoire et d’imagination d’avec les siences de jugement et de
Reflexion, 48
Danger de faire commencer les études par les siences de memoire et d’imagination, 56
Cinquième Eclaircissement ........................................................................................................64
Sur ce que dans la premiere Section de la troisiême partie du premier traité, je n’ay
pas jugé l’étude de la Retorique et de la Poësie convenable aux Solitaires
Section I. Que la Retorique prise selon l’usage ordinaire, est nuisible à la perfection
du jugement. Ce que c’est que le jugement. .....................................................................................66
§. 1. Que la Retorique est propre à reserrer et à retressir l’esprit, 70
§. 2. Que la Retorique est propre à afoiblir l’esprit, 73
§. 3. Que la Retorique est propre à faire illusion à l’esprit et à l’aveugler, 75
§. 4. Que la Retorique est propre à enchaîner l’esprit et à lui ôter la liberté, 79
Section II. Que la Retorique prise selon l’usage ordinaire, est nuisible au bon goût de l'esprit ..............82
Section III. Que la Retorique prise selon l’usage ordinaire, est nuisible à la droiture
et à la justesse de l'esprit ...............................................................................................................85
Section IV. Que la Retorique prise selon l’usage ordinaire, est nuisible à la tranquillité
et à la pureté du coeur....................................................................................................................88
Section V. Des mauvais effets de la Poësie sur l’esprit des jeunes gens. ...........................................92
Conclusion de ce qu’on vient de dire sur l’usage de la Retorique et de la Poësie.................................96
Sixième Eclaircissement ..........................................................................................................100
Sur ce que j’ay dit de la Philosophie scholastique dans le premier traité
De l’étude de la Philosophie scholastique pour les jeunes Solitaires. .................................................101
Section I. Avis generaux sur cette étude.........................................................................................101
Section II. Analise des parties de la Philosophie scholastique.
Jugement de ce qui s’y trouve et de l’usage qu’on en doit faire........................................................102
§.1. Des regles et des preceptes, 102
§.2. Des principes, ou axiômes, 103
§.3. Des verités, 104
§.4. Des opinions, 105
§.5. Des questions solides, ou utiles, 107
§. 6. Des questions frivoles, vainement curieuses, et des minuties, 108
§. 7. Des vaines subtilités, et des tours de souplesse dont on use pour éluder les
verités incommodes, 109
§. 8. Des misteres inintelligibles, et des explications entortillées, 110
§. 9. Des détails des divers sentimens philosophiques, 111
§. 10. Des violentes refutations d’opinions fausses et extravagantes, 113
§. 11. De ce qui se trouve de Logique et de Morale, de Metaphisique et de Phisique
dans les traités ordinaires de Philosophie, 114
Section III. Quelques regles sur la maniere de s’apliquer à l’étude de la Philosophie .........................115
SUR LE DEUXIÈME TRAITÉ ................................................................................................121
Premier Éclaircissement ...........................................................................................................121
Sur ce que quelques persones se sont plaintes qu’il y a dans ce traité trop
de Metaphisique
Deuxième Eclaircissement .......................................................................................................126
Sur la necessité ou l’utilité de la conoissance de l’homme selon le phisique, pour
sa conoissance selon le moral
Troisième Eclaircissement ........................................................................................................133
Sur ce que dans le second traité j’ay prouvé l’immortalité de l’ame par sa
spiritualité, et sa spiritualité par la pensée.
