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L'usage de la raison et de la foi (1704)
Biographie
Présentation du livre
Table des matières
 



L'USAGE DE LA RAISON ET DE LA FOI
 
Épître  .......................................................................................................................................................................11
Avertissement  ...........................................................................................................................................................13
 
LIVRE PREMIER  .................................................................................................................................................37
Où l'on examine ce que c'est que la Raison humaine
 
Premiere Partie  .......................................................................................................................................................39
Ce que c'est que la Raison humaine, et en quoy consiste sa certitude
 
I.De l'esprit et du corps humain considerez en eux-mêmes.  39
II.Que dans l'homme, l'esprit et le corps sont unis ensemble, et en quoy consiste leur Union.  45
III.Des conditions de l'union de l'ame et du corps dans l'homme.  51
IV.De l'entendement et de la volonté en general, et de leurs differentes especes en particulier.  55
V.Comment l'homme connoit par les facultez de sentir, d'imaginer, de concevoir et de se ressouvenir,
qui sont quatre especes d'entendement.  61
VI.Ce que c'est que la personne dans l'homme, et pourquoy on luy attribuë toutes les fonctions de l'homme.  69
VII.De l'origine des idées et des sensations de l'homme.  77
VIII.De la division des idées en leurs especes, et de leur clarté et obscurité.  83
IX.Comment l'homme se sert de l'Intelligence, de la Raison, du Jugement, de la Volonté proprement dite,
et du libre Arbitre, qui sont cinq especes de volonté; et à quelle fin il rapporte l'usage de ces facultez.  89
X.Que les fonctions de toutes les especes de volonté, dépendent des idées de l'Entendement, et comment.  95
XI.Qu'entre toutes les especes de volonté, il n'y a que le Jugement et le libre Arbitre,
qui agissent avec indifference.  99
XII.Que l'homme ne peut produire nulle idée par sa volonté, mais qu'il peut par des additions et par des
soustractions volontaires diversifier en plusieurs manieres celles qu'il a reçuës des objets par les sens.  103
XIII.Qu'aucune faculté de l'ame ne nous peut tromper, quand nous en usons bien; et que nous ne pouvons user mal,
que du jugement, et du libre arbitre.  111
XIV.Des causes qui portent l'homme à abuser du jugement et du libre arbitre; et du moyen de les éviter.  117
XV.Qu'on peut reduire la certitude humaine à trois principes, qui sont les Sens, la Foy, et la Raison  121
XVI.Comment on peut s'assurer par la raison, que Dieu existe. Premiere demonstration.  127
XVII.Comment on peut s'assurer de l'Existence de Dieu. Seconde demonstration.  133
XVIII.Contenant une objection contre la Demonstration precedente des Cartesiens touchant l'Existence de Dieu  137
XIX.Comment on peut s'assurer de l'Existence de Dieu. Troisiéme demonstration.  141
XX.Contenant une objection contre la Demonstration precedente de M. Descartes touchant l'Existence de Dieu;
avec la Réponse à cette objection.  143
XXI.De la nature de Dieu, en quoy elle consiste, et quels sont ses Attributs.  151
XXII.Qu'il est dangereux de concevoir Dieu sous une autre idée que sous celle de l'Etre parfait,
ou de l'Esprit supersubstantiel.  157
XXIII.Comment par les choses visibles, nous parvenons à connoitre Dieu qui est Invisible, et quelle est la plus
exacte Idée que nous pouvons former de sa Nature.  161
XXIV.Continuation des attributs de Dieu, de l'entendement et de la volonté de Dieu.  167
XXV.De la liberté de Dieu, et en quoy elle differe de celle des hommes.  173
XXVI.De l'infinité de Dieu: En quoy elle consiste, et quelles en sont les propriétez.  179
XXVII.Que Dieu est Tout-puissant, et que sa puissance peut estre separée de l'acte.  185
XXVIII.Que la possibilité et l'impossibilité des choses dépendent uniquement de la volonté de Dieu,
comme de leur cause immediate.  189
XXIX.Que la nature et la puissance de Dieu sont incomprehensibles, et quelles sont les suites de
leur incomprehensibilité.  197
XXX.De l'ordre de la Nature, et de l'ordre de la Grace. Ce qu'ils sont, et en quoy ils different.  203
 
Seconde Partie  .......................................................................................................................................................207
De l'usage qu'on doit faire de la Raison dans l'ordre de la nature touchant les
principales veritez qui appartiennent à cet ordre.
 
