DE L'HOMME
Introduction .........................................................................................................................................................29
I. Du développement de l'homme physique et moral .............................................................................................29
Etat de nos connaissances relativement aux développemens des différentes facultés de l'homme. Le champ des
recherches qui reste à exploiter est immense. Difficulté de ces recherches.
II. Les actions de l'homme sont-elles soumises à des lois? ....................................................................................31
Point de vue sous lequel il convient d'envisager l'homme. Comment il faut étudier les lois qui le concernent.
Les lois qui règlent nos actions se manifestent de la manière la plus évidente. Elles dépendent en grande partie
de notre état social et se modifient avec lui. La vanité de l'homme répugne à admettre des lois qui influencent
ses actions. Les phénomènes moraux peuvent être soumis aux mêmes phénomènes d'observation que les phénomènes
physiques. Nécessité des phénomènes moraux. Dans cette nécessité réside la possibilité d'améliorer l'état social.
III. Comment il convient d'étudier et d'interpréter les lois relatives à l'homme ......................................................38
Dans la recherche des lois relatives à l'homme, il faut éliminer tout ce qui est fortuit et individuel.
Par suite, ces lois ne sauraient être applicables à des individus. Elles ne sont vraies que pour le corps social.
Ces lois sont généralement variables. Nos efforts doivent tendre à reconnaître les causes dont elles dépendent,
afin de pouvoir les modifier d'une manière convenable et d'en déduire des prévisions utiles.
IV. Des causes qui influencent l'homme ................................................................................................................40
L'homme est influencé par des causes purement physiques et par des forces morales. Nature de ces forces.
Forces naturelles, forces pertubatrices. Dans une première recherche des lois relatives à l'homme, il faut faire
abstraction de l'effet des forces pertubatrices.
V. De l'objet de cet ouvrage .................................................................................................................................43
Objet de l'ouvrage. De l'homme moyen. Comment on peut concevoir une physique sociale. Quels sont les éléments
dont elle doit s'occuper. Principaux problèmes à résoudre.
VI. Sur la dignité des recherches relatives à l'homme ...........................................................................................48
LIVRE PREMIER .............................................................................................................................................51
Développement des qualités physiques de l'homme.
I. De la détermination de l'homme moyen en général
II. De la détermination de l'homme moyen sous le rapport des qualités physiques. Appréciation de l'homme.
Différentes mesures pour ses qualités physiques. Division des deux premiers livres.
CHAPITRE PREMIER ..........................................................................................................................................55
Des naissances en général et de la fécondité.
I. De la naissance
Comment on envisage en général les conceptions et les naissances. Il convient d'étudier successivement les
causes naturelles et perturbatrices qui influent sur le nombre des naissances.
II. De la fécondité
Fécondité de la population. Fécondité des mariages. Précautions à prendre dans l'estimation de la fécondité.
Observation de Malthus. Erreur sur la fécondité, assez commune aux ouvrages de statistique. Cas particulier dans
lequel deux pays présentent les mêmes nombres pour la fécondité de la population et pour la fécondité des mariages.
CHAPITRE II .......................................................................................................................................................61
Des influences des causes naturelles sur le nombre des naissances.
I. Influence des sexes
On compte annuellement plus de naissances masculines que de naissances féminines. Rapport des naissances en France.
L'influence des climats est peu sensible sur la grandeur du rapport des naissances masculines aux naissances féminines.
Influence du séjour des villes et des campagnes. Influence de la légitimité des naissances.
Recherches de MM. Bickes, Poisson, Mathieu et Babbage. Opinions de MM. Prévost, Giron de Buzzareignes et Bickes,
sur la prédominance des naissances masculines. Résultats de MM. Hofacker et Salder sur l'influence que l'âge des
parens exerce, pour faire varier le rapport des naissances des deux sexes. Influence de l'état de veuvage.
Les âges relatifs des parens semblent former la principale cause de l'inégalité qu'on observe dans les naissances
des deux sexes.
