PHILOSOPHIE DE L'ART
Préface ...................................................................................................................................................................7
PREMIÈRE PARTIE
Chapitre I
De la nature de l'œuvre d'art
1
1. Objet de cette étude. Méthode employée. Recherche des ensembles desquels dépendent les œuvres d'art.
Premier ensemble, l'œuvre totale de l'artiste. Deuxième ensemble, l'école à laquelle il appartient.
Exemples: Shakespeare et Rubens. Troisième ensemble, ses concitoyens et ses contemporains.
Exemples: la Grèce antique, l'Espagne au XVIe siècle ..............................................................................................11
2. Ces ensembles déterminent l'apparition et les caractères des œuvres d'art.
Exemples: la tragédie grecque, l'architecture gothique, la peinture hollandaise et la tragédie française.
Comparaisons des températures et des productions physiques avec les températures et les productions morales.
Application de cette méthode à l'histoire de l'art italien .............................................................................................15
3. But et méthode de l'esthétique. Opposition de la méthode dogmatique et de la méthode historique.
Abandon des préceptes et recherche des lois. Sympathie pour toutes les écoles. Analogie de l'esthétique
et de la botanique: analogie des sciences morales et des sciences naturelles ...............................................................18
2
1. Quel est l'objet de l'art? Recherche expérimentale et non idéale. Il suffit de pratiquer des comparaisons et des
éliminations sur les œuvres d'art ..............................................................................................................................20
2. Division des arts en deux groupes: d'un côté, peinture, sculpture, poésie; de l'autre, architecture et musique. L'objet
de l'œuvre d'art semble être l'imitation. Raisons tirées de l'expérience ordinaire. Raisons tirées de l'histoire des
grands hommes. Michel-Ange et Corneille. Raisons tirées de l'histoire des arts et des lettres. Peintures antiques de
Pompéi et de Ravenne. Style classique sous Louis XIV et style académique sous Louis XV ......................................20
3
1. L'imitation absolument exacte n'est pas le but de l'art. Preuves fournies par le moulage, la photographie, la
sténographie. Comparaisons des portraits de Denner et de ceux de Van Dyck. Certains arts sont inexacts
de parti pris. Comparaisons des statues antiques et des effigies habillées de Naples et de l'Espagne.
Comparaison de la prose et des vers.
Les deux Iphigénies de Gœthe ................................................................................................................................26
4
1. Ce que l'œuvre d'art imite dans les objets, ce sont les rapports et les dépendances mutuelles des parties.
Exemples dans les arts du dessin. Exemples littéraires .............................................................................................28
5
1. L'œuvre d'art ne se borne pas à reproduire les rapports des parties. Altération volontaire de ces rapports
dans les plus grandes écoles. Principe de cette altération dans Michel-Ange et dans Rubens.
Les statues du tombeau des Médicis. La Kermesse. L'artiste altère les rapports des parties, de manière
à rendre sensible un caractère essentiel ...................................................................................................................30
2. Définition du caractère essentiel. Exemples: Le lion, grand carnassier.
Les Pays-Bas, contrée d'alluvions. ..........................................................................................................................32
3. Importance du caractère essentiel. Il n'est pas suffisamment exprimé dans la nature, ce qui donne
naissance à l'art, chargé de suppléer la nature. Exemples de cette expression insuffisante en Flandre
au temps de Rubens, en Italie au temps de Raphaël ..................................................................................................35
4. Concordance de l'imagination artistique et de cette définition de l'art. Deux caractères du talent artistique:
la vive impression spontanée, et l'ascendant de cette impression pour transformer les impressions voisines ...................37
5. Retour sur la marche suivie jusqu'ici. Pas successifs de la méthode. Définition de l'œuvre d'art .............................38
6
1. Deux parties dans cette définition. Comment on y fait rentrer la musique et l'architecture.
Opposition du premier et du second groupe d'arts. Le premier copie des dépendances organiques
et morales; le second combine des dépendances mathématiques ...............................................................................39
2. Rapports mathématiques perçus par le sens de la vue. Diverses classes de ces rapports.
Principe de l'architecture ........................................................................................................................................39
3. Rapports mathématiques perçus par le sens de l'ouïe. Diverses classes de ces rapports.
Principe de la musique. Second principe de la musique, l'analogie du son et du cri.
