Version numérisée de l‘ouvrage
Jean de SILHON
Les deux vérités (1626)
Biographie
Présentation du livre
Table des matières
 


LES DEUX VÉRITÉS
 
Épître  .........................................................................................................................................................................9
Avertissement  ............................................................................................................................................................13
 
Table des Discours  ...................................................................................................................................................17
 

PREMIERE VERITÉ
Introduction  ..............................................................................................................................................................21
 
DISCOURS PREMIER DE LA PREMIERE VERITÉ  ..........................................................................................27
Qu'il faut monstrer, pour prouver l'immortalité de l'ame que Dieu est, et les preuves de cette verité
 
DISCOURS 2  ...........................................................................................................................................................39
Auquel pour establir cette proposition qu'il y a plusieurs choses qui ne
tiennent pas leur estre d'elles mesmes, est monstré que la matiere premiere
est de ce nombre, et que le principe duquel elle l'a receu est une intelligence.
 
DISCOURS 3  ...........................................................................................................................................................45
Auquel est monstré que les Cieux ne sont pas d'eux mesmes, et comme ils
nous descouvrent clairement la sage providence de leur principe.
 
DISCOURS 4  ...........................................................................................................................................................53
Auquel est monstré que les elemens ne sont pas d'eux mesmes, et de la
providence de leur principe.
 
DISCOURS 5 ............................................................................................................................................................65.
Auquel par la consideration des ames vegetante et sensitive, est monstrée
la rare providence, et la sagesse de leur principe.
 
DISCOURS 6  ............................................................................................................................................................81
Auquel est monstré que les ames humaines ne sont pas d'elles mesmes, et que leur principe est
intellectuel; et quelques autres considerations.
 
DISCOURS 7  ............................................................................................................................................................89
Auquel est monstré qu'il y a des Anges, que ce sont des substances
immaterielles, et de la façon qu'ils s'allient au corps.
 
DISCOURS 8  ..........................................................................................................................................................105
Auquel est monstré que les Anges ne sont pas d'eux mesmes, et que leur
principe par consequent est intellectuel, et les raisons pour monstrer que ce
principe ne peut estre qu'un.
 
DISCOURS 9  ..........................................................................................................................................................111
De la Creation, conservation, et concours.
 
SECONDE VERITÉ
Introduction  .............................................................................................................................................................119
 
DISCOURS PREMIER DE LA SECONDE VERITÉ  ...........................................................................................125
Auquel est monstré le vray fondement par lequel nous connoissons que l'ame des bestes est mortelle,
et celle des hommes immortelle.
 
DISCOURS 2  ..........................................................................................................................................................133
Auquel est monstré que l'ame humaine peut se passer de l'assistance des organes
pour ses plus relevées operations.
 
DISCOURS 3  ..........................................................................................................................................................143
Auquel est monstré par la comparaison des hommes et des bestes, que la bonté
de Dieu requiert que l'ame humaine soit immortelle.
 
DISCOURS 4  .........................................................................................................................................................159
Auquel est monstré que la sagesse et la justice de Dieu requierent que l'ame
humaine soit immortelle.
 
DISCOURS 5  ..........................................................................................................................................................165
Auquel est refutée l'objection de la dépendance de l'ame humaine des organes,
et en quoy elle consiste.
 
DISCOURS 6  ..........................................................................................................................................................179
Auquel est monstré que la connoissance naturelle de l'immortalité de l'ame
ne conclud pas celle de la resurrection, et qu'il suffit que les payens ayent eu
de fortes conjectures de cette immortalité encore qu'ils n'en ayent point eu
de science.
 
DISCOURS 7  ..........................................................................................................................................................191
Auquel est monstré la justice de Dieu en la peine eternelle des damnez, et que
les payens ont justement encouru cette peine, encore qu'ils l'ayent ignorée, et
s'ils ont peu estre sauvez.
 
DISCOURS 8  ..........................................................................................................................................................211
Auquel est refutée l'erreur de ceux qui disent que la paillardise n'est pas peché.
 
Les deux véritez de Silhon, l'une de Dieu et de sa Providence, l'autre de l'Immortalité de l'Ame est paru à Paris, chez Laurent Sonnius en 1626.
Nous avons utilisé l'exemplaire D 52361 de la Bibliothèque Nationale, Paris (une erreur de pagination fait passer de la p. 431 à la p. 434). L' Avertissement au lecteur "conjure de lire les Errata de ce livre": nous les avons reportés dans le texte. Silhon poursuit en prévenant contre "des fautes lourdes et en grand nombre", "insupportables", "qui font des galimathias et des contresens". Tout en respectant cependant orthographe et ponctuation, nous avons procédé à quelques corrections indispensables pour le sens du texte, toujours signalées par des crochets droits ; selon les normes de la collection, la typographie (&/et, i/j, v/u) a été modernisée.
Jean-Robert Armogathe
 

Né à Sos près de Nérac, Jean de Silhon (1596-1667), entré au service de Richelieu puis de Mazarin, partagea le pouvoir et les disgrâces des deux cardinaux, et vit sa maison pillée pendant la Fronde. Il fut l’un des premiers membres de l’Académie française, en 1635, et proposa (sans succès) qu’on se borne, dans la rédaction du Dictionnaire, à corriger les anciens lexiques. Ses ouvrages de circonstance défendent la politique de Richelieu, l’un contre les prétentions de la Cour de Rome, l’autre contre celles de la maison d’Autriche. Chapelain voyait en lui un de nos meilleurs écrivains en matière politique, et Bayle un des plus solides et judicieux auteurs de son temps.
Le premier et principal ouvrage philosophique de Silhon veut prouver, par la seule lumière naturelle, deux vérités fondamentales, l’existence de Dieu et l’immortalité de l’âme (objet, en 1634, d’un second traité), contre les libertins et courtisans du siècle, sceptiques, athées, «naturalistes», sectateurs d’Epicure ; en résumé, contre Montaigne et Charron. L’intention polémique n’est cependant pas l’essentiel, mais bien plutôt une méditation sur la notion de vérité, les moyens de la connaissance et les objets à connaître, la spécificité de l’union de l’âme et du corps en l’homme, et les rôles respectifs de la raison et de la foi.
Le bon Monsieur de Silhon parlait bien, disait Guy Patin ; il écrit de même : la richesse du vocabulaire et la vigueur de l’expression font oublier souvent l’austérité du sujet.
(Catalogue des Auteurs, CF)
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