II. Influence de l'âge sur la fécondité des mariages.
La fécondité des mariages paraît être en raison inverse de l'âge des parens. La fécondité des individus diminue peu
jusqu'à l'âge de 36 à 40 ans. Ages du maximum et du minimum de la fécondité. Des mariages trop précoces produisent
la stérilité et des enfans qui ont moins de chances de vivre. La fécondité annuelle des femmes paraît d'autant plus
grande que le mariage est moins précoce, pour des âges inférieurs à 32 ans. Principaux résultats des recherches sur
la fécondité. Recherche de l'âge auquel on se marie en Belgique. Epoques auquelles les accouchemens ont lieu en
Suède et en Finlande.
III. Influence des lieux
Influence du climat sur la fécondité des populations et sur la fécondité des mariages. Fécondité en Belgique.
Cause d'erreurs fréquentes dans le calcul de la fécondité. Influence du séjour des villes et des campagnes.
Influence des marais. Observation de M. Sadler sur les relations qui existent entre le nombre des mariages,
la fécondité et la mortalité d'un pays. Objections contre la théorie de M. Sadler. Précautions indispensables.
IV. Influence des années
Fécondité des mariages à différentes époques, en Prusse, en Angleterre, en Suède et dans l'ancien royaume
des Pays-Bas.
Influence des années de disette et des pestes.
V. Influence des saisons
Recherches qui ont été faites sur l'influence des saisons. Influence des saisons sur les naissances, dans les villes
et les campagnes de la Belgique. Résultats de M. Villermé sur le même sujet.
VI Influence des heures du jour
Les naissances semblent être plus nombreuses la nuit que le jour. Observations de Bruxelles.
Observations de Hambourg.
CHAPITRE III .....................................................................................................................................................111
De l'influence des causes perturbatrices sur le nombre des naissances.
I. Influence des professions, de la nourriture, etc...
Les données manquent généralement encore pour apprécier l'influence des professions sur la fécondité.
Recherches de M. Benoiston sur la fécondité des peuples maritimes. Recherches de M. Villermé sur la fécondité
dans les campagnes. La fécondité est faible chez les peuples pauvres et opprimés.
II Influence de la moralité
Le libertinage diminue la fécondité chez les individus. La prévoyance diminue la fécondité de la population.
Elle tend à diminuer aussi la fécondité des mariages. La démoralisation et la misère causent quelquefois une
grande fécondité et une excessive mortalité. Exemple de la province de Guanaxuato. Les saisons ont de l'influence
sur le nombre des viols et des attentats à la pudeur. Nombre des enfans illégitimes dans plusieurs pays de l'Europe.
Ce nombre augmente à Berlin. Il est extrêmement élevé à Paris.
III. Influence des institutions civiles et religieuses.
Les institutions libérales sont favorables au développement de la fécondité. Influence des années de guerre et de paix.
Préjugés politiques et religieux. Influence des institutions religieuses, du carème, des époques des mariages.
CHAPITRE IV ....................................................................................................................................................123
Des mort-nés
Nombre des mort-nés dans les principales villes de l'Europe. Le rapport des mort-nés aux naissances n'a pas varié
pendant soixante ans, pour la ville de Berlin. Il est plus grand dans les villes que dans les campagnes.
Les mort-nés mâles sont généralement plus nombreux. Tableaux pour Amsterdam et Paris. Hypothèse sur la grande
mortalité des enfans mâles. Mort-nés en Prusse et en Danemarck. Influence des saisons sur le nombre des mort-nés.
Influence de l'illégitimité. Mortalité des enfans et des femmes en couches à Londres. Mortalité à Dublin, à Paris,
à Stockholm, à Edimbourg et à Berlin.
CHAPITRE V .....................................................................................................................................................135
De l'influence des causes naturelles sur les décès.
I. Influence des lieux
Comment on estime la mortalité d'un pays. Influence des climats sur la mortalité. Tableau des principaux pays
de l'Europe. Mortalité près de la ligne équinoxiale. Influence du séjour des villes et des campagnes.