Par ce côté la musique entre dans le premier groupe d'arts .......................................................................................40
4. La définition donnée s'applique à tous les arts .......................................................................................................41
7
1. Valeur de l'art dans la vie humaine. Actions égoïstes qui ont pour objet la conservation de l'individu.
Actions sociales qui ont pour objet la conservation du groupe et de l'espèce. Actions désintéressées
qui ont pour but la contemplation des causes et des essences. Deux voies pour arriver à cette
contemplation: la science et l'art. Avantages de l'art ..................................................................................................41
Chapitre II
De la production de l'œuvre d'art
1. Loi générale de la production de l'œuvre d'art. Première formule. Deux sortes de preuves, l'une de raisonnement,
l'autre d'expérience ................................................................................................................................................43
1
1. Exposé général de l'action des milieux .................................................................................................................44
2
1. Comparaison de la température physique et de la température morale.
Toutes deux agissent par élimination et sélection naturelle .........................................................................................46
3
1. Exposé détaillé de l'action des milieux ..................................................................................................................47
2. Cas simplifié, état de malheur et de tristesse générale. L'artiste est attristé par sa part personnelle de malheurs.
Par les idées tristes de ses contemporains. Par son aptitude à démêler le caractère saillant des objets, lequel ici est la
tristesse. Il ne reçoit de suggestions et d'enseignements que dans les sujets mélancoliques.
Le public ne comprend que les œuvres mélancoliques ...............................................................................................47
3. Cas inverse, état de prospérité et de joie générale .................................................................................................51
4. Cas intermédiaires ..............................................................................................................................................51
4
1. Cas réels et historiques. Quatre époques et quatre arts principaux ........................................................................52
5
La civilisation grecque et la sculpture antique.
1. Les mœurs grecques comparées à celles des autres peuples contemporains. La cité. L'homme est oisif, citoyen
et combattant. L'état de guerre et le droit de guerre dans l'antiquité. Nécessité de former l'athlète.
Système spartiate des haras humains et des enfants de troupe. Gymnastique dans le reste de la Grèce .......................52
2. Conformité des idées et des mœurs. La nudité ne semble pas indécente. Jeux olympiques. Orchestrique.
Le Dieu parfait est un corps parfait .........................................................................................................................56
3. Naissance de la statuaire. Statues des athlètes. Statues des dieux. Comment les artistes découvrent et
figurent le corps parfait. Pourquoi la statuaire leur suffit. Le corps n'est pas subordonné à la tête.
Nombre immense des statues .................................................................................................................................58
6
La civilisation du moyen âge et l'architecture gothique.
1. Décadence du monde antique, écrasement des cités, empire romain. Invasions répétées des Barbares.
Brigandage féodal, famines et pestes. Malheur universel .........................................................................................60
2. Effets sur les esprits. La tristesse et le dégoût de la vie. La sensibilité exaltée et l'amour chevaleresque.
Puissance de la religion chrétienne ..........................................................................................................................62
3. Naissance de l'architecture gothique. Enormité de l'édifice. Demi-obscurité intérieure et jour transformé
par les vitraux. Symbolisme des formes. L'ogive.Recherche du gigantesque et du fantastique.
Universalité de cette architecture ............................................................................................................................64
7
La civilisation française du XVIIe siècle et la tragédie classique.
1. Formation des monarchies régulières. Les barons féodaux deviennent courtisans.
Le courtisan, domestique honoré. Le centre de la vie de cour se trouve en France sous Louis XIV ............................67
2. Le personnage modèle est le grand seigneur homme de cour. Son caractère. Fierté, courage, fidélité.
Politesse, usage du monde, dextérité ........................................................................................................................68
3. Conformité du caractère et du goût régnant. Recherche universelle de la correction et de la noblesse.
Arts du dessin. Style des écrivains. La tragédie. Atténuation de la vérité crue. Régularité de la composition.
Eloquence de la diction. Tous les personnages sont gens de cour. Sentiments aristocratiques,
et respect des bienséances. Importation de la tragédie française dans toute l'Europe .................................................69
8
La civilisation contemporaine et la musique.
1. La Révolution française. Le plébéien acquiert l'égalité civile. Les machines, la bonne police, la douceur
des mœurs augmentent le bien-être. Accroissement des besoins et des exigences humaines.
