LITTRÉ
La science au point de vue philosophique (1873)
Biographie
Présentation du livre
Table des matières
LA SCIENCE AU POINT DE VUE PHILOSOPHIQUE
Préface ...................................................................................................................................................................7
I.Cosmos, essai d'une description physique du monde, par Alexandre de Humboldt .....................................................15
II.Discours sur l'étude de la philosophie naturelle ......................................................................................................59
III.Les étoiles filantes .............................................................................................................................................71
IV.Ampère et l'électro-magnétisme ........................................................................................................................101
V.Résumé des nouvelles recherches des géomètres sur la chaleur de la terre ...........................................................127
VI.Cuvier et les ossements fossiles ........................................................................................................................147
VII.Y a-t-il eu des hommes sur la terre avant la dernière époque géologique .............................................................167
VIII.De la science de la vie dans ses rapports avec la chimie ...................................................................................209
IX.De la physiologie; importance et progrès des études physiologiques ......................................................................263
X.De quelques points de physiologie psychique ........................................................................................................323
XI.Origine de l'idée de justice .................................................................................................................................349
XII.De la condition essentielle qui sépare la sociologie de la biologie ........................................................................367
XIII.De l'ancien Orient ..........................................................................................................................................395
XIV.Première leçon d'un cours d'histoire fait à l'École polytechnique .........................................................................429
XV.De la civilisation et du monothéisme chez les peuples sémitiques .........................................................................455
XVI.De l'histoire de la civilisation en Angleterre, par Buckle .....................................................................................495
XVII.Les hypothèses positives de la cosmogonie .....................................................................................................539
La Science au point de vue philosophique paraît en 1873 et reproduit des articles publiés entre 1834 et 1872 dans diverses revues: la Revue des Deux Mondes surtout, puis La Philosophie positive, fondée par Littré en 1867, mais aussi la Revue germanique, la Revue républicaine, et le journal Le National.
Nous avons suivi le texte de la seconde édition de 1873 qui reprend à l'identique la première.
Annie Petit
Fils d’un canonnier de marine libre penseur nourri des idées révolutionnaires et devenu chef de bureau aux Contributions indirectes à Paris , Émile Littré (1801-1881), auteur du célèbre Dictionnaire, fit ses études au lycée Louis-le-Grand et fut philologue, instruit de grec, latin, italien, anglais, allemand et même sanskrit, traducteur, poète à ses heures, homme de science (en 1822 il fit ses études de médecine mais renonça au doctorat à la mort de son père). En 1830 il se fit garde national lors de la révolution de juillet, et fut rédacteur en chef du National dès 1831 ; en 1836 ayant repris ses études de médecine il publia plusieurs articles à la Revue des deux Mondes. Son édition d’Hippocrate lui valut l’entrée à l’Académie des Inscriptions et Belles Lettres – il sera élu à l’Académie française en 1873. Sa découverte des écrits d’Auguste Comte le fit s’engager dans le positivisme qu’il suit et renouvelle dans ses travaux de science, d’histoire, de littérature. Après la Révolution de 1848, il devint conseiller municipal de Paris, mais démissionna assez vite, et sous l’Empire se tint à distance de la politique. Pendant la Commune, Gambetta le nomma professeur à l’École Polytechnique et le fit venir à Bordeaux. En 1871, il fut député de la Seine, puis sénateur inamovible en 1875. Esprit libre en dehors des croyances, il se serait laissé convertir in extremis par sa femme et sa fille, sans toutefois se faire baptiser.
(Catalogue des auteurs, CF)