Tableau des principales villes de l'Europe. La fécondité semble être en rapport avec la mortalité. Une grande
mortalité est une cause d'appauvrissement. Tableaux qui montrent que les décès sont dans un rapport direct avec
les naissances. Le rapport des naissances aux décès tend d'autant plus vers l'égalité que la mortalité est plus forte.
Influence des terrains marécageux. Exemples. Recherches de M. Villermé sur la mortalité des différens quartiers de Paris.
II. Influence des sexes.
Il existe une cause particulière de mortalité qui frappe de préférence les enfans mâles avant et immédiatement après
leur naissance. Tableau qui indique la différence de mortalité des deux sexes pendant le cours de la vie.
Développement de ce tableau. Mortalité des femmes pendant leur fécondité. Cette mortalité est plus grande dans
les campagnes.
III. Influence de l'âge
Construction des tables de mortalité. Table de mortalité pour la Belgique, avec la distinction des sexes et celle
des villes et des campagnes. De la vie probable. De la vie moyenne. Ages critiques. Périodes de la vie selon Burdach.
Echelle de viabilité. Loi de la durée des maladies. Loi de la mortalité par âges, dans les épidémies.
IV. Influence des années
Influence des années de disette. Méprises de quelques statisticiens. Influence des disettes sur la mortalité en
Belgique. Disette de 1816. Observations sur l'influence des années de paix et de guerre. Tableau pour la Belgique.
Les guerres et les disettes font subir aux lois de la population des anomalies apparentes.
V. Influence des saisons
Influence des saisons sur la mortalité en Belgique. Cette influence est plus prononcée dans les campagnes que dans
les villes. L'influence des climats déplace les termes maximum et minimum de la mortalité. La civilisation peut
produire le même effet. Exemple à Paris. L'influence des épidémies modifie celle des saisons. Influences combinées
de l'âge et des saisons sur la mortalité. Recherches de MM. Edwards et Villermé sur la mortalité des nouveau-nés.
Tableau indiquant l'intensité de la mortalité, aux différens âges, pendant les différens mois de l'année.
Développemens. Influence des sexes. Recherches faites à Genève sur le même sujet par M. Lombard.
VI. Influence des heures du jour
Décès observés à Bruxelles. Observations faites à Hambourg. Les décès paraissent être plus nombreux dans la
première partie de la journée.
CHAPITRE VI ....................................................................................................................................................193
De l'influence des causes perturbatrices sur le nombre des décès.
I. L'influence des professions, du degré d'aisance, etc.
La mortalité est plus grande dans les pays manufacturiers que dans les pays agricoles.
Mortalité du riche et du pauvre. Recherches de M. Benoiston de Châteauneuf. Observations de M. Morgan,
d'après les tables d'assurances. Mortalité des nègres. Mortalité des armées. Recherches de MM. de Chateauneuf
et Lombard sur l'influence de certaines professions sur la phtisie. Recherches de M. Casper sur la mortalité
de certaines professions et des médecins en particulier.
II. Influence de la moralité
Les habitudes de propreté, de tempérance, diminuent la mortalité. La violence des passions et les déréglements de
conduite l'augmentent, surtout pendant les épidémies. Influence du moral sur la mortalité. Destruction de l'homme
par l'homme. Les enfans produits par la débauche sont plus exposés à la mortalité. Grande mortalité des enfans
illégitimes et des enfans trouvés. Nombre proportionnel des enfans trouvés à Paris, depuis un siècle.
Nombre des enfans trouvés dans les principales villes et dans les provinces de la Belgique.
Recherches de M. de Gouroff sur les enfans trouvés.
III. Influence des lumières, et des institutions politiques et religieuses
Bienfaits de la civilisation. Elle a diminué la mortalité. La mortalité a généralement diminué dans toute
l'étendue de l'Europe. Décès à Amsterdam. Influence des institutions religieuses et politiques. Avantages de
la vaccine. Observations à cet égard. Hospices des enfans trouvés; leur mortalité. Mortalité des hôpitaux dans
les principales villes. Mortalité des dépôts de mendicité. Mortalité des prisons. Observations de M. Villermé
à ce sujet.