I.Comment il faut user de la Raison, pour découvrir la maniere particuliere dont Dieu connoit les Creatures. 207
II.Comment l'homme connoit les choses en general et en particulier.  217
III.Comment on peut dire que tout ce qui est dans l'Entendement a passé par les Sens.  223
IV.Que nous connoissons les choses qui sont hors de nous par des idées qui sont de nous, et non pas par des idées
qui sont en Dieu.  229
V.Que toute la certitude humaine est fondée sur ce que les idées dépendent de leurs objets comme de leurs
causes exemplaires.  235
VI.Que nous connoissons l'ame par les mêmes voyes que nous connoissons le corps; et pourquoy nous croyons
ne la connoitre pas.  247
VII.En quel sens on peut dire que nous connoissons le Fini par l'Infini.  253
VIII.Que l'idée des Substances suppose leur existence actuelle, et que l'idée des Modes ne suppose
que leur possibilité.  257
IX.Des consequences qu'on tire de la difference qui est entre les Substances et les Modes.  263
X.Que nul être modal ni substantiel, ne peut se modifier luy-même.  267
XI.Que dans l'ordre de la nature, Dieu produit toutes les substances et les essences des choses modales
immediatement par luy-même, et qu'il ne produit l'existence de ces mêmes choses modales que
par des causes secondes.  271
XII.Que toutes les veritez immuables, qui sont des suites de la nature des choses creées,
dépendent de la volonté de Dieu comme de leur vraye et unique cause efficiente immediate  275
XIII.De la Nature et des proprietez du Corps, de la Matiere et de la Quantité.  281
XIV.Que l'étenduë prise pour l'essence du corps, n'est pas divisible par elle-même, mais par sa quantité.  289
XV.De la nature et des proprietez du Mouvement local en general.  295
XVI.Des diverses especes de Mouvement local, par rapport à la durée des choses modales.  305
XVII.Du mouvement par rapport au temps, et comment on se sert du temps pour mesurer
la durée des choses modales.  309
XVIII.Que la durée des choses modales ne differe pas réellement de leur mouvement.  315
XIX.Que le Temps ne peut mesurer ni l'existence des substances, ni l'essence des choses modales,
mais seulement l'existence ou durée des Etres modaux.  319
XX.Que les substances et les essences des choses modales sont indefectibles, mais seulement d'une
indefectibilité participée.  325
XXI.Solution des principales difficultez qu'on propose contre l'indefectibilité des substances.  329
XXII.Que tous les Philosophes sont prevenus de la defectibilité des substances, mais sur differens principes.  337
XXIII.Comment les Substances peuvent acquerir une relation de coexistence au Temps.  341
XXIV.De l'éternité de Dieu.  345
XXV.De l'Eternité des substances; de la durée des êtres modaux, et du temps qui mesure cette durée.  349
XXVI.Que Dieu, quoy qu'éternel, ne laisse pas d'estre souverainement libre.  353
XXVII.Que la souveraine liberté de Dieu n'empêche pas que sa puissance ne soit toujours jointe à l'acte.  359
XXVIII.De l'action de Dieu, et de l'action des creatures, et en quoy elles different.  363
XXIX.Comment Dieu concourt avec les corps et avec les ames pour produire leurs effets.
XXX.Comment Dieu concourt à nos bonnes et à nos mauvaises actions  367
XXX.En quel sens on peut dire que Dieu est l'auteur du mal Naturel, et du mal Physique.  371
XXXII.De la prémotion Physique, et du concours Simultanée.  383
XXXIII.Que Dieu gouverne les hommes sans blesser leur liberté, et comment.  383
XXXIV.Que le Libre Arbitre est la plus excellente de toutes les facultez de l'homme, et pourquoy.  389
XXXV.Des causes en général, de leurs differentes especes, et en quoi elles conviennent ou different de leurs effets  403
XXXVI.Qu'à l'égard de Dieu, il n'y a pas de causes occasionnelles, mais seulement des causes instrumentales,
qu'on appelle pour l'ordinaire des causes secondes.  409
XXXVII.Qu'il n'est pas de la nature de l'ame considerée selon son être absolu, d'être unie au corps qu'elle anime  419
XXXVIII.Que l'ame considerée selon son être absolu est immortelle.  425
XXXIX.Des changemens qui arrivent à l'ame par la mort.  429 
 

LIVRE SECOND  ..................................................................................................................................................435
Ce que c'est que la Foy divine
 
Premiere Partie  ......................................................................................................................................................437
Ce que c'est que la Foy divine, et en quoy consiste sa certitude
 