Affaiblissement de la tradition. Affranchissement, et tâtonnements pénibles des esprits ...............................................73
2. Influence de cet état de choses sur les esprits. Le personnage régnant est l'ambitieux rêveur et triste.
La maladie du siècle ...............................................................................................................................................74
3. Effet de cet état d'esprit sur les œuvres d'art. Nouvelles formes littéraires. Poésie lyrique et philosophique.
Altérations et innovations dans les arts du dessin. Développement de la musique .......................................................75
4. Origine de la musique en Allemagne et en Italie. Sa floraison concorde avec le grand renouvellement
des idées modernes. Pourquoi elle excelle à exprimer le sentiment moderne. Raisons tirées de son aptitude
à imiter le cri. Raisons tirées de la propriété qu'elle a de ne point représenter les formes.
Diffusion universelle de la musique ..........................................................................................................................76
9
1. Loi de la production des œuvres d'art. Seconde formule. Les quatre termes de la série.
La situation; les aptitudes et les besoins qu'elle développe; le personnage régnant; l'art qui le manifeste
ou s'adresse à lui. Liaison des quatre termes. Usage pratique de la loi dans les recherches historiques ........................77
10
1. Application au temps présent. Le milieu se renouvelant, l'art se renouvelle. Renouvellement du
milieu contemporain. Conséquences et espérances pour l'avenir ................................................................................80
DEUXIÈME PARTIE
LA PEINTURE DE LA RENAISSANCE EN ITALIE
1. Objet de cette étude. Loi générale qui gouverne la production de l'œuvre d'art.
Application à l'art italien de la Renaissance ..............................................................................................................85
Chapitre I
Les caractères de la peinture italienne
1. Etendue et limites de l'époque classique. Caractère de l'âge précédent. Caractère de l'âge suivant.
Exceptions apparentes. Comment elles s'expliquent .................................................................................................87
2. Caractères de la peinture classique. En quoi elle diffère de la peinture flamande. En quoi elle diffère
de la peinture primitive. En quoi elle diffère de la peinture contemporaine.
Son objet propre est le corps humain idéal ................................................................................................................88
Chapitre II
La condition primaire
1. Circonstances dans lesquelles cette peinture s'est produite. La race. Caractère propre de l'imagination italienne.
Différence de l'imagination latine et de l'imagination germanique. Différence de l'imagination italienne
et de l'imagination française ....................................................................................................................................92
2. Concordance de cette aptitude native et du milieu historique. Preuves. Les grands artistes de la Renaissance
ne sont pas isolés. L'état de l'art correspond à un certain état de l'esprit ....................................................................94
Chapitre III
Les conditions secondaires
1. Conditions nécessaires à l'apparition de la grande peinture. La culture de l'esprit ...................................................96
2. Précocité de la culture moderne en Italie. Raison de cette précocité. Prompte intelligence de la race.
L'Italie moins germanisée que le reste de l'Europe ....................................................................................................96
3. Comparaison de l'Italie au XVe siècle avec l'Angleterre, l'Allemagne et la France au XVe siècle.
Estime pour les talents et les jouissances de l'esprit. Les humanistes. Leurs découvertes. Leurs écrits.
Leur crédit. Les nouveaux poètes italiens. Leur excellence. Leur grand nombre. Leur succès .................................98
4. Il Cortegiano de Baldassare de Castiglione. Les personnages. Le palais. Le salon. Les divertissements. Les
entretiens. Le style. Portraits du cavalier parfait et de la dame accomplie ..............................................................102
Chapitre IV
Les conditions secondaires (suite)
1. Autre condition nécessaire à l'apparition de la grande peinture. Les images spontanées .........................................111
2. Comparaison de l'Italie au XVe siècle et des peuples modernes. L'Allemagne. Goût pour la philosophie abstraite.
Influence des habitudes spéculatives sur la peinture allemande. L'Angleterre. La domination des affaires.
Influence de préoccupations pratiques sur la peinture anglaise. La France. La peinture littéraire opposée
à la peinture pittoresque. En quoi l'esprit au XIXe siècle diffère de l'esprit au XVe. Le travail, la concurrence,
l'excitation dans les démocraties centralisées et industrielles ....................................................................................111
3. L'Italie au XVe siècle. Médiocre grandeur des villes. Médiocre besoin du confortable.
La carrière est moins ouverte aux ambitions. Equilibre des images et des idées ........................................................115
4. L'équilibre des images et des idées est rompu par la civilisation. L'imagination moderne est insuffisante
ou maladive. L'imagination en Italie au XVe siècle est abondante et saine .................................................................116
5. Preuves tirées du costume et des mœurs. Les mascarades, entrées, cavalcades et magnificences.
Les triomphes de Florence ....................................................................................................................................118
6. Recherche du plaisir des yeux, en général du plaisir sensible. Epicurisme et incrédulité.
Jugement de Luther et de Savonarole. Intérieur et mœurs des Médicis. Paganisme de la cour romaine.