CHAPITRE VII ...................................................................................................................................................247
I. De la population et de ses accroissements
Questions relatives à la population. Principes admis par les économistes sur la population. Services rendus
par Malthus. Lois sur le développement de la population. Population spécifique en Europe. Elle peut donner
une première connaissance approximative de la faculté productive des peuples. Nécessité de connaître les moyens
de subsistance de l'habitant. Applications des lois de la population à l'Angleterre et aux Etats-Unis.
Accroissemens de la population en Europe. Causes d'erreur. Deux théorèmes relatifs aux mouvemens de la population.
II. Des tables de population
Nombre des ménages et des maisons, dans une population. Rapport des hommes aux femmes. Nombre des célibataires,
des mariés, des veufs. Tables de population pour la Belgique. Des erreurs que l'on fait, en déduisant les tables
de population des tables de mortalité. Conditions pour que cette déduction puisse avoir lieu.
III. Les données relatives à la population peuvent-elles fournir des renseignemens sur la prospérité d'un peuple?
Le chiffre seul des naissances est insuffisant pour mesurer la prospérité d'un peuple. Le chiffre des décès est
préférable. Il peut donner des indications fautives, de même que le chiffre de la vie moyenne. Distinction
importante à faire sous le rapport de l'économie politique. Distribution des populations dans leurs élémens
utiles et dispendieux. Distinctions importantes à établir, pour tout ce qui concerne les pays où la population
est croissante. Résumé de ce qui précède.
LIVRE SECOND ..............................................................................................................................................291
Développement de la taille, du poids, de la force, etc.
Nous n'avons que des recherches très incomplètes sur le développement physique de l'homme.
La détermination de l'âge d'un individu par l'ensemble de ses qualités physiques, est un problème de médecine
légale non résolu.
CHAPITRE PREMIER ........................................................................................................................................295
Développement de la taille.
Recherches de Chaussier sur la grandeur du fœtus . Tailles des nouveaux-nés à Bruxelles. Table de la croissance
pour les deux sexes. Influence du séjour des villes et des campagnes sur la croissance. Age auquel la croissance
est terminée. Taille des miliciens en Belgique et en France. Influence du genre de vie sur la croissance;
Observations faites en Angleterre. Influence des pays de montagnes. Tables générales pour la croissance de
l'homme et de la femme. Formule qui donne la croissance en fonction de l'âge.
Diminution de la taille à la fin de la vie.
CHAPITRE II .....................................................................................................................................................319
Du développement du poids et de ses rapports avec le développement de la taille.
I. Poids et taille aux différens âges.
Poids et tailles des nouveau-nés. L'enfant diminue de poids immédiatement après sa naissance. Tables du poids et de la
taille de l'homme et de la femme aux différens âges. Table corrigée. Conséquence qu'on en peut déduire. Résultats
obtenus par Tenon dans les environs de Paris, et par M. Cowell à Manchester et à Stockfort.
II. Relations entre le poids et la taille.
Rapports mathématiques entre le poids et la taille. Limites des variations. Table des relations entre le poids et
la taille. Application.
III. Poids d'une population; poids et taille du squelette humain.
Table des poids d'une population de 10000 âmes Conséquences de cette table. Poids et taille du squelette humain.
Conclusions.
CHAPITRE III ....................................................................................................................................................343
Du développement de la force.
Travaux faits sur la force de l'homme. Imperfection du dynamomètre de Régnier, Péron et Ransonnet. Causes d'erreur
du dynamomètre. Les efforts successifs diminuent progressivement d'énergie. Table pour les degrés de force rénale.
Conséquences déduites de cette table. Table pour la correction des erreurs du dynamomètre. Table pour les degrés de
la force manuelle. Quelques particularités sur les variations de la force.