I.De l'origine et des progrès de la Foy Divine.  437
II.Ce que c'est que la foy divine, et en quoi elle diffère de la foi humaine.  443
III.De l'objet matériel de la foy divine, et de l'obscurité qui en est inséparable.  449
IV.De l'objet formel de la foy, ou de la révélation divine, et comment elle se fait.  455
V.Que l'Ecriture a besoin d'être interpretée, et qu'elle ne peut être interpretée par elle-même.  459
VI.Que la raison et la Philosophie, ni l'instinct particulier du Saint Esprit ne sont point la règle ni
les Interprètes de l'Ecriture.  465
VII.Que l'Eglise est l'unique règle certaine pour être assurée des véritables écritures, et de leur véritable sens  471
VIII.De l'origine des Traditions, et de l'usage que l'Eglise Catholique en fait pour appliquer la
Révélation divine aux Fidèles.  479
IX.De la Tradition non écrite, et de l'usage que l'Eglise Catholique en fait contre les Hérétiques.  487
X.Contenant une objection qu'on fait contre la Tradition, touchant la canonicité des Livres Sacrés; avec la réponse  493
XI.Que toutes les vérités de la Religion Chrétienne se peuvent reduire en général à trois espèces, et à quelles  499
XII.En quel sens on peut dire que la foy divine est plus infaillible que la foy humaine, et que la raison même,
et à quels principes on peut réduire la certitude.  503
XIII.Que tous les actes de la Foy divine sont surnaturels, et en quel sens on peut dire que leur certitude
est aussi surnaturelle.  509
XIV.En quel sens on peut dire que le nombre des vérités divines Catholiques ne peut être augmenté ni diminué  513
XV.Que les Symboles ont été dréssés pour conserver la pureté et l'integrité des vérités de la foy divine Catholique  519
XVI.Que les vérités de la foy divine sont indépendantes les unes des autres, au moins à notre égard.  523
XVII.Que la foy divine suppose la raison, en quoi, et comment.  527
 
Seconde Partie  .......................................................................................................................................................535
Quel est l'usage qu'on doit faire de la Foy divine dans l'ordre de la Grace
 
I.Comment on doit user de la foy touchant l'existence de Dieu.  535
II.Comment on doit user de la foy touchant la Divinité de Jésus-Christ.  541
III.Comment on doit user de la foy touchant l'Eucharistie.  549
IV.Que le mystère de l'Eucharistie n'a rien d'opposé aux sens ni à la raison.  555
V.Comment on peut défendre la foy de Jésus-Christ contre les Sociniens et les Spinosistes.  559
VI.Comment on peut défendre l'autorité des Miracles contre les Sociniens et les Spinosistes.  567
VII.Comment on peut défendre la foy Catholique contre les Hérétiques.  573
VIII.De l'usage des préjugés légitimes de l'Eglise Catholique contre les Hérétiques.  577
IX.Réponse à l'objection des Protestants contre l'usage des préjugés légitimes de l'Eglise Catholique. 585
X.Comment on peut défendre la Foy des Chrétiens contre les Juifs.  589
XI.Comment on peut défendre la Foy divine contre les Infidèles.  597
 
LIVRE TROISIÈME  ............................................................................................................................................607
Ou l'on fait voir que la Raison et la Foy n'ont rien d'opposé
 
I.Que la raison et la foy n'ont rien d'opposé, mais qu'elles ont des jurisdictions et des bornes distinctes.  609
II.Qu'il n'y a nul rapport ni proportion entre les vérités naturelles et les vérités surnaturelles, et pourquoi.  615
III.Qu'il est également impossible de démontrer et la possibilité et l'impossibilité des Mystères
de la Religion Chrétienne.  621
IV.Que les Chrétiens sont obligés de rendre raison de leur foy, mais non pas de leurs Mystères, et pourquoi.  625
V.Premier exemple. Comment les Scolastiques ont expliqué le Mystère de l'Eucharistie.  629
VI.Quel jugement on doit faire des explications précédentes.  633
VII.Comment quelques Philosophes modernes ont expliqué l'Eucharistie.  639
VIII.Quel jugement on doit faire de l'explication précédente des Philosophes modernes.  645
IX.Second exemple. Comment les Scolastiques ont voulu expliquer le Mystère de la Trinité, et en quoi consiste
la difficulté de leur explication.  651
X.Comment quelques Philosophes modernes ont voulu expliquer le Mystère de la Trinité.  655
XI.Quel jugement on doit faire de l'explication précedente de la Trinité.  665
XII.Qu'on ne peut démontrer ni même expliquer le Mystère de la Trinité par la raison naturelle.  671
XIII.Troisième exemple. Comment quelques Philosophes Chrétiens ont voulu expliquer le Mystère de la grâce et
de la prédestination gratuite.  675
XIV.Quel jugement on doit faire des explications précédentes des Mystères de la grâce et de la prédestination  683
XV.Que Saint Augustin et Saint Thomas ont été obligés de raisonner comme ils ont fait sur la grâce et sur la
prédestination, et pourquoi.  689
XVI.Des inconvéniens qui suivent de ce qu'on veut expliquer la substance et le mode des Mystères.  693
XVII.Que les Conciles n'ont jamais fondé leurs décisions sur des opinions Philosophiques, et pourquoi.  705
XVIII.De la Théologie Scolastique, et de son bon et mauvais usage.  711
XIX.Comment on pourroit retrancher les questions inutiles qu'on a coutume de faire sur les Anges en particulier.  715
XX.Comment on pourroit retrancher les questions inutiles qu'on fait sur le péché originel.  729
 