Chasses et fêtes de Léon X. Etat moyen des esprits entre la culture insuffisante et la culture trop grande .................119
Chapitre V
Les conditions secondaires (suite)
1. Troisième condition de la peinture. Circonstances qui ont conduit l'art à la représentation du corps humain
2. Les caractères en Italie au temps de la Renaissance. Mœurs qui les ont formés. Manque de justice et de police.
Le recours à la force et l'appel à soi-même. Assassinat et voies de fait. Oliveretto de Fermo et César Borgia.
Théorie du meurtre et de la trahison. Le Prince de Machiavel. Conséquences de ces mœurs sur les caractères.
Développement de l'énergie, habitude des passions tragiques ...................................................................................127
3. Benvenuto Cellini. Force du tempérament. Richesse des facultés. Verve et joie expansives.
Vivacité de l'imagination. Violence et impétuosité de l'action ....................................................................................140
4. Comment ces mœurs et ces caractères préparent les hommes à comprendre la représentation du corps humain.
Expérience personnelle et habituelle du corps. Aptitude à comprendre les formes énergiques et simples.
Sensibilité pour le beau. La vie et les goûts d'un Italien de la Renaissance ................................................................149
Chapitre VI
Les conditions secondaires (suite)
1.Résumé des circonstances indiquées. Naissance spontanée et universelle des arts du
dessin. Ils ne sont qu'un fragment de la décoration générale. Tableaux vivants des rues.
Le Triomphe de l'Age d'Or. Les Chants carnavalesques. Le Triomphe de Bacchus et d'Ariane ................................155
2. Conditions générales nécessaires à la production de toutes les grandes œuvres. L'originalité personnelle.
L'association sympathique. Exemples. Les puritains fondateurs des Etats-Unis.
Les armées françaises pendant la Révolution .........................................................................................................160
3. L'atelier en Italie pendant la Renaissance. L'artiste apprenti et compagnon. Les compagnies de maîtres.
Les soupers du Chaudron. Les mascarades de la Truelle. L'esprit municipal.
Fête à Florence pour l'entrée de Léon X. Fêtes, commandes et rivalités des quartiers et corporations .......................161
4. Vérification de la loi indiquée. Variations correspondantes du milieu et de l'art. L'école mystique. L'école
naturaliste et l'imitation exacte. L'école naturaliste et l'invention de la forme idéale. L'école de Venise.
L'école des Carraches. La Grèce antique. L'importation de l'art dans les pays étrangers.
La liaison indiquée n'est pas accidentelle, mais nécessaire .......................................................................................165
TROISIÈME PARTIE
LA PEINTURE DANS LES PAYS-BAS
Chapitre I
Les causes permanentes
Deux groupes de peuples dans la civilisation européenne. Les Italiens parmi les peuples latins.
Les Flamands et les Hollandais parmi les peuples germaniques.
Caractère national de l'art flamand et hollandais ......................................................................................................171
1. La race. Opposition des races germaniques et des races latines. Le corps.
Les instincts et les facultés animales. Désavantages des races germaniques.
Avantages des races germaniques. Aptitude au travail et à l'association libre. Besoin de vérité ..................................172
2. La nation. Influence du climat et du sol. Caractères physiques des Pays-Bas. Formation de l'esprit positif et du
caractère calme. Limites de l'esprit philosophique et littéraire. Perfection précoce des arts utiles. Inventions
pratiques. Les dehors, les mœurs et les goûts ........................................................................................................184
3. L'art. Infériorité de la peinture chez les autres peuples germaniques. Cause de son insuffisance en
Allemagne et en Angleterre. Excellence de la peinture dans les Pays-Bas. Causes de sa supériorité.
Ses caractères. En quoi elle est germanique. En quoi elle est nationale. Prédominance du coloris.
Raison de cette prédominance. Analogie du climat de Venise et du climat des Pays-Bas.