CHAPITRE IV ....................................................................................................................................................357
Inspirations, pulsations, vitesse, etc.
I. Inspirations et pulsations
Recherches des physiologistes sur les battemens du cœur. Pulsations et inspirations des hommes et des femmes à
différens âges. Influence du sommeil et de quelques autres circonstances.
II. De la vitesse, de l'agilité et de quelques autres qualités physiques de l'homme.
Vitesse de l'homme et longueur de son pas. Longueur et hauteur du saut de l'homme à différens âges. Utilité de la
détermination des constantes relatives à l'homme.
LIVRE TROISIEME .......................................................................................................................................371
Développement des qualités morales et intellectuelles de l'homme.
De la détermination de l'homme moyen sous le rapport des qualités morales et intellectuelles.
Sur la marche qu'il convient de suivre pour mesurer les qualités morales et intellectuelles de l'homme.
Possibilité d'une pareille recherche Ce sont moins les méthodes que les observations qui manquent.
CHAPITRE PREMIER .......................................................................................................................................371
Développement des qualités intellectuelles.
I. Développement de l'intelligence.
Comment on peut arriver à déterminer la loi de développement de l'intelligence. Exemple pour la production des
ouvrages dramatiques. Correction des premiers résultats. Indication des travaux à faire.
II. De l'aliénation mentale.
Distinction de l'idiotie et de la folie proprement dite. Nombre des aliénés dans plusieurs pays de l'Europe.
Influence des saisons sur l'aliénation. Influence de l'âge. La folie semble croître en raison de l'intelligence
pour l'individu, et de la civilisation pour les différens pays.
Développement de la folie d'après l'âge dans différens pays.
CHAPITRE II .....................................................................................................................................................399
Développement des qualités morales.
I. De la prévoyance, de la tempérance, de l'activité, etc.
De la prévoyance. Comment on pourrait étudier le développement de cette qualité. De l'inconduite.
Nombre des gens ivres recueillis par la police de Londres. Influence du sexe et des saisons sur l'ivrognerie.
De l'activité. Tableaux pour différens pays. Conclusions qu'on en peut déduire. Documens qu'il serait le plus
important de connaître.
II. Des suicides et des duels.
Observations sur le suicide et le duel. Nombre des suicides dans différens pays. Il est plus grand dans les villes.
Suicides, morts accidentelles et duels en France. Tableau pour le département de la Seine avec l'indication des
moyens employés. Influence des saisons sur les suicides. Influence du sexe. Influence de l'âge. Moyens employés
pour le suicide, selon les différens âges. Le penchant que l'on a à se détruire croît avec l'âge. Influence de
l'heure du jour sur l'exécution du suicide. Rapport des suicides avec le nombre des homicides.
CHAPITRE III ....................................................................................................................................................421
Développement du penchant au crime.
I. Des crimes en général et de la répression.
Penchant au crime. Il existe un rapport à peu près invariable entre les délits connus et jugés, et la somme totale
inconnue des délits commis. Nombre des années en France. Probabilités pour le nombre futur des accusés. Crimes contre
les personnes, crimes contre les propriétés. Influence du jury sur le nombre des condamnations.
Crimes commis en Belgique. Effets de la révolution de 1830 sur la répression.
II. Influence des lumières, des professions et du climat sur le penchant au crime. Influence de l'état intellectuel
des accusés sur le nombre et la nature des crimes. Documens de la France et de la Belgique. Influence des professions.
Influence du climat. Tableaux pour les départemens de la France et les provinces de l'ancien royaume des Pays-Bas.
Résultats qu'ils présentent. Nombre des crimes en Autriche et en Prusse.
III. De l'influence des saisons sur le penchant au crime.
Tableau des crimes commis en France pendant les différens mois. L'hiver produit plus de crimes contre les propriétés
et l'été contre les personnes.
