SAINT-MARTIN
Controverse avec Garat, précédée d'autres textes philosophiques
(1782-1802)
Biographie
Présentation du livre
Table des matières
 


CONTROVERSE AVEC GARAT
Précédée d'autres écrits philosophiques
 

Discours de Berlin  ...............................................................................................3
                                             [sur la meilleure manière de rappeler à la raison les nations]
 
Lettre sur la Révolution française  .....................................................................45
 
Précis d'une conférence  ...................................................................................125
                                             [entre un Élève et le Professeur de l'entendement humain]
 
Réflexions d'un observateur  ............................................................................131
                                             [sur les institutions propres à fonder la morale]
 
Cahier de métaphysique  ...................................................................................239
                                             [sur les signes et les idées, réfutation des principes de Gérando]
 
Controverse avec Garat  ...................................................................................299
                                             [sur le cours de l'analyse de l'entendement humain de Garat]
 
Nous avons suivi, pour composer ce recueil d'écrits philosophiques, les éditions suivantes :
Discours sur la question suivante, proposée par l'Académie royale des sciences et belles lettres de Prusse: "Quelle est la meilleure manière de rappeler à la raison les nations, tant sauvages que policées, qui sont livrées à l'erreur et aux superstitions de tout genre?", fac-similé du manuscrit autographe (rédigé très probablement vers 1782; édition très hypothétique en 1785) in Œuvres majeures, t. II, Hildesheim, G. Olms, 1980, in fine. L'usage des capitales initiales a été modernisé. La note, qui ne figure pas dans l'autographe, est reprise des Œuvres posthumes, Tours, Létourmy, 1807,t. II, pp. 3-4, où elle est appelée à la fin du titre choisi par l'éditeur : Question proposée par l'Académie de Berlin...
Lettre à un ami ou Considérations politiques, philosophiques et religieuses sur la Révolution française, Paris, Louvet et Migneret, an III [mai 1795].
Réflexions d'un observateur sur la question: "Quelles sont les institutions les plus propres à fonder la morale d'un peuple?", s.l.n.d. [Paris, 1797].
Essai sur les signes et sur les idées, relativement à la question de l'Institut: "Déterminer l'influence des signes sur la formation des idées", s.l. [Paris], an VII [janvier 1799].
Cahier de métaphysique, suivi des Observations sur les signes et les idées et réfutation des principes de M. Gérando, publié pour la première fois, d'après la copie de Cartier (ms. Watkins), dans l'Initiation, 1966, n°3, pp. 147-157 et n°4, pp. 237-243; 1968, n°3, pp 156-167. Ces notes ont été consignées par l'auteur vers 1800.
Controverse avec Garat. Nous avons rassemblé sous ce titre les textes publiés dans les Séances des Ecoles normales, recueillies par des sténographes, et revues par les professeurs. Nouvelle édition. Débats. Tome troisième, Paris, Cercle social, 1801-an 9 [sic pour fin 1802], pp. 5-168.
Le présent volume est dédié à la mémoire très chère d'Yvon Belaval, qui l'a tant désiré.
Robert Amadou
 

"Le Philosophe inconnu", ainsi se nommait lui- même le marquis Louis-Claude de Saint-Martin (1743-1803), qui inspira Balzac, en particulier dans Louis Lambert. En garnison à Bordeaux, il rencontra le mysticisme maçonnique, et quitta incontinent la carrière des armes pour la théosophie. Il fut, selon Joseph de Maistre, «le plus instruit, le plus sage et le plus élégant des théosophes modernes.» Initié aux mystères de l’Ordre, il était le principal disciple de Martinez de Pasqually, chef de la secte des martinistes ; mais se méfiant des pratiques occultistes, il opta pour le mysticisme spéculatif de Jakob Bœhme, dont il traduisit l’Aurore naissante.
Philosophe, cependant. Elève des Ecoles normales de la République en 1795 — pour lui, foyer d’athéisme et de matérialisme — le citoyen de Saint-Martin assiste au «cours d’analyse de l’entendement» du citoyen Garat: de là sortit la célèbre controverse qui, globalement, oppose l’illuminisme aux Lumières, en particulier sur la fonction des signes par rapport à la langue et au sens, lesquels, pour le Philosophe, ont leur source dans la parole spirituelle issue du Verbe divin. «Dans tout ce qui peut être connu de nous... il n’y a rien qui ne vienne par une semence et par un germe» : le principe s’applique à la pensée, au langage, aux sciences, à la morale et à la politique - la Révolution même, nonobstant ses principes faux, répond à un dessein de la Providence.
(Catalogue des Auteurs, CF)
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