Différences du climat de Venise et du climat des Pays-Bas. Analogies et différences correspondantes
chez les peintres. Rubens et Rembrandt ................................................................................................................198
Chapitre II
Les époques historiques
1. La première époque. La Flandre au XIVe siècle. Energie des caractères. Prospérité des cités.
Décadence de l'esprit ascétique et ecclésiastique. Magnificence et sensualité. La cour de Bourgogne
et les fêtes de Lille. Besoin du pittoresque. Ressemblance et différences de la Flandre et de l'Italie.
Conservation en Flandre du sentiment religieux et mystique. Concordance des caractères de l'art et de
ceux du milieu. Glorification de la vie présente et de la foi chrétienne. Les types, le relief, le paysage,
le costume, les sujets, les expressions, le sentiment, depuis Hubert Van Eyck jusqu'à Quentin Massys .........................209
2. La seconde époque. Le XVIe siècle. Affranchissement des esprits et polémique contre le clergé.
Mœurs pittoresques et sensuelles. Fêtes et entrées des chambres de rhétorique. Transformation graduelle
de la peinture. Prédominance des sujets laïques et humains. Promesses d'un art nouveau.
Ascendant des modèles italiens. Disproportion de l'art italien et de l'esprit flamand. Style ambigu et insuffisant
de l'école nouvelle. Influence croissante des maîtres italiens depuis Jean de Mabuse jusqu'à Otto Venius.
Persistance du style et de l'esprit indigènes dans la peinture de genre, de paysages et de portraits.
La révolution de 1572. Dédoublement de la nation et de l'art .....................................................................................224
3. La troisième époque. Formation de la Belgique. Comment elle devient catholique et sujette.
Gouvernement des archiducs et séparation du pays. Renouvellement de l'imagination et conception
sensuelle de la vie. L'école du XVIIe siècle. Rubens. Analogies et différences de cet art et de l'art italien.
L'œuvre est catholique de nom et païenne de fond. En quoi elle est nationale. Idée du corps vivant.
Crayer, Jordaens et Van Dyck. Changement de l'état politique et du milieu moral. Décadence de la peinture.
Fin de l'âge pittoresque .........................................................................................................................................237
4. La quatrième époque. Formation de la Hollande. Comment elle devient républicaine et protestante.
Développement des instincts primitifs. Héroïsme, triomphes et prospérité de la nation. Renouvellement
et liberté de l'invention originale. Caractères de l'art hollandais par opposition à l'art italien et classique.
Les tableaux de portraits. La représentation de la vie réelle. Rembrandt. Sa conception de la lumière,
de l'homme et de la Divinité. Commencement de décadence vers 1667. La guerre de 1672.
Prolongation de l'art jusqu'aux premières années du XVIIIe siècle. Affaiblissement et abaissement de la Hollande.
Diminution de l'énergie active. Décadence de l'art national. Survivance temporaire des petits genres.
Correspondance générale du milieu et de l'art ........................................................................................................251
QUATRIEME PARTIE
LA SCULPTURE EN GRECE
La sculpture en Grèce. Ce qui nous en reste. Insuffisance des documents. Nécessité d'étudier le milieu .................271
Chapitre I
La race
1. Influence du milieu physique sur les peuples enfants. Parenté du Grec et du Latin. Circonstances qui font
diverger les deux caractères. Le climat. Effets de sa douceur. Le sol montagneux et pauvre.
Sobriété des habitants. Présence universelle de la mer. Invitation au cabotage. Les Grecs marins et voyageurs.
Leur finesse native et leur éducation précoce .........................................................................................................273
2. Indices de ce caractère dans leur histoire. Ulysse. Le Græculus. Goût de la science pure et
de la preuve abstraite. Inventions dans les sciences. Vues d'ensemble en philosophie. Ergoteurs et sophistes.
Le goût attique .....................................................................................................................................................280
3. Rien d'énorme dans la nature environnante. Les montagnes, les fleuves, la mer. Précision des reliefs,
transparence de l'air. Effet analogue de la constitution politique. Petitesse de l'Etat en Grèce.
Aptitude acquise de l'esprit grec pour les conceptions arrêtées et nettes. Indices de ce caractère dans leur histoire.
La religion. Faible sentiment de l'universel. Idée du Kosmos. Dieux humains et déterminés.
Le Grec finit par jouer avec eux. La politique. Indépendance des colonies. Les cités ne savent pas s'associer.