LIVRE QUATRIÈME  ..........................................................................................................................................735
De l'Amour de Dieu
 
Premiere Partie  .....................................................................................................................................................737
De l'Amour de Dieu consideré comme Auteur de la Nature
 
I.Qu'il y a trois opinions principales touchant l'Amour de Dieu, et en quoi elles consistent.  737
II.Des Passions de l'âme en général.  743
III.De l'amour en particulier.  751
IV.De l'Admiration.  759
V.De l'amour de nous-mêmes.  763
VI.De l'amour envers le prochain.  775
VII.De l'amour envers Dieu.  785
VIII.Que l'homme par ses seules forces peut aimer Dieu comme Auteur de la nature, et comment.  799
IX.Que l'amour nous unit à Dieu, et comment.  807
 
Seconde Partie  .......................................................................................................................................................813
De l'Amour de Dieu consideré comme Auteur de la Grace qu'on appelle Charité
 
I.De la charité en général et en particulier, de la charité envers nous-mêmes.  813
II.De la charité envers le prochain.  821
III.De la charité de l'homme envers Dieu, ce qu'elle est, comment elle est produite dans l'âme,
et en quoi elle diffère de celle des bienheureux dans le Ciel.  831
IV.Comment il faut entendre que les Chrétiens s'unissent à Dieu par la charité en cette vie.  847
V.De l'objet matériel et formel de la charité des Chrétiens en cette vie.  853
VI.Que la charité de l'homme en cette vie est désinteressée, et en quoi consiste son désintéressement.  859
VII.De la Crainte et de l'Espérance Chrétienne, et qu'elles ne sont pas plus intéressées que la Charité.  863
VIII.Que la vie éternelle prise pour récompense, n'est pas la fin, mais le motif de la charité
de l'homme en cette vie.  869
IX.Que la charité des Chrétiens en cette vie ressemble plutôt à une vertu générale qu'à une vertu particulière,
et pourquoi.  873
X.Que la charité est le souverain bien moral des Chrétiens, et la cause immédiate de leur félicité en cette vie.  881
XI.Oû l'on fait voir qu'aimer Dieu pour jouir de la béatitude, c'est l'aimer pour la gloire et pour lui-même.  887
XII.Contenant la conclusion de ce quatrième Livre.  893
 
Réfutation de l'opinion de Spinosa, touchant l'existence et la nature de Dieu ........................................................ 899
 
I.Où l'on propose cette opinion.  901
II.Contenant les définitions de Spinosa, avec mes reflexions sur ces définitions.  903
III.Contenant les axiomes de Spinosa, et mes reflexions sur ces axiomes.   913
IV.Oû l'on fait voir que les quinze Propositions sur lesquelles Spinosa fonde l'existence et la nature de Dieu,
sont fausses; et que s'il y en a une vraie, elle ne l'est pas absolument, mais seulement à quelque égard.  917
 
TABLE DES MATIÈRES[INDEX]*  .....................................................................................................................937
DICTIONNAIRE DES TERMES PROPRES*  .....................................................................................................948
 
*Pages en cours
 
L'usage de la raison et de la foi parut à Paris, chez Jean Cusson, en 1704.
Nous avons reproduit l'exemplaire de la Bibliothèque nationale de France, en modernisant la typographie, mais en conservant orthographe et ponctuation (les interventions de l'éditeur sont signalées entre crochets).
Jean-Robert Armogathe
 
Pierre-Sylvain Leroy (1632-1707) , dit Regis, né à Salvetat de Blanquefort près d’Agen, mort à Paris, fit ses études de philosophie chez les Jésuites de Cahors, refusa un poste à l’université de la ville pour aller faire sa théologie à la Sorbonne en 1660, découvrit le cartésianisme en écoutant Rohault, et se fit cartésien. Lui-même diffusa la nouvelle philosophie dès 1665 dans les conférences qu’il donna à Toulouse et Montpellier puis à partir de 1680 à Paris, avec grand succès – parmi ses auditeurs, le duc de Nevers et le prince de Condé. Il fut reçu à l’Académie des Sciences en 1699, peu assidu aux séances, dit-on.
Son  Système de philosophie  publié en 1690  (occasion de polémiques avec Huet et Du Hamel), est une systématisation de la pensée cartésienne, dont son traité de  L’Usage de la raison et de la foi, son dernier grand ouvrage,  montre la compatibilité avec le christianisme, en affirmant la séparation de la raison et de la foi, de la philosophie et de la théologie ; avec, pour corollaire,  une critique de Spinoza.
 
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