Où l’on fera voir qu’on n’a nulle raison solide d’atribuer ni la conoissance ni
l’immortalité à l’ame des bêtes: au lieu qu’on ne peut raisonablement se dispenser de
doner l’une et l’autre à l’ame de l’homme………………………................................................…..133
Addition à la Lettre precedente où l’on fait voir que chacun peut se convaincre non
seulement qu’il a en lui-même un être pensant, une ame toute spirituelle; mais aussi
qu’il y en a une toute pareille dans les autres hommes......................................................................147
Section I. De la conoissance que chacun a de sa propre ame ...........................................................148
Section II. De la conoissance que chacun a de l’ame des autres hommes..........................................150
[SUR LE TROISIÈME TRAITÉ] .............................................................................................159
ECLAIRCISSEMENS
Sur la liberté qu’on a prise dans le dernier Chapitre du troisieme Tome
de la Connoissance de soi-même, de citer l’Auteur des Conversations chrétiennes
Premier Éclaircissement .......................................................................................................... 162
Sur les reproches de l’Auteur
Section I. 1. Reproche. Que je l’ay malheureusement engagé à s’expliquer sur le Quiétisme. ............162
Section II. 2. Reproche. Que je n’ay pas bien pris les sentimens de l’Auteur.....................................165
Section III. 3. Reproche. Que j’ay voulu lui atribuer un sentiment qu’il n’a pas..................................166
Section.IV. 4. Reproche. Que j’ay cité les Conversations chrétiennes , au lieu qu’il
faloit citer le traité de Morale ........................................................................................................168
Section V. 5. Reproche. Que je me suis mal à propos imaginé que les paroles que j’ay
citées étoient vraiment le sentiment de l'auteur ...............................................................................172
Section VI. 6. Reproche. Qu’il y a dans les livres de l’Auteur des endroits contraires
au sentiment qu’on a voulu lui atribuer.............................................................................................174
Deuxième Eclaircissement .......................................................................................................181
Par raport au Quiétisme
Du desinteressement de l’amour de Dieu........................................................................................182
Section I. Ce que c’est que l’amour desinteressé.............................................................................182
Section II. Sentiment sur l’amour de Dieu.......................................................................................185
Section III. Possibilité de l’amour desinteressé................................................................................190
Section IV. Objections contre la possibilité de l’amour desinteressé...................................................194
Conclusion....................................................................................................................................205
Troisième Eclaircissement.........................................................................................................207
Paralléle des sentimens de l’Auteur des Conversations avec ceux de l’Auteur
de la connoissance de soi-même sur l’amour desinteressé
Section I. 1. Proposition. Qu’il est permis, loüable, possible, et plus parfait d’aimer Dieu
pour lui-même et de ne s’aimer que pour Dieu, sans se proposer pour motif ni gloire ni
plaisir, ni rien de diferent de Dieu même..........................................................................................208
§. 1. De l’amour de l’ordre consideré dans sa nature, 208
§. 2. De l’amour de l’ordre consideré dans ses dispositions, 211
Diference que l’Auteur met entre l’amour excité par la lumiere et l’amour excité par le
sentiment du plaisir. Que le premier est bien plus pur et plus parfait que le second.
§. 3. De l’amour de l’ordre consideré dans ses divers raports, avec l’amour propre et
l’amour de la beatitude, 215
§. 4. De l’amour de l’ordre, ou de bienveillance consideré dans sa diference d’avec l’amour d’union,
ou de la beatitude, 218
§. 5. De l’amour de l’ordre consideré dans les sacrifices qu’il exige, 220
Section II. 2. Proposition. Que le desinteressement de l’amour demande que l’on n’use
du plaisir d’aimer, que comme d’un soûtien de l’amour, et nullement comme d’un motif,
ou d’un sujet de propre complaisance; et qu’ainsi loin de n’aimer Dieu que pour son plaisir,
on ne doit vouloir le plaisir même surnaturel que pour s’unir à Dieu ..................................................224
Section III. 3. Proposition. Que quelque penchant qu’on ait naturellement pour le bonheur,
on peut luy resister par son amour libre, éclairé, et raisonable, et se porter ailleurs,
qu’où il nous porte ........................................................................................................................226
Conclusion..................................................................................................................................229
[EXTRAITS DE L’EDITION DE 1699 DES TRAITES I ET II]
PREMIER TRAITE
DES DISPOSITIONS A L’ETUDE DE SOI-MEME.................................................................233
Analyse ou Idee abregee...........................................................................................................233
PREMIERE PARTIE
De l’Importance, ou de la necessité de l’étude de soi-même .................................................242
Section I. Utilité de la connoissance de soi-même, pour les Siences naturêles ...................................242
Section II. Utilité de la connoissance de soi-même, pour la Religion................................................. 244
Section III. Utilité de la connoissance de soi-même, pour la morale Chrêtiene ..................................245
Section IV. Utilité de la connoissance de soi-même, pour la pieté, ou pour la sience
de Dieu, et du salut ......................................................................................................................250
DEUXIEME TRAITE
INTRODUCTION A L’ETUDE DE SOI-MEME, OÙ L’ON EXAMINE L’HOMME
SELON SON ETRE NATUREL................................................................................................253
Analyse ou Idée abregée...........................................................................................................253
du Second Traité du Livre de la Conoissance de Soi-même
Cinquièmes Réflexions .............................................................................................................280
Sur la manière dont Dieu execute l’union de l’esprit et du corps