Limites et fragilité de l'Etat grec. Intégrité et développement de la nature humaine.
Conception parfaite et bornée de notre nature et de notre destinée ..........................................................................285
4. Beauté du pays et du ciel. Gaieté naturelle de la race. Besoin du bonheur vif et sensible. Indices de ce
caractère dans leur histoire. Aristophane. Idée du bonheur des dieux. La religion est une fête. Buts opposés
de l'Etat grec et de l'Etat romain. Les expéditions, la démocratie et les plaisirs publics d'Athènes. L'Etat devient
une entreprise de spectacles. Dans la science et la philosophie, le sérieux n'est pas complet.
Goût aventureux des vues d'ensemble. Subtilités de la dialectique ............................................................................293
5 Conséquences de ces défauts et de ces qualités. Ils sont des artistes parfaits. Sens des rapports fins,
mesure et netteté des conceptions, amour de la beauté. Indices de ces facultés et de ces goûts dans leurs arts.
Le temple. Son emplacement. Ses proportions. Sa structure. Ses délicatesses. Ses ornements. Ses peintures.
Ses sculptures. Impression totale et finale qu'il laisse dans l'esprit ............................................................................301
Chapitre II
Le moment
Différence d'un ancien et d'un moderne. La vie et l'esprit sont plus simples chez les anciens que chez nous ..............307
1. Influence du climat sur les civilisations modernes. L'homme a plus de besoins. Le costume, la maison privée,
l'édifice public, en Grèce et de nos jours. L'édifice social, les fonctions publiques, l'art militaire, la navigation,
autrefois et aujourd'hui ..........................................................................................................................................308
2. Influences du passé sur les civilisations modernes. Le christianisme. Dante et Homère. Idée de la mort et
de l'au-delà en Grèce. Désaccord des conceptions et des sentiments de l'homme moderne. Différence des langues
modernes et du grec ancien. La culture et l'éducation anciennes comparées à la culture et à l'éducation modernes.
Opposition de la civilisation prime-sautière et nouvelle à la civilisation élaborée et composite ......................................314
3. Effets de ces différences sur l'âme et sur l'art. Les sentiments, les figures et les caractères au moyen âge,
pendant la Renaissance, et aujourd'hui. Le goût antique opposé au goût moderne. Dans la littérature.
Dans la sculpture. Valeur du corps pris en lui-même. Sympathie pour la perfection gymnastique.
Caractères de la tête. Importance médiocre de la physionomie. Intérêt du geste physique et du repos inexpressif.
Convenances mutuelles de l'état moral et de cette forme de l'art .............................................................................322
Chapitre III
Les institutions
1. L'orchestrique. Développement simultané des institutions qui font le corps parfait et des arts qui font la statue.
La Grèce du VIIe siècle comparée à la Grèce d'Homère. La poésie lyrique des Grecs comparée à la
poésie lyrique des modernes. La pantomime et la déclamation musicales. Leur application universelle.
Leur emploi dans l'éducation et dans la vie privée. Leur emploi dans la vie publique et politique.
Leur emploi dans le culte. Cantates de Pindare. Modèles fournis par l'orchestrique à la sculpture .............................331
2. La gymnastique. Ce qu'elle était au temps d'Homère. Elle est renouvelée et transformée par les Doriens.
Principe de l'Etat, de l'éducation et de la gymnastique à Sparte. Imitation ou importation des mœurs doriennes
chez les autres Grecs. Restauration et développement des jeux. Les gymnases. Les athlètes.
Importance de l'éducation gymnastique en Grèce. Son effet sur le corps. Perfection des formes et des attitudes.
Goût pour la beauté physique. Modèles fournis par la gymnastique à la sculpture.
La statue succède au modèle ................................................................................................................................342
3. La religion. Le sentiment religieux au Ve siècle. Analogies de cette époque et de l'époque de Laurent
de Médicis. Influence des premiers philosophes et physiciens. L'homme sent encore la vie divine des choses
naturelles. L'homme démêle encore le fond naturel d'où sont nées les personnes divines. Sentiments d'un
Athénien aux grandes Panathénées. Les chœurs et les jeux. La procession. L'Acropole. L'Erechthéion et
les légendes d'Erechthée, de Cécrops et de Triptolème. Le Parthénon et la légende de Pallas et de Poséidôn.