IV. De l'influence du sexe sur le penchant au crime.
Accusés des deux sexes en France. Crimes qui sont plus particuliers à l'un qu'à l'autre sexe. Différence à cet égard
et son estimation. Influence de l'état de domesticité. Motifs des crimes capitaux. Influence de l'état intellectuel
des deux sexes en France et en Belgique.
V. De l'influence de l'âge sur le penchant au crime.
Si les lois de développement des facultés de l'homme étaient connues, on pourrait en déduire le développement du
penchant au crime. Recherche expérimentale du développement du penchant au crime en France. Formule qui exprime le
développement. Rapport de l'âge avec la nature des crimes.
Développement du penchant au crime en Belgique et en Angleterre
VI. Conclusions.
Résumé des matières contenues dans ce chapitre. Constance qu'on observe dans le nombre des crimes.
On peut espérer de diminuer ce nombre, mais non d'une manière brusque.
LIVRE QUATRIEME ......................................................................................................................................491
Des propriétés de l'homme moyen et du système social, et des progrès ultérieurs de leur étude.
CHAPITRE PREMIER .......................................................................................................................................491
Propriétés de l'homme moyen.
La détermination de l'homme moyen n'est point un objet de pure curiosité. Sa détermination est indispensable dans
tout ce qui se rattache à l'état d'équilibre ou de mouvement du système social.
I. De l'homme moyen considéré sous le rapport des lettres et des beaux-arts.
Nous avons tous une idée plus ou moins précise de l'homme moyen, qui nous guide dans nos jugemens.
Nécessité de donner plus de précision à cette idée. L'homme présente-t-il un type variable selon les temps et les lieux?
Si ce type est variable, il y a nécessité que la littérature et les beaux-arts varient en même temps que lui.
Romantisme, classicisme. Par quels côtés l'étude de l'homme moyen peut être utile aux artistes et aux gens de lettres.
II. De l'homme moyen considéré sous le rapport des sciences naturelles et médicales.
Les lois de développement forment la base de la science de l'homme. Différentes races. Insuffisance des connaissances
actuelles pour résoudre la plupart des problèmes les plus intéressans de la science de l'homme.
Détermination de l'homme moyen et des limites que peuvent atteindre nos facultés; Difformités, maladies, monstruosités.
Etat normal de l'homme Le médecin, faute de connaître la constitution d'un individu, l'assimile à la constitution
de l'homme moyen. Erreur de ce procédé.
III. De l'homme moyen considéré sous le rapport de la philosophie et de la morale.
L'homme moyen se modifie selon les exigences des temps et des lieux. Il ne faut pas confondre les lois de
développement de l'homme moyen avec celles de l'humanité. L'homme intellectuel a successivement effacé l'homme physique.
Il paraîtrait que la loi de développement de l'intelligence pour l'humanité est la même que pour les individus.
Elle est progressive; il n'en est pas de même des lois de développement pour le physique. La vertu a-t-elle un
caractère invariable? L'homme moyen est le type du beau et du bien. Il est le type des grands hommes.
Idée de M. Cousin sur les grands hommes. Distinction importante. Condition pour que les grands hommes puissent
se développer. Nécessité des grands événemens.
IV De l'homme moyen sous l'angle politique.
Système politique le plus avantageux. Des révolutions. Elles donnent une mesure de la civilisation d'un peuple.
Loi de l'égalité d'action et de réaction. Impossibilité des grandes révolutions dans les gouvernements libres.
Caractères d'équilibre stable et non stable des gouvernemens.
CHAPITRE II .....................................................................................................................................................523
Des progrès ultérieurs de nos connaissances sur les lois de développement de l'homme.
Importances des recherches relatives à l'homme. Nécessité de présenter les documens statistiques avec tous les moyens
d'en vérifier l'exactitude, d'en déduire les moyennes et les valeurs limites. Nécessité de tenir compte des valeurs
des nombres et de leurs erreurs probables, quand on veut en faire usage. Il ne suffit pas de connaître les causes
d'un fait, il faut pouvoir mesurer leurs influences respectives. Recherche d'une pareille mesure.
Application à différens élémens du système social. Conclusions.