La Pallas de Phidias. Caractère de la statue, impression du spectateur, idée du sculpteur .........................................354
CINQUIEME PARTIE
DE L'IDEAL DANS L'ART
Objet et méthode de cette étude. Sens du mot idéal ...............................................................................................373
Chapitre I
Espèces et degrés de l'idéal
1. Il semble que tous les caractères soient d'égale valeur. Raisons logiques. Raisons historiques.
Manières diverses de traiter le même sujet. En littérature, l'avare, le père, les amants.
En peinture, les Repas du Christ dans Rembrandt et Véronèse, les Mythologies de Raphaël et de Rubens,
les Lédas de Vinci, Michel-Ange et Corrège. Valeur absolue de tous les caractères notables ....................................375
2. Valeur plus ou moins grande des diverses œuvres. Concordance des goûts et jugement définitif sur
plusieurs points. L'autorité de l'opinion est confirmée par la façon dont l'opinion s'établit. Dernière confirmation
donnée par les procédés modernes de la critique. Il y a des lois qui déterminent la valeur d'une œuvre d'art
3. Définition de l'œuvre d'art. Les deux conditions qu'elle doit remplir. Valeur plus ou moins grande des œuvres d'art,
selon que ces deux conditions y sont plus ou moins remplies. Application aux arts d'imitation. Comment et avec quelle
restriction la même règle s'applique aux arts qui n'imitent pas ..................................................................................383
Chapitre II
Le degré d'importance du caractère
1. En quoi consiste l'importance du caractère. Principe de la subordination des caractères dans les sciences naturelles.
Le caractère le plus important est le moins variable. Exemples en botanique et en zoologie.
Il amène et emmène avec lui des caractères plus importants et moins variables. Exemples en zoologie.
Il est moins variable parce qu'il est plus élémentaire. Exemples en zoologie et en botanique .......................................385
2. Application de ce principe à l'homme moral. Moyen de déterminer l'ordre de subordination des caractères
dans l'homme moral. Degré de leur variabilité mesuré par l'histoire. Ordre de leur stabilité. Caractères de moment
et de mode. Exemples. Charactères qui durent une demi-période historique. Exemples. Caractères qui durent
une période historique entière. Exemples. Caractères communs aux peuples de la même souche.
Caractères communs à toute l'humanité supérieure. Les caractères les plus stables sont les plus élémentaires.
Exemples .............................................................................................................................................................389
3. L'échelle des valeurs littéraires correspond à cette échelle des valeurs morales. La littérature de mode et de moment.
La littérature de vogue. L'Astrée, la Clélie, l'Euphues, l'Adone, Hudibras, Atala. Epreuve et contre-épreuve de la loi.
Œuvres supérieures isolées parmi d'autres inférieures du même auteur: Gil Blas, Manon Lescaut, Don Quichotte,
Robinson Crusoé. Portions inférieures dans l'œuvre d'un écrivain supérieur: les marquis de Racine, les clowns et les
cavaliers de Shakespeare. Stabilité et profondeur des caractères manifestés par les grandes œuvres littéraires.
Preuve tirée de l'emploi moderne des littératures en histoire. Poèmes hindous, romans et drames espagnols,
théâtre de Racine, épopées de Dante et de Gœthe. Caractères universels exprimés par certaines œuvres.
Les Psaumes, l'Imitation, Homère, Platon, Shakespeare. Robinson Crusoé, Candide, Don Quichotte. ........................397
4. Application du même principe à l'homme physique. Caractères très variables dans l'homme physique.
Le vêtement à la mode. Le vêtement en général. Les particularités de profession et de condition.
L'empreinte de l'époque historique. Insuffisance de l'histoire pour mesurer la variation des caractères physiques.
Substitution du caractère élémentaire au caractère stable. Caractères intimes et profonds de l'homme physique.
L'écorché. La peau vivante. Les diversités de race et de tempérament ..................................................................404
5. L'échelle des valeurs plastiques correspond à cette échelle des valeurs physiques. Œuvres qui représentent
le vêtement du jour ou le vêtement en général. Œuvres qui manifestent les particularités de profession, de condition,
de caractère et d'âge historique. Hogarth et les peintres anglais. Les époques de la peinture italienne. Age d'enfance.
Age de floraison. Age de déclin. Les œuvres y sont plus ou moins parfaites, selon que le sentiment de
la vie physique y est plus ou moins dominateur. Même loi dans les autres écoles. Les diverses races
et tempéraments exprimés par les diverses écoles. Le type florentin, le type vénitien, le type flamand,
le type espagnol ...................................................................................................................................................408
6. Conclusion. Le caractère communique à l'œuvre son degré d'importance ............................................................414
Chapitre III
Le degré de bienfaisance du caractère
1. Liaison et distinction des deux points de vue .......................................................................................................415
2. En quoi consiste la bienfaisance d'un caractère moral. Dans l'individu. L'intelligence et la volonté.
Dans la société. La puissance d'aimer. Ordre des valeurs bienfaisantes dans le caractère moral ...............................416
3. Ordre correspondant des valeurs littéraires. Types de la littérature réaliste ou comique. Exemples. Henri Monnier.
Romans picaresques. Balzac. Fielding. Walter Scott. Molière. Procédés qu'emploient les grands écrivains
pour remédier à l'insuffisance des personnages inférieurs. Types de la littérature dramatique et philosophique.
Shakespeare
et Balzac. Types de la littérature épique et populaire. Les héros et les dieux .............................................................419
4. Ordre des valeurs bienfaisantes dans le caractère physique. La santé. L'intégrité du type naturel.
Les aptitudes athlétiques et la préparation gymnastique. Les indices de la noblesse morale.
Limites dans lesquelles les arts plastiques peuvent exprimer la vie de l'âme ...............................................................426
5. Ordre correspondant des valeurs plastiques. Types malsains, déformés ou exténués. La sculpture antique
pendant la décadence. L'art byzantin. L'art du moyen âge. Types sains mais encore imparfaits, vulgaires
ou grossiers. Les peintres italiens du XVe siècle. Rembrandt. Les petits Flamands. Rubens. Types supérieurs.
Les maîtres de Venise. Les maîtres de Florence. Les maîtres d'Athènes ................................................................428
6. Conclusion. L'importance et la bienfaisance des caractères considérées dans la nature.
Harmonies supérieures de la nature et de l'art ........................................................................................................436
Chapitre IV
Le degré de convergence des effets
1. Pourquoi les effets doivent converger ................................................................................................................439
2. Les divers éléments de l'œuvre littéraire. Le caractère. Ses éléments. L'action. Ses éléments. Le style.
Ses éléments. Convergence générale du caractère, de l'action et du style ................................................................439
3. Les divers moments d'une période littéraire sont déterminés d'après la loi précédente.
Commencement des âges littéraires. Convergence incomplète par ignorance. Chansons de geste.
Premiers dramatistes anglais. Fin des âges littéraires. Convergence incomplète par disparates. Euripide et Voltaire.
Centre des âges littéraires. Convergence complète. Eschyle. Racine. Shakespeare ...............................................445
4. Les divers éléments de l'œuvre plastique. Le corps et ses éléments. L'architecture des lignes et ses éléments.
Le coloris et ses éléments. Comment tous ces éléments peuvent converger ............................................................450
5. Les divers moments de l'histoire d'un art sont déterminés par la loi précédente. Epoques primitives.
Convergence incomplète par ignorance. Ecoles symboliques et mystiques en Italie. Giotto.
Peintres réalistes et anatomistes en Italie. Les précurseurs de Vinci. Epoques de décadence.
Convergence incomplète par disparates. Les Carraches et leurs successeurs en Italie.
Les imitateurs du style italien en Flandre. Epoques de floraison. Convergence complète. Vinci.
Les Vénitiens. Raphaël. Corrège. Universalité de la loi ........................................................................................454
6. Résumé. Principe d'excellence et de subordination dans les œuvres d'art .............................................................459
LEONARD DE VINCI
I. Sa vie ..............................................................................................................................................................463
II. Son caractère et son esprit ...............................................................................................................................474
III. Son œuvre .....................................................................................................................................................483
TITIEN
L'ECOLE DES BEAUX-ARTS ET LES BEAUX-ARTS EN FRANCE
I. .........................................................................................................................................................................509
II. ........................................................................................................................................................................511
III. ......................................................................................................................................................................512
IV. ......................................................................................................................................................................516
V. ........................................................................................................................................................................520
PROGRAMME DU COURS D'ESTHÉTIQUE ET D'HISTOIRE DE L'ART
PROFESSÉ À L'ÉCOLE DES BEAUX